Tout ce que je ressentais, c'était la faim.

HRP – Seth doit répondre, ensuite si quelqu'un veut se joindre à nous, aucuns soucis ;). |

« Tout ce que je ressentais, c'était la faim. » Du haut de son un mètre soixante neuf, la Gryffondor se fixait dans un miroir qui était prévue à cet effet dans son dortoir. Toute les filles avec qui elle se prélassait à chaque fois avec de fermer l'oeil étaient déjà endormie. Stefany était lasse. Elle ne trouvait pas le repos. Elle avait cette envie de manger incessante qui la parcourrait depuis une heure. Le fait de ne pas être allée au repas du soir y était pour beaucoup, mais elle s'était dit que c'était la bonne occasion pour réviser une heure de plus les sortilèges qu'elle avait appris en « défense contre les forces du mal ». Dommage. Maintenant, elle n'avait plus sa motivation passagère pour bosser. Elle se fixait encore devant la glace, une mine grimaçante, seulement vêtue d'un boxer et d'un débardeur, elle regardait la scène. Elle n'était pas moche, elle n'était pas grosse, elle n'était pas anorexique non plus. Non, elle était trop... normale. Elle n'avait aucuns muscle (et dieu sait oh combien elle avait essayé durant de multiples sports). Mais ce n'était pas son truc. Elle aimait le Quidditch, voler sur un balai était grandiose, mais elle ne pouvait en faire une « passion ». Bien que voler de nuit soit passionnant (elle l'avait fait tant de fois). Peut être qu'aujourd'hui elle pourrait... regarder les étoiles. La Tour d'Astronomie était faite pour ça, et sans doute qu'à cette heure ci personne ne l'occupait. Il fallait aussi prier qu'elle ne se ferait pas prendre par un professeur, sinon, elle pourrait saluer la retenue (douce fatalité). Stefany se mordilla la lèvre et se dirigea vers son sac, elle prit un lot de fringue qu'elle jeta un peu partout dans la pièce recherchant un habit en particulier. Elle en avait tellement... C'était sidérant. Une vrai reine de la « mode » (SA mode). Elle restait tout de même discrète de façon à ne pas réveiller les autres qui dormaient paisiblement en émettant parfois des ronflements (oh les porcines). Elle se hâta d'enfiler un jean troué de tous les cotés avec parfois deux épingles à nourrices qui se battaient en duel et retira son débardeur pour mettre un tee-shirt noir, tout simple avec écrit « OCB » en rouge, très petit, sur le haut de son sein (minuscule) droit. Autenberry se mit deux trois coups de peignes, une couche de maquillage sombre, enfila une paire de vans et dès qu'elle fut fin prête elle se dirigea vers la porte qui menait à la pièce principale.

Gargouillement. Elle avait encore très faim. Mais ne pensait plus qu'aux étoiles qu'elle pourrait dévorer par la suite. Les cuisines étaient aussi une solution, mais c'était trop risqué. Les professeurs rodaient toujours à cette heure ci, et descendre jusqu'au cachot était comme se jeter dans la gueule du loup, ils prendraient sûrement ça comme une preuve « rebelle », comme si Stefany était du genre à faire ça pour se faire remarquer. Demain, personne ne saurait, pourtant. Et puis, contrairement à ce que l'on pense, Poudlard n'est pas une école de froussard, elle n'était pas la seule à faire ce qu'elle s'apprêter à faire. Silence. La pièce était allumée, Autenberry craignait que quelqu'un soit encore debout et qu'il la prenne en flagrant délit, encore pire : un préfet. Ce serait l'hécatombe. Mais non : rien, que dalle. Elle scruta les alentours puis s'arrêta sur l'une des tables. Il y avait un sachet de bonbon encore plein... Oh. Personne ne saurait que c'est elle qui l'avait pris, hein ? La Gryffondor sifflota, elle regretterait sûrement après, mais la boule qu'elle avait dans le ventre lui empêcher d'y songer. C'était des draguées surprises de Bertis Crochu. Han. Mauvais présage. Mais elle en pouvait plus. Elle prit tout d'un coup. Puis...

Feather – Beurk.

La tomate se mêlait à la saucisse qui se mêlait au persil pour s'ajouter à la myrtille, à la vanille, à la « poubelle », à la crotte de nez, à la citronnelle, à la clémentine, à l'odeur des pieds, à la mousse de bain, au chocolat pourris (si si ça existe), à l'eau, à l'hippogriffe, etc. Stefany avait un arrière goût immonde dans la bouche, elle se passa la langue sur les lèvres et avala directement sa salive. Son ventre semblait comblé (pour combien de temps, on ne le savait pas), donc la Gryffondor oublia totalement les cuisines, elle tiendrait jusqu'à demain. Fatalité. Elle sortit par le portrait de la Grosse Dame qui était apparemment partie (bah dites donc, la fête se fait même en début d'année). L'adolescente n'allait pas prendre sa nuit mais elle pensait y rester pas mal de temps et espérait qu'à son retour elle serait là. Sinon ce serait la cata. Le septième étage était apparemment vide, en tout cas, Stefany n'entendait aucuns bruit. Elle ne voulut pas se risquer à allumer les alentours avec un « Lumos » en cas qu'il y est un professeur caché. Puis le consierge de Poudlard pourrait se trouver assez... hum, voilà. Elle monta donc les escaliers un à un en silence, sans trop prendre son temps car le stress commençait à l'envahir. Puis elle entendit un son : BAM. What ? Elle sursauta de frayeur et se retourna. Elle analysa la scène et remarqua que c'était juste une fenêtre ouverte (mais qu'est ce qu'elle foutait ouverte celle là?). Un soupir de soulagement effectué et c'était repartis. La Tour était juste au dessus, donc elle n'eut pas beaucoup de chemin à parcourir. Autenberry ouvrit la porte, en silence, et un dessin d'étoile se créea devant ses yeux. C'était sublime. Un vent frais la parcourrait, mais la température générale restait chaude, donc elle était à l'aise. En même temps : l'été se terminait et allait bientôt laisser place à l'automne. La Gryffondor prit place en plein milieu et s'allongea sur le sol dur. Ils devraient songer à installer des coussins ici. Peut être qu'elle devrait le suggérer au professeur d'Astronomie ? Hum, à éviter. Gargouillements (version deux). Oh bon dieu. Stefany se mordilla la lèvre, puis gueula avec retenu :

Feather – Putainnn. J'aurais du passer par les cuisines avant,désespérait-elle. Mais maintenant, trop la flemme. Je crèverais la dalle.

Pas très poli dans ses paroles, elle avait prit cette habitude de parler familier depuis sa plus tendre enfance. Son estomac lui faisait encore mal. Mais tant pis. « Tout ce que je ressentais, c'était la faim. »

Lundi, 12 mai 2107

Aujourd’hui je me suis rendu à Poudlard pour prendre un premier contact avec les étudiants entamant leur permis de transplanage. Je leur ai enseigné les règles de bases, remplis avec eux les formulaires adéquats et fixé la date de notre prochaine rencontre, rien de plus normal aux vues de ma profession, mais, incorrigible rêveur que je suis, je n’ai pas pu empêcher la nostalgie de me prendre et me mit alors à arpenter les couloirs du château. Non sans espérer croiser Emily, Stefany, Alexandre ou un quelconque membre de la famille Autenberry.

Malheureusement ça n’en fut pas le cas, je me suis donc dirigé vers le parc pour apprécier la douceur de cette journée de mai, un vent doux soufflait sur Poudlard ce qui avait pour conséquence une température excessivement agréable, et, sûrement, une rage intense pour les élèves de Poudlard obligés d’être enfermés à l’intérieur par ce temps splendide…Tant pis pour eux, et tant mieux pour ma pomme ! Je me suis dit que, vu le peux de travail que j’avais pour le moment, je pouvais bien me permettre une petite après-midi de congé…et une petite tête dans le lac. Je suis donc allé me baigner toute l’après-midi, ne me privant pas d’un petit sortilège de Tête-en-bulle pour explorer un peu le lac. À part deux trois escarmouches avec des strangulots et avoir faillit déclencher une guerre sirène-humains…je crois que je m’en suis pas trop mal tiré la-dessous.

Après ça je me suis permis une petite sieste…jusqu’à 10 heures du soir…Hum, autant dire que je devais être crevé (note à moi-même : demander plus de congé au Ministère, le job de Moniteur de Transplanage, ça crève…). À part ça…j’étais bien malin moi de nuit dans le parc, heureusement que ni le garde-chasse, ni un professeur ne m’a vu, parce que là je crois que j’étais viré direct. Mais bon, à part ça y a eu de bon côté…j’aurais pas croisé Stef’ je crois si j’étais pas resté endormi. Ah ouais, et ça aussi c’est spécial la rencontre ça commence par ça :

Feather – Putainnn. J'aurais du passer par les cuisines avant. Mais maintenant, trop la flemme. Je crèverais la dalle.

Mais que de romantisme, que de lyrisme, que de poésie dans cette phrase ! Franchement je crois que j’aurais pas pu faire mieux..hum…ah si un petit : Bordel de merde ! aurait bien enjolivé le tout je pense, mais bon…c’est du Stefany tout craché ça. Nez en moins (pas pu résister au jeu de mots XD), j’étais bien content, malgré cette entrée d’une remarquable finesse (sarcasme XD) de voir ma petite sœur chérie, ma meilleure amie.

Nostalgie – Ben t’as qu’à a t’en prendre à toi-même ptite sœur ! Combien de fois on t’as dit de manger avant d’aller réviser ?

J’ai vraiment pas pu m’empêcher de lui faire cette remarque, mais bon c’était pas méchant non plus, et j’essayais pas de jouer au papa…quoi que…enfin bref, elle savait très bien que c’était pour rire.

Nostalgie – T’as de la chance d’avoir un grand-frère comme moi, tu le sais ça ? Tu devrais me vénérer, m’aduler, ériger un temple à ma gloire.

Ouais, je sais ça fait un peu pompeu………………et surtout très crâneur, mais quand on tient un magnifique sandwich big taille dans la main et qu’on a une sœur qui crève la dalle, je crois qu’on peut se le permettre. Mais je lui ai pas tendu direct, vous croyez quoi ? Faut être un peu sadique dans la vie, savoir se faire désirer…et surtout marchander.

Nostalgie – Atta atta, avant que je te donne ce succulent sandwich, qui était censé être mon diner, tu me donnes quoi toi ?

Manger. Manger. Manger. C'était le seul verbe qui était (on va dire) « actif » dans la cervelle de la jumelle Autenberry. Son ventre se tordait en cinq, en dix, en cent, elle ne ressentait plus qu'une chose : la famine. Elle aurait eu mieux fait de passer au delà de sa flemme et d'aller aux cuisines, mais ce n'était pas Stefany pour rien : aussi têtue qu'une mule. On ne pouvait pas s'y tromper. Elle s'allongea donc sur le sol de marbre, fixant les étoiles avec envie. Elle tendait sa main vers elles, pas comme si elle espérait qu'un bonbon apparaisse dans sa main (elle avait eut son lot de Bertie Crochu). Non, en fait, elle voulait qu'elles lui apportent quelque chose. Pas de la nourriture... Non, ce serait tout autre. Un truc unique, qui ne pourrait pas être vu par l'oeil humain, quelque chose dont on ne ressent pas le toucher mais où le coeur se réchauffe lorsqu'il entre en contact avec. L'amour ? Non, elle avait Alex. C'était... Gabriel. Son grand frère lui manquait beaucoup. Sans doute moins qu'à Lili, mais c'était tout comme. Elle était très proche de lui (moins que de Alex (évidemment) et de Seth mais ils étaient attachés). La Gryffondor émit un sourire, puis fermat les yeux, tel un chat qui dors où seulement des gargouillement venaient perturber son havre de paix. Seulement eux, jusqu'à ce que monsieur tout puissant débarque dans les loges. Ah ah.

Nostalgie – Ben t’as qu’à a t’en prendre à toi-même ptite sœur ! Combien de fois on t’as dit de manger avant d’aller réviser ?

L'adolescente sursauta. Cette voix lui était familière, bien trop familière. Mais ca ne pouvait être lui. Son frère avait fini sa scolarité à Poudlard depuis belle lurette, comment cela se faisait-il qu'il soit là ? Peut être que les cours de Transplanage avaient débutés... Emily ne l'avait pas vraiment tenue au courant. En tout cas, la Gryffondor pivota d'une traite et pus fondre son regard bleu d'eau dans celui de son frère aîné : Seth. Il était bel et bien là, ce n'était pas un mirage, de plus, il avait un énorme sandwich dans les mains : le rabat-joie. Il allait lui en faire profiter hein, hein XD ? Sinon, ranafout, elle le torture jusqu'à ce qu'il le fasse. Ne jamais se faire dominer par son frère ! (surtout lorsqu'il est joué par Lowïc :D). De plus, ce genre de sarcasme n'étaient pas trop approprié de sa bouche. Il parlait de règles, les suivait-il lui même ? Sortir avec sa propre soeur n'était-il pas un interdit, aller au delà du règlement ? Hein ? Il avait rien à dire ! Na ! Stefany non plus d'ailleurs.

Nostalgie – T’as de la chance d’avoir un grand-frère comme moi, tu le sais ça ? Tu devrais me vénérer, m’aduler, ériger un temple à ma gloire.

Fou rires. Stefany ne put s'empêcher d'écarter ses lèvres pour laisser ressortir son rire aigu qui battait de plus belle. Mais quel vanter, quel vantard. La Gryffondor n'avait jamais vu ça, c'était tellement... WOW. En même temps, c'était Seth, toujours aussi narcissique le bonhomme, on allait pas lui en vouloir d'être le centre du monde. En même temps, à chaque fois qu'il tournait le dos, des centaines de paires d'yeux suivaient la cadence. Pourquoi ? Parce qu'il avait la classe. Mais attendez, pas n'importe laquelle... La classe des... AUTENBERRY. Ils vous envahissent tous, tous misérable vermines (MOUAHAAHAH XD, oh putain désolée Loïc ça risque d'être du gros caca). Stef' riait toujours. Mais moins lorsque son regard se figea sur la main du bonhomme. Un sandwich. Chose qui était là depuis le début (oui, je l'avais dis je sais), mais chose qu'elle n'avait pas encore vu. Ses yeux prirent une forme ronde, sa bouche s'ouvrit légèrement, laissant presque se dessiner un coulis de bave le long de son menton (non, elle avait un minimum de retenu, ne rêve pas Lowïc). Elle souriait. Mais elle était impatiente. Son ventre s'affolait et son estomac explosait de supplices. Elle voulait tout, tout de suite. Se redressant légèrement, elle quitta sa place bien confortable pour se dresser sur ses deux jambes. Comme la petite sirène, elle avait du mal à tenir sur ses deux jambes, elles tremblaient, mais l'adolescente se laissa guider par la bonne odeur. Relevant (difficilement) les yeux vers son frère, elle le voulait.

Feather – Seth. Donnes-m... comença-t-elle juste avant de se faire couper et en tentant d'attraper le sandwich de sa main.
Nostalgie – Atta atta, avant que je te donne ce succulent sandwich, qui était censé être mon dîner, tu me donnes quoi toi ?

Quel rabat-joie ! A peine sa main avait été à deux mini-mètres de la cible qu'il avait esquivé la tête. La Gryffondor émit une grimace puis regarda son frère en faisant la mou. Qu'espérait-il donc obtenir cette fois là ce sale profiteur ? En même temps ce sale profiteur, c'était son frère bien aimé, qu'elle considérait en même temps comme son meilleur ami, son petit confident. Au moins, on pouvait dire que le groupe « Li li – Seth – Alex – Stef » était uni (très même). Un pacte dont vous n'avez même pas idée. Un plan qui vous écoeurerez sûrement. Quelque chose de irréel. Même pas en rêve. Plutôt dans vos pire cauchemars. La famille Autenberry est peut être belle de l'extérieur, mais tout n'est que complot (MOUAHAAHAH).

Feather – Et tu veux quoi ? Silence. Accio sandwich !

Et l'encas atterrit dans ses mains. Elle le mit à sa bouche, et en avala une gorgée sans même accorder un regard à son frère. Son visage était remplis de malice. Elle n'avait pas pu attendre d'avantage. Le fait que Seth se fasse désirer était inadmissible ! Elle suffoquait et repartait en même temps dans un fou rire. Elle lui avait donner l'espérance de l'offrande mais elle s'était servie elle même, en fait.

Girl's Autenberry-powaa. On domine.

Elle a rit…mais c’est normal quoi, chuis si drôle, si géniallissime…franchement je crois que j’aurais du faire une carrière de comique, j’aurais fait fortune (note à moi-même : faire du chantage au Ministère pour une augmentation de salaire, sinon je me casse). Mais tout à coup paf, plus rien, elle avait les yeux ronds, la bouche légèrement ouverte…pendant un moment j’ai même cru qu’elle allait baver…dégoûtant…mais à mourir de rire, c’était vraiment un spectacle qui valait le coup d’œil. Du coup j’ai pas pu m’empêcher…j’ai éclaté de rire, surtout avec sa petite tentative désespérée pour que je le lui donne.

Feather – Seth. Donnes-m...

Mouahaha !!! Mais qu’est-ce qu’elle croyait franchement ? Hein ?! Oh ! Nan mais ça va pas la tête ? J’allais quand même pas le lui donner comme ça, je lui ai donc demandé ce qu’elle me donnerai en échange, en prenant bien soin d’écarter l’objet de sa convoitise de sa portée. Elle a fait une grimace, puis une petite moue…alala, c’était PRESQUE attendrissant, mais quand on sait la peste qu’est ma sœur, on se laisse pas prendre au piège. Ce que j’ai fait, étant d’une intelligence supérieure. Mais c’était sans compter sur les coups fourrés de ma garce de petite sœur, ouais parce qu’elle peut être une vrai garce quand elle le veut. Je vous fait le topo :

Feather – Et tu veux quoi ?

Qu’elle me dmande la ptite peste…et après un silence où je réfléchissais à ce que je pouvais bien vouloir hop :

Feather – Accio sandwich !

Mais quelle garce mais quelle garce mais quelle gaaaaaaaaaaaaaaaaaarceuuuuhh !!! En plus elle s’étouffait presqu’à éclater de rire…mouaha, mais c’étais sans compter mes goûts culinaires que ma chère soeurette ne partage pas du tout…alors j’ai simplement énoncé d’un air négligeant :

Nostalgie –Chorizo, piment Habanero (l’un des plus fort du monde), curry, poivre de Cayenne, tabasco, piment des dragons..tu sais ces piments qui ne poussent que dans les bouses de dragons et qui sont réputés hyper fort…à mon avis soeurette, te connaissant et sachant que tu ne supportes pas même trois grains de poivre dans ton diner…tu dois avoir la bouche en feu…ma fois faut demander avant tu sais…celui-ci c’était le miens, je t’aurais donné l’autre que j’ai là, et qui est tout à fait normal, si tu m’avais demandé gentiment le sandwich…ma fois c’est trop tard.

Alala…si seulement elle avait réfléchis à mes goûts culinaires, peut-être qu’elle n’aurait pas eu la bouche en feu.

(Tu le sais que je te déteste hein ?)

A peine avait-elle posée ses lèvres sur le sandwich qu'elles prirent une teinte rouge tel le malice. Elle était fière d'elle aux premiers abords et était hâtive de voir la réaction bouche bée de son frère adorée. Elle croqua donc un bout en vitesse, séparant le pain agrémenté (et c'était le bon mot) qu'elle sépara de son visage. Puis elle eut... un haut le coeur. Du piment. Un piment immonde, abject. Chose qu'elle haïssait et ne pouvait supporter. Elle éclatait, sa peau devenait rouge, ses yeux était humide. Pas qu'elle avait mal, non, en fait : ça piquait. Ca lui piquait affreusement de l'intérieur. Elle avait envie de le tuer, de tuer ce moins qui rien qui devait forcément se jouer d'elle. D'ailleurs, elle releva la tête, fixa Seth de ses yeux bleu d'eau tout en fermant bien la bouche.

Nostalgie – Chorizo, piment Habanero (l’un des plus fort du monde), curry, poivre de Cayenne, tabasco, piment des dragons..tu sais ces piments qui ne poussent que dans les bouses de dragons et qui sont réputés hyper fort…à mon avis soeurette, te connaissant et sachant que tu ne supportes pas même trois grains de poivre dans ton diner…tu dois avoir la bouche en feu…ma fois faut demander avant tu sais…celui-ci c’était le miens, je t’aurais donné l’autre que j’ai là, et qui est tout à fait normal, si tu m’avais demandé gentiment le sandwich…ma fois c’est trop tard.

Et à chaque fois qu'il énoncé un piment ou encore une herbe pas très forte, etc, la Gryffondor ne put s'empêcher d'être écoeurée à un tel point qu'elle sentait tout revenir. Envie de vomir, de tout recracher. Elle avait mal à la gorge. Elle tremblait et quelques larmes se lisaient sur son visage. Une sensation très inconfortable et invivable bien que ce soit autre chose que de la souffrance. Il la réduisait en état de merde en la traitant ainsi le salaud. Elle était presque humiliée. Mais tant pis, si elle n'était pas une Autenberry peut être accepterait-elle sa défaite (peut être). Elle se décala, se mit sur le coté, et après avoir lâcher les yeux de son frère, elle se mit sur le coté et ouvrit grand la bouche pour en faire ressortir de la nourriture broyées. Un vrai pâté. Dites moi que le chaleureux Seth était horrifiée. Stefany, elle, était démunie. Elle prit un mouchoir présent dans sa poche de slim et le porta à ses lèvres qu'elle essuya aussitôt. De sa baguette, elle nettoya en vitesse la crasse qu'elle avait mise part terre faisant disparaître le « joli » pâté presque rose. Elle scruta ses lèvres avec sa langue et eu un frisson de dégoût. A présent, elle n'avait pas que l'odeur du piment, elle n'avait pas que la bouche en feu, elle avait le goût le plus immonde au monde qui s'y frottait. Seth le savait pourtant, qu'elle ne supportait pas du tout, mais alors pas du tout tout ce qui était épicé. Il l'avait lui même énoncé. Quelques grains de poivres lui faisait taper un scandale. Même le sel, elle pouvait le repérer lorsqu'il y en avait à peine, elle préférait quand tout était nature. Sans doute était-ce pour ça qu'elle n'aimait pas la charcuterie. Bien que la « raclette » soit un de ses pêchers mignon. Stefany était tellement... étrange. Comme tous ceux de sa famille au passage. Cette dernière se tourna, fit donc volte face pour regarder son frère droit dans les yeux. Ce n'était pas ce regard chaleureux ou encore plein de malice qu'elle lui offrait. Non, il était rouge, aussi rouge que le sang, que la haine, que le dégoût. Il méritait la guillotine pour la honte qu'il venait de lui offrir. Saleté de frère indigne. Mais elle rabaissa son regard en s'approchant faiblement de lui.

Feather – File moi de l'eau steuplait. Silence. J'te déteste, lâcha-t-elle.

Ce n'était pas sincère. C'était plus un « Je t'aime quand même » ou un « Je t'aime comme tu es, toi et tes goûts de chiottes. » De toute façon, il comprendrait, c'était l'essentiel. Autenberry se voyait facilement dans l'arène avec son frère. Le présentateur annonçait le score qui était de 1 – 0 pour Seth. Mais la suite n'aura pas lieu avant la prochaine rencontre (enfin, qui sait, tu t'imagines bien que j'ai une idée derrière la tête, hein, d'ailleurs, elle arrive, excuse de faire jouer ton personnage directement, mais j'ai pas pu m'empêcher de lâcher le truc directement dans ma réponse). Seth, par dépits ou autre, lui donna la moitié de bouteille qui lui restait. La Gryffondor lâcha un « Merci » sincère et la porta à ses lèvres. Elle sentait la fraîcheur l'envahir lorsqu'elle avala les grosses gorgées d'eau. C'était bon. Elle but la moitié de ce qui lui restait, puis releva une nouvelle fois son regard vers Seth. Elle lui balança le reste de l'eau à la gueule.

Feather – Oh, excuse moi. Je n'ai vraiment pas fait exprès de t'asperger d'eau, dit-elle avec un sourire en coin.

Asperger était un terme assez... gentil. Il était trempée de tout le buste (on pouvait même voir ses muscles tout gros :D). Prodigieux. Stefany pouvait entendre l'arbitre hurler 1 – 1 , score d'égalité. Mais qui sait ce que le ténébreux répondra. Elle acquiesçait déjà les représailles.

[Excuse-moi du retard, je sais que tu me détestes, mais moi jtaime :wub:

]

Bon…c’est là que ça commence à devenir drôle, parce que cette petite peste, elle croyait avoir gagné ! Nan mais elle croyait quoi franchement ? J’allais quand même pas me laisser faire ainsi non ? Alors je me suis délecté du petit regard victorieux qu’elle m’a lancé lorsque, enfin, elle a eu mon sandwich et qu’elle a commencé à croquer dedans, en essayant de me narguer du regard.

Mais c’est après l’énonciation de ma recette spécial Bouche-en-feu-façon-Magyar-à-pointe que j’ai bien rit. Une petit boulette rose fut éjecté de la bouche de ma très chère et tendre petite-sœur et moi, qu’est-ce que j’ai fait ? Alors qu’elle me jetait un regard des plus noirs….j’ai éclaté de rire ! Comme un bossu ! J’étais MORT de rire….j’en pouvais plus. Franchement le spectacle en valait la peine.

Elle s’est essuyée le visage avec un mouchoir pu, proprette comme elle est, a vite fait disparaître le petit pâté rose qui gisait à ses pieds…sous mes éclats de rire non réfrénés. Bien que rien ne le montrait, en-dehors des larmes qui perlaient de temps en temps sur ses joues, elle devait avoir la bouche en feu, la connaissant…même moi il me fait quelques picotements ce sandwich…je vous laisse donc imaginer le résultat avec ma chère soeurette…

Feather – File moi de l'eau steuplait. Dit-elle, avant de laisser planer un petit silence. J'te déteste.

Me lâcha-t-elle alors que, toujours effondré de rire, je lui passais une bouteille d‘eau à moitié vide, par pitié vous comprenez ?…non ? Ben vous allez bientôt comprendre…Elle me remercia, ce qui, après que j’aille tout de même pu me calmer un peu, me fit reprendre mon rire de plus belle…Vous comprenez toujours pas ?…Mais bon sang vous êtes neuneu ou quoi ?! On l’a tous appris étant enfant après avoir fait notre première expérience de l’épicé : ne JAMAIS, oh grand JAMAIS, boire de l’eau lorsque l’on la bouche en feu -_-…c’est qu’une expression avoir la bouche en feu, y a pas d’incendie réel là-dedans…parce qu’au contraire de l’éteindre ce putain de pseudo incendie, ça devient pire…Bref elle a pas sembler capter tout de suite mais bon j’ai pas vraiment eu le temps de me réjouir plus du geste que venait de faire ma sœur car, d’un coup, j’étais trempé…et ma sœur de dire :

Feather – Oh, excuse moi. Je n'ai vraiment pas fait exprès de t'asperger d'eau, dit-elle avec un sourire en coin.
Ah…ah…ah…très drôle. J’étais complètement trempe espèce de GAAAAAARCE ! (je ne le redirai jamais assez : ma sœur est une garce). Le haut de mon t-shirt c’était plus du tissu avec de l’eau dessus mais plutôt de l’eau avec du tissu dessous…c’est tout dire non ? On voyait même ma peau (cette garce a bien du se rincer l’œil…)…Bon 1-1.…mais j’allais pas en rester là quand même, non ?

Donc qu’est-ce que j’ai fais ?…Ben rien…au début en tout cas, j’ai juste sortit ma baguette, séché la où ma sœur m’avait trempé et dit :

Nostalgie - « Ah…ah…ah…mais c’est d’un drôle ! Tu t’es bien rincé l’œil j’espère ? T’as intérêt parce que ça sera sûrement la dernière chose que tu auras fait de ta vie. »

Et sur ces paroles j’ai, tout simplement, et en profitant de l’effet de surprise, désarmé ma petite sœur, qui se retrouvait donc sans baguette, puis je l’ai fait bondir de quelques mètres de sorte à ce qu’elle soit dans le vide, flottant non loin du rebord de la tour…

Nostalgie - « J’espère que tu as déjà testé un ascenseur petite sœur, ou du moins appris quelque part ce que c’est…sinon…ben tu vas le découvrir directement. »

Sur ce j’ai relâché mon sort et ma sœur est tout simplement…ben tombé du haut de la tour d’Astronomie…Bon je sais bien ce que vous allez me dire…: BRAVO ! BIEN JOUÉ !…mais bon, j’ai quand même re-pointé ma baguette sur elle avant qu’elle ne s’écrase au sol et…ben je lui ai fait faire le chemin inverse, non sans manquer de la faire atterrir brutalement sur le sol de la tour.

Nostalgie - « Bon, tu t’avoues vaincue ou je t’offres un deuxième tour de manège ? »

Lui ai-je dit. Puis je me suis assis tranquillement à côté d’elle, les bras tendu en arrière pour avoir un meilleur appui alors que je regardais les étoiles…soupir…comme c’est romantique….

( Pfff ù_ù )

La fraternité régnait chez les Autenberry ? Foutaises oui ! C'était la guerre, du moins entre Seth et Stefany. Ils avaient beau avoir les même initiales, ça ne voulait pas dire que leur relation était faite d'amour et d'eau fraîche. Parfois, la Gryffondor se demandait bien de quelle façon Emily pouvait le supporter. C'était tout bonnement impossible. Et à peine venait-elle de lui balancer le reste de la bouteille d'eau en pleine figure, celle qu'elle avait avalé précédemment commençait à lui piquer la gorge. Étant donné qu'elle ne mange JAMAIS de piments, comment pouvait-elle savoir que c'était la dernière chose à faire dans ces cas là ? Elle n'allait pas l'avouer et faisait mine de rien alors qu'elle avait l'impression que des pétards explosaient dans sa propre gorge. Insondable. Néanmoins, il fallait avouer que le corps aspergé d'eau de son adorable frère était séduisant. Vous voulez rire ? Jamais elle ne sera attiré ne serait-ce qu'une seule seconde par ce déchet de l'humanité ! Il l'avait sans doute trop écoeuré dans le passé pour qu'elle puisse le considéré plus en tant qu'homme que frère. Pire même, ennemi ? Tout le monde sait pourtant que la « haine » se rapproche de l'amour, et que si elle accorde cette importance à son frère, ce n'est pas pour rien. Bien qu'au fil des jours, ils pourraient se tuer. Et le pire, c'est que ce n'est pas complètement faux. Seth avait l'air de sortir du Lac. Il avait l'air sale. Connaissait-il les bains, ou encore les douches ? On pourrait supposer que non. Stefany aurait bien voulut poster un commentaire, ou plutôt une de ces remarques vexante dont on pourrait se passer, mais son adorable frère prit la parole en premier. Outré, mais sûrement pas moins étonné, mais c'est d'un coup de baguette qu'il effaça les marques. Ce que ça avait du bon d'être sorcier.

« Ah…ah…ah…mais c’est d’un drôle ! Tu t’es bien rincé l’œil j’espère ? T’as intérêt parce que ça sera sûrement la dernière chose que tu auras fait de ta vie. »

Que ce ton ironique lui allait bien. Le voilà qui passait du fou rire à l'intolérance. Ca avait du bon de rétablir le jeu de la situation. L'adolescente ne pouvait cependant pas se retirer ce sourire en coin qu'elle portait suite à ce très bon discours. Surtout lorsqu'il avait dit : « Tu t'es bien rincé l'oeil j'espère ». Le rire failli même l'emporter, mais sa gorge était tel un feu qu'elle n'osait pas même l'ouvrir. Ca aurait été un calvaire que d'oser rétorquer ne serait-ce qu'un mot, une syllabe. Elle usa donc de son souffle habituel, le négligeant totalement. Mais ce fut bref. Le jeune homme brandit sa baguette sur elle pour lui retirer la sienne. Ce sortilège de désarmement était donc très efficace, et très utile. Autenberry le fusilla du regard, intrépide, elle n'eut néanmoins pas le temps d'aller la chercher qu'elle se sentit voler. Mais ce n'était pas serein. Au contraire, son coeur pivota immédiatement. Ce n'était pas comme lorsqu'elle était sur un balais ou dans un tout autre transport. Elle se sentait en toute insécurité par la magie très incomplète, il fallait bien l'avouer, de son très cher frère. Se mordillant la langue, elle s'éclata les fesses sur le sol, provoquant un bruit sourd et alertant peut être le concierge de Poudlard. C'était bien joué tient. Heureuse d'être encore en vie, elle cilla cependant du regard lorsqu'elle remarqua qu'elle était juste à coté de la paroi qui la séparait du vide. Immédiatement, elle fixa son frère qui semblait préparer un truc. Ca ne présageait rien de bon, comme d'habitude. Son regard noir pénétrait celui du jeune homme, mais il ne sembla pas en tenir compte.

« J’espère que tu as déjà testé un ascenseur petite sœur, ou du moins appris quelque part ce que c’est…sinon…ben tu vas le découvrir directement. »

Ok. Elle n'avait décidément pas le choix, il la menait par le bout de la baguette (expression bel et bien vrai), et sans la sienne, elle ne pouvait réagir à ses sorts. Stefany se sentit immédiatement poussé des ailes, ne serait-ce qu'une seconde, elle était en toute plénitude. Mais ce fut bref. Dès qu'elle put apercevoir le vide, elle se sentit chuter, chuter, elle ouvrait la bouche, respirant de longue bouffées d'air. La peur l'emportait, à un tel point qu'elle en oubliait sa douleur de gorge. Le piment lui était sortit de la tête. Elle hurlait, hurlait, de façon à réveiller tout Poudlard. Et imaginez quel prénom elle prononçait ? Ca aurait put être Alexandre, ou bien Emily. Non. C'était Seth. Cependant, ce n'était pas du genre « A l'aideee » mais plutôt « Putain connard fait moins remonter où demain t'es mort ». Aussitôt pensé, aussitôt fait. Il stoppa sa chute à quelques mètre de l'arrivée. Son coeur fit un bond. Puis elle refit le tour en sens inverse. Son coeur allait lâcher, c'était clair et net. Elle vit la tour d'astronomie. Et dès qu'elle se retrouva au dessus, Seth relâcha son sort et elle s'éclata sur le sol de marbre. Un dur silence. Tellement dur qu'on aurait cru du béton. Mais Seth avait toujours son mot à dire.

« Bon, tu t’avoues vaincue ou je t’offres un deuxième tour de manège ? »

Jamais. Jamais. Jamais. Ce n'était pas son genre, et surtout pas avec lui. Elle le fusilla du regard un instant puis se redressa du mieux qu'elle pouvait. Ses membres tremblaient, elle avait du mal à marcher droit et sa tête tourner, comme si elle ressortait d'un grand huit ou pire. Le Rangers version maximale. Elle s'avança vers lui, la main à la bouche. Elle se sentit soudain très mal. Et dès qu'elle fut à coté de lui : l'hécatombe. Elle eut un nouveau haut le coeur, mais ça ne se limita pas à ça. Le goût écoeurant de la gerbe lui montait à la gorge, atterrissant tout droit sur les vêtement et bras nus de Seth. Il l'avait bien cherché, tout le monde sait que Stefany n'est pas une des premières à se rendre dans les manèges à frissons. Elle n'avait pas un corps facile. Honteuse, la fillette se releva. Attrapa la bouteille d'eau et vida le reste de son contenu en recrachant tout de façon à retirer les copeaux qui restaient dans sa bouche. Beurk. Elle fusilla Seth du regard, encore. Et d'un voix cassé, elle commença à prendre la parole.

« Tu devrais voir ta tête. Ca vaut bien un tour de manège suplémentaire. Dommage que ta photo soit pas en bonus. Cependant, je pense que tout Poudlard est debout, et si tu ne veux pas voir débarquer les Professeurs, on devrait se casser gentiment. »

Si le coup du vomi comptait, ils se retrouvaient à 2-2, très bon score, si l'on peut dire. De toute façon, ils sont toujours égalités (les cons). Et dur est le fait de les départager. Rah. Que nous réservent-ils encore ? La nuit est longue, très longue. Et Stefany ne semblait pas voir venir le sommeil, le train de nuit est en retard. La Station d'arrivée de plus en plus lointaine.