Mélodie (Libre)

Acte Premier

L’Après-midi était déjà bien avancée lorsque Calaïs commença a fuir les murs gris de Poudlard. Plus le temps avancé et plus elle se sentait étouffée dans ses pierres froides, des masses impersonnelles qui semblait rappeler a tous la rigueur exigée. Pourtant tout était plus simple a Poudlard, l’école anglaise la comblée plus que de raison mais la jeune française restait évasive et mélancolique.

A ce moment précis, elle n’avait qu’une envie… aller voir le lac noir…Après une journée de cours, la jeune femme voulait sentir l’odeur de l’eau et voir le vieux soleil s’alourdir et plongeait dans l’horizon. Elle arriva donc dans son dortoir et changea de tenu… se débarrassa de cet uniforme horrible qui la mettait mal a l’aise. Calaïs s’habilla a la place avec son cher short de jean bleu et un débardeur blanc, se sentant ainsi beaucoup plus a son aise.

La jeune jaune et noir s’élança dans un sprint jusqu’au majestueux lac de Poudlard. Lorsqu’elle fut arrivée devant lui, Calaïs s’arrêta pour le contempler… pour s’enivrer de lui.
Elle s’approcha un peu plus de son bord puis quitta ses chaussures. Calaïs sentait le sable mouillé sous ses pieds qui laissait une empreinte dont seule l’eau pouvait effacer.

Calaïs s’avança encore et sentit l’eau mouillé ses pieds, puis sans réfléchir elle alla s’asseoir dans cette eau… dans le début du lac. Elle se sentait étrangement bien d’avoir fait ce geste stupide… Elle était trempée et ses cheveux flottés avec le souffle chaud du vent. On se serait cru dans un film, oui un superbe film aux couleurs arc-en ciel… Un film dans lequel elle aurait été le personnage principale…l’héroïne. Elle était bizarrement fière d’être cette actrice principale, le pilier d’un film qui n’existait pas… le pilier d’une maison sans murs…Un sentiment de bien être absolu flânait dans l’air sous une mélodie qui ne quittait plus l’esprit de l’adolescente… Le nirvana mélangeait a la mélancolie…le bien être fusionnait avec le manque et cela lui faisait un bien terrible.
Ses yeux s’étaient glisser dans le lac qui semblait valser pour elle et sous le courroux du capricieux Éole. C’était donc ça vivre? Ressentir la fraîcheur de l’eau et fermer les yeux sous la chaleur du soleil? C’était sentir son cœur si épanoui et si heureux et l’instant d’après le sentir pliait sous le poids de la tristesse?

Calaïs ne cherchait même plus de réponses a ses questions. Cela aurait pris des heures et elle profita du spectacle qu’on lui offrait ce soir. Ce soir l’eau dansait, le sable chantait et le soleil dominait… Tout cela aurait pu être banale si cette mélodie n’accompagnait pas la représentation de ce crépuscule… Malheureusement elle était la seule a l’entendre, de toute façon elle était la seule qui profiter de cela.
A moins que…

Son esprit et son être tout entier était bercé par cette mélodie profonde. Un silence rageur l’entourait et pourtant tout était si calme, si pur.
La sensation qu’elle venait d’avoir ce confirma, il y avait bien quelqu’un auprès d’elle. Calaïs leva les yeux et vit Wendy, Wendy McDonwell … une élève de Serdaigle avec lequel elle s’entendait plutôt bien même si leurs discussions étaient restées superficielles tout au long de cette année.

La française plissa un peu les yeux, elle voyait sans vraiment voir, ses yeux semblait la brûler mais un sourire profond et serein s’exprima sur son visage. Elle entendit ensuite la voix de la Serdaigle mais Calaïs ne su quoi répondre.
La jaune et noir sembla pénétrer dans un silence précieux presque religieux et autour d’elle tout semblait danser dans une mélancolie extrême. Une communion presque indécente s’opérait au fil des minutes entre la terrienne et le paysage…
Elle plia ses jambes et entoura ses genoux mouillés de ses bras et poussa un profond soupir.

Mélancolie -- Oui tu dois sûrement avoir raison --

Calaïs n’était pas vraiment présente et il en faudrait beaucoup plus pour la faire redescendre de son nirvana désabusé. Elle baissa de nouveau la tête et prit le temps de plonger encore une fois son regard azurs dans le profond lac. Son torse s’abaissait et se levait avec une extrême lenteur comme si elle économiser même son oxygène.

Mélancolie -- Je ne te demanderais pas de t’asseoir… tu serais trempée…

Son short de jean bleu la collait et avait prit une teinte sombre. Sur ses jambes nues et hâlées perlaient des gouttes d’eau couleur or comme le soleil. Le lac était secoué par les reflets de l’astre solaire et le sable ne changeait pas… restait de marbre. Il lui faisait un appui stable et plutôt douillés malgré l’eau froide qui envahissait le bas de son dos.

Mélancolie -- Alors comment va tu? --

Voilà les premières paroles sensées de la jeune femme depuis quelques minutes. L’eau ou le soleil lui avait monté a la tête et elle ne cessait de s’évader. Cela n’était pas désagréable mais Wendy devait prendre pour acquis la folie de la française…
On ne contrôle pas toujours son esprit, quand le cœur est trop chargé, un rien nous émeus… La préfete continuait de sourire et continuait d’écouter l’étrange musique qui faisait frissonner son être.

Les yeux bleutés de la poufsouffle ne cessait de regarder le lac magique de Poudlard. Il était si calme, aucune agitation et pourtant combien de bestioles étranges nagées sous ses eaux?
En voyant le lac, la jeune française avait la nostalgie de la mer… Le flux et le reflux d’une eau agitée et qui emporte avec elle les odeurs du temps passé… Son instabilité voilà ce qu’elle regrettait au fond.

Néanmoins en pensant a cela Calaïs retrouva ses souvenirs de ce lac…en particulier un…avec Seiko. Ce souvenir aurait pu rester intacte et bon mais l’amertume ne faisait que revenir comme l’écume de l’océan…
Ensuite Wendy alla s’asseoir juste a ses cotés et devint aussi trempés que la franchie. Calaïs lui jeta un regard amusé et surpris puis un beau sourire se forma sur ses lèvres.Elle entendit aussi Wendy s’amuser de sa rêverie.

Hapiness -- Je ne sais même pas si ce sont des rêves --

La jaune et noir détourna son regard mais continua de sourire. Peu à peu, ses songes semblaient disparaître, se dilapider dans ce lac aussi noir que l’encre. Les reflets qui l’illuminait paressait s’estomper et être un peu moins beau.

Happiness -- Alors quoi de nouveau Wendy? --

Pendant le temps de cette rêverie, Calaïs avait été soulagée d’un poids trop lourd, des chaînes qui la maintenait sur une terre un peu trop dure pour elle. Mais la préfete savait parfaitement qu’elle pouvait retrouver facilement ce second état. Sa question lui semblait pitoyable et d’une banalité affligeante face au spectacle de ce soir et a la route intérieure que menait a chaque seconde la petite française.
Néanmoins la musique ne se faisait pas plus faible, elle continuait a secouer son être dans un élan de piano et de violon. C’était tout a fait étrange comme sensations d’ailleurs. Cette musique que personne d’autre n’entendait, ne semblait plus la quitter. Lorsque la jeune femme parlait, la musique semblait se mettre en arrière plan comme pour masquer les mots et les douleurs de quelque chose de plus profond.

Happiness -- C’est magnifique tu ne trouve pas? Nous avons vraiment de la chance ce soir…

Elle regarda de nouveau la Serdaigle avant de lui faire un clin d’œil amusée et jouant entre l’ironie, l’amusement et la sincérité.

Le temps finissait sa course dans une tendre douceur et net sourire s’esquissait sur les traits de l’adolescente. Elle se sentait vider de cette espèce de mélancolie, de ses maux du cœur et paressait reprendre peu à peu pieds a l’étrier.
Le paysage se dessinait sans une rature, comme la toile d’un maître et Calaïs prenait mieux conscience de cette beauté éphémère. L’eau noir de jais du lac paressait aussi moins opaque et se mettait a scintiller sous la main virile du soleil.
Les yeux de la frenchie pétillaient d’une nouvelle énergie et elle écouta avec plus d’attention sa camarade Serdaigle. Apparemment cette dernière avait très envie de jouer du piano…

*Et bien c’est une vraie mode se piano* pensa elle en riant dans son fort intérieure.

Calaïs savait qu’il n’y avait qu’une pièce (a sa connaissance) qui pouvait offrir un piano… La Salle sur Demande…Néanmoins la jeune poufsouffle atteinte d’une flemmingite aiguë n’avait pas la force de l’accompagner jusqu’au septième étage et ainsi l’aider a assouvir son envie.
Soudain la jaune et noir sembla prendre conscience du froid de l’eau qui lui mouillait le bas du corps. Elle frissonna un peu mais vraiment… elle n’avait plus la force de se lever. Son voyage intérieure l’avait vider et maintenant elle attendait une nouvelle énergie qui pourrait la ramener jusqu’à son lit…

Happiness -- Alors comme ça toi aussi tu joue du piano! --

Silencio puis

Son ton était a la fois sérieux et détaché. Calaïs aimait bien la compagnie de Wendy, c’était une jeune femme qui ne cherchait pas les histoires et dont l’intelligence n’égalait que sa gentillesse. Leur silence ne semblait pas gêner Calaïs, au contraire, elles pouvaient ainsi profiter du beau lac et de son environnement.

Happiness -- C’est grisant --

Enfin la jaune et noir posa ses mains dans le fond de l’eau et posa ses mains contre le sable mouillé. Elle aimait beaucoup cette sensation et le sable méritait bel et bien sa réputation. Les rêveries de l’utopiste française venaient de s’évanouir avec le premier souffle du vent et jusque dans les feuilles des grands chênes centenaires du parc.

L’eau qui s’invitait sur le bas de son corps commençait a remonter dans son dos en un frisson douloureux. Pourtant ici la vie semblait si belle et si simple… oui tout devenait d’une simplicité enfantine. Le paysage semblait se timbrer d’un parfum de souvenir et devenait même charmant. Cet endroit réconfortait Calaïs comme la gorge tombante d’une maman, comme le feu d’une cheminée le 25 décembre, comme la voix de celui que l’on aime.
Voilà ce que pouvait penser Calaïs lorsqu’elle laissait la liberté a son esprit de sortir de son écrin de plomb. La française se dit que c’est sûrement grâce a cela qu’elle pouvait encore respirer a ce moment, c’est grâce a cette liberté, a cet échange…
Sans trop savoir pourquoi la jaune et noir semblait être persuader que Wendy pensait a sa musique. Elle était sure que la Serdaigle crevait d’envie d’écrire ou bien de jouer… de sentir les cordes de son violon.

Wendy --- N'est ce pas ! Toi aussi tu joues du piano ?

La sorcière venait d’interrompre le silence pour lui dire sa réponse et pour cette question. Calaïs lui souria gentiment avant de répondre d’une manière tout aussi gentille:


Elle lui fit un clin d’œil avant de rire. Son rire léger sembla faire des ricochets sur l’immense lac qui s’étendait a perte de vue…dans une sorte d’amplitude divine…

Happiness -- Mais je connais pas mal de personne qui jouait très bien du piano! --

De nouveau elle plongea son regard azurs dans le lac puis dans le beau ciel qui commençait a prendre diverses couleurs. Quelques minutes passa avant que Calaïs ne sente dans ses jambes des engourdissements douloureux et plaintifs. La française se leva avant de reprendre:

Happiness -- Ca te dit de marcher un peu? --

Elle lança sa main en direction de Wendy comme une invitation a se lever ou pour tout simplement l’aider. Enfin les deux jeunes femmes commencèrent une petite marche pendant que leur vêtements humides se collaient a leur peau de demoiselles.

Les deux jeunes adolescentes commencèrent donc une petite promenade. Leurs pas étaient plutôt lent et paisible et leur conversation s’enchaînait bien et avec naturel. Elles s’éloignèrent un peu du bord pour retrouver un sol dur. Les yeux de Calaïs ne restaient plus fixés au grand lac mais allaient des grands arbres séculaires aux rochers qui abritaient les flans de la plage.
La française pensa aux dernières paroles de Wendy et trouva qu’elle avait absolument raison et elle ne manqua pas de lui faire remarquer. Ensuite la ballade a l’ombre des chênes continua dans un silence qui faisait transparaître toutes les joies des jeunes demoiselles.
La bonne humeur et la paix semblait s’être infiltrées dans tout les recoins de ce spectacle et dans le cœur des deux camarades.
Puis au bout de quelques minutes de marches et de silence la jaune et noir reprit:

Calaïs lui fit de nouveau un clin d’œil entendu et ria aussi. Les deux amies firent quelques pas de plus avant que la franchie ne reprennent d’un air toujours aussi joyeux


Pour la préfete le choix était simple mais peut-être n’était-ce pas aussi facile pour la Serdaigle…Néanmoins dans une passion ont a toujours nos préférences pour telles ou telles choses même pour des petits détails.
Calaïs trouvait cela génial et beau d’avoir une passion, une activité ou une chose pour laquelle on passe un temps phénoménal sans jamais se lasser… dans laquelle on a une soif de connaissance quasiment intarissable et une énergie a surprendre.

La jeune française avait une passion, elle aussi: la faune et la flore magiques ou non… Elle trouvait cela fascinant et d’une beauté rare. Souvent la sixième année se faisait la douloureuse réflexions qu’elle préférait les animaux aux Hommes…Calaïs avait toujours était malheureusement surprise de la barbarie des humains entre eux. De plus les animaux ne mente jamais, lorsque quelque chose ne va pas, on le sait dans l’instant … on ne peut pas être faux envers les animaux car ils ressentent beaucoup plus de choses que nous…

La jeune française profitait avec délice de ce petit moment qui était pour elle un véritable privilège. Une chance dont elle savait la rareté et dont elle ne pouvait se lasser. Calaïs était une grande passionnée des petits plaisirs et des petits moments… Le parfum d’un vent, le souffle profond d’une fleur, le rire d’un enfant ou le réconfort d’un merci… La préfete avait toujours su profiter de ces niaiseries et cela la ravissait au plus haut point. D’ailleurs c’était sûrement cette capacité qui l’avait poussée dans une profonde rêverie et qui peut-être l’en avait sortie…

Les demoiselles avaient calés leurs pas et marchaient avec une certaine sérénité. Calaïs souria bêtement mais cela n’avait guère d’importance car elle sentait que Wendy partageait les mêmes émotions en suivant ce petit chemin au bord du lac. La jeune Serdaigle lui répondit et la Poufsouffle su qu’elle connaissait Naël et vit même son regard taquin. Néanmoins Calaïs ignorait totalement l’opinion de Wendy sur le préfet des Serpentards et sur cette relation mais elle avait confiance en la jeune sorcière et savait qu’elle ne se ferait pas avoir par les rumeurs et tout autres ragots… Enfin la jaune et noir se demanda si Wendy connaissait le même bonheur et si elle partageait sa vie avec quelqu’un…

Ensuite la conversation revint vers la musique. La Serdaigle connaissait apparemment beaucoup d’œuvres et de compositeurs et la frenchie comprit vite son hésitation. Le choix semblait être complexe. La sorcière lui parla de compositeurs moldus comme Chopin et Beethoven puis de musique sorcière avec la célèbre Musidora Barkwith. Calaïs continua de sourire gentiment avant de reprendre:

Happiness -- Moi aussi j’adore Musidora Barkwith, elle a beaucoup de talent! Sinon chez les moldus, il est vrai que Chopin me fait craquer au même titre que Yann Tiersen… Je ne sais pas si tu connais? --

Peu à peu les deux élèves s’éloignaient du parc et donc du chemin du lac mais cela donnait un peu de piquant a leur petite promenade de midinettes.
Alors que le soleil déclinait comme un monarque se retire, Calaïs retrouvait une nouvelle énergie… Un nouveau frisson venait parcourir sa peau avec les couleurs rougeâtre du coucher de soleil.
Enfin Wendy lui dit qu’elle aimait jouer du violon et qu’elle aimait beaucoup lire aussi. La française, elle, préférait le concret aux pages noircies d’histoires mais les passions ne pouvaient se discuter. Néanmoins la jeune sixième année ne doutait pas de l’intéressant de la chose.

[ Hj: Mille excuses pour le retard ]

Les deux jeunes demoiselles marchaient d’un pas lent et calme. Une certaine paix et joie resplendissait des deux camarades. Calaïs gardait un magnifique sourire qui était sincère et reflétait bien son état d’esprit. Elle se sentait bien avec Wendy, pas besoin d’être faux avec des amis comme la serdaigle.
Le temps s’était écoulé sans que la jeune préfete ne s’en rend vraiment compte et le soleil avait décliné dans le ciel. Des couleurs orangés et pourpre avait teintés la voûte céleste et un doux vent venait de se lever, caressant les cheveux des deux jeunes amies.
La conversation avait continuer sur la musique pendant un petit moment, apparemment Wendy ne connaissait pas Yann Tiersen. Ce n’était pas très grave et Calaïs espéra très vite lui faire connaître car il en valait vraiment la peine.
Ensuite Wendy lui demanda, si elle aussi avait une passion. La française lui fit un clin d’œil avant de répondre d’une voix enjouée et aimable:

Calaïs --- Et bien oui moi aussi j’ai une passion! Ce sont les animaux, qu‘ils soient magiques ou non! Je les adores! J’aime leurs présences et puis ils sont tellement vrais!

Les animaux sont des êtres dotés d’une sensibilité hors du commun et puis ils sont sincères, loyaux, fidèles a eux même et n’obéissant qu’a leur instinct. C’est tout cela qui faisait qu’elle se sentait bien avec les animaux. D’ailleurs souvent la frenchie se faisait la réflexion qu’elle était mieux avec les bêtes qu’avec les humains. Et dire qu’il y a des gens sans cœur qui ose les torturés, les maltraités…La bêtise amène souvent la barbarie.

Les demoiselles continuait de marcher lorsqu’elles rencontrèrent un groupe de quatre garçons qui devait être au grand maximum en quatrième année. Ils semblaient rire beaucoup et se moquaient aussi pas mal. Lorsque cette bande vit les deux amies, ils commencèrent a s’approcher. Calaïs sentait bien que c’est jeunes hommes voulaient chercher la guerre…

Garçons -- Et alors les filles on n’a pas pu se retenir, on a les fesses mouillées ein!?! --

La préfete s’approcha du jeune homme et le regarda un moment dans les yeux avant de sortir sa baguette. Elle tapota son insigne de préfet du bout de sa baguette avant de dire d’une voix un peu rageante

Calaïs --- Messieurs je vous conseille de tenir votre langue sinon j’enlève 50 points a chacun, suis-je assez clair? --

La conversation se tournait a présent vers les animaux. Apparemment Wendy avait un chat et Calaïs fut ravie de l’entendre car cela montrait tout de même l’attachement de la bleu et noir pour les animaux. Puis cette dernière lui demanda si la française avait des animaux, alors elle répondit d’une voix douce et chantante

Happiness -- Malheureusement a Poudlard, je n’ai amené que ma chouette mais chez moi en France, j’ai pas mal d’animaux. J’ai 4 chiens: deux terre-neuve, une doberman et un bouvier-bernois ainsi que 6 chevaux: 3 juments de traits Auxois, deux selle français et un shetland… --

Elle lui souria gentiment car la plupart des gens ne connaissait pas tout les noms de races des animaux, que se soit chiens ou chevaux mais Calaïs ne pouvait s’empêcher de faire dans le détail quand il s’agissait de ce qu’elle aimait. Elle ne pouvait pas faire d’ensemble; c’était impossible; chacun était si unique, avec leurs caractères, leurs envies… Ensuite la jeune femme reprit après une courte pause:

Happiness -- Sinon dans les créatures magiques, nous avons 1 hippogriffe, 2 ou 3 niffleur ainsi que quelques scroutts a pétard --

En vérité, cela faisait beaucoup de monde a s’occuper, mais Cal aïs savait que ses parents assuraient. C’étaient eux qui lui avait donner la passion pour les animaux, en particulier sa mère.
Ensuite il y eu l’incident avec les garçons. Ceux-ci ne se firent pas prier pour partir. Calaïs avait un profond dégoût pour ses petits hommes qui se prenaient pour les rois du monde et qui n’avait le respect de rien ni personne…
Wendy; elle, fit une réflexions sur les serpentards mais Calaïs ria de cette réflexions. Il est vrai que la plupart des gens ne comprenaient pas comment elle pouvait faire pour être avec Naël… Néanmoins elle n’avait pas d’explications a leur fournir mais la française reprit d’un ton détaché:

Happiness -- Tu sais Naël est quelqu’un de formidable! Et puis ce qu’on oublie souvent, c’est que les personnes les plus méchantes sont les plus tristes… Il suffit de creuser un peu pour s’apercevoir de leur vraie nature… Malheureusement beaucoup de personne s’arrête aux premiers aspects…

Calaïs fit de nouveau un clin d’œil pour lui faire comprendre que ses paroles n’étaient pas méchantes. Enfin et brusquement la jaune et noir fit demi-tour avant de reprendre:

Happiness -- On devrait faire demi-tour avant de se faire surprendre par la nuit --

Calaïs vit dans les yeux de Wendy lorsque la française énuméra ses animaux. La Serdaigle semblait impressionnée, au remarque, il y avait de quoi. La maison de la frenchie était un vrai arche de Noé.

Hapiness -- Oui c’est vrai, j’ai une grande maison… En fait ma famille a un grand domaine de plusieurs hectares dans lequel nous avons notre maison ainsi que des prés, une écurie et un bois! En tout cas si tu viens en France, passe à la maison, je serais ravir de t’accueillir! --

Elle lui souria et refit un clin d’œil. L’invitation avait été lancée de bon cœur et avec sincérité… La jaune et noir serait enchantée de recevoir Wendy quelques jours. En plus elle connaîtrais sa famille ainsi que les trois petits diables qui lui servent de frères. Calaïs les aimaient plus que tout et elle adorait les taquinés en les appelant ainsi. Il lui manquait beaucoup…
Ensuite la conversation s’orienta vers les serpentards et les gens méchants, les durs…

Wendy -- Oui, je suis d'accord. Certains préfère cacher leurs douleurs derrière une personnalité très dur. --

Calaïs se contenta de hocher la tête. Wendy avait tout à fait raison. Cependant cela ne pardonnait pas certains de leurs comportements mais Calaïs avait été habitué a prendre des coups (au sens propre comme au figuré) et maintenant elle passait a cotés, en continuant son chemin…

Happiness -- Oui c’est sur mais bon chacun a ses blessures!

La jaune et noir regarda sa camarade de serdaigle et lui souria, timidement. Calaïs savait que même sous ses airs enjouée et joyeux, Wendy cachait elle aussi des souffrances. Toutes les personnes de cette terre, que ce soit du monde magique ou non, connaissent leurs lots de blessures et malheureusement on ne pouvait rien a cela! La vie est parfois injuste…Le tout est de savoir se confier…

Les demoiselles continuait peu à peu leur chemin du retour et l’ouverture dans le parc commençait a se dessinait majestueusement. Cette entrée là, était faite dans la nature, dans les arbres et les emmenaient dans le parc et donc a Poudlard.