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 Etre la Liberté - PV

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Kimberly K. Lockhailn
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Kimberly K. Lockhailn


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MessageSujet: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptySam 24 Fév - 20:44

- Vouala... C'est pas extraordinaire, malheureusement... J'me rattraperai x] . -



Crépuscule, dimanche soir. Une ombre, longue, rapide, solitaire, se profile sur les pavés mal joints du Chemin de Traverse. Silence. Total. Le soleil décline, progressivement, derrière l'imposante façade de Gringotts, et deux ou trois étoiles brillent déjà dans un ciel sans nuages. Magnifique dégradé de rose saumon, d'orangé, de doré sur lesquels le bleu marine intense gagne peu à peu du terrain. Un oiseau passe, au loin, et la quiétude des environs est telle qu'on croirait entendre le froissement de ses plumes à chaque battement d'ailes. Si seulement... Etre identique à cette apparition, s'envoler sans plus d'obligations dans un ciel déchiré entre la lumière et l'obscurité, entre clair et pénombre, à l'image du monde qu'il domine. Et ne penser à rien. Seulement soi-même. Sublime narcissisme, extraordinaire égoïsme parfaitement justifiés. Soupir.
Oui, je voudrais faire partie de ces êtres qui symbolisent la Délivrance. Etre la Liberté.

Kimberly baissa les yeux, le soleil encore persistant malgré la fin d'après-midi bien avancée l'éblouissait. Elle déambulait ici parce qu'elle n'avait rien d'autre à faire, c'était dimanche et elle s'ennuyait profondément. Elle avait l'envie d'être seule, seule avec elle-même et sa conscience. Elle pensait à sa mère, à qui elle n'avait pas fait signe depuis une éternité. Elle pensait à tout et à rien, agréable flot de mots dénués de sens ou de logique qui défilait dans sa tête comme autant d'étoiles filantes dans le ciel de plus en plus noir. Sourire. Tout allait bien, finalement. Pas dans le meilleur des mondes, mais tout allait bien. La jeune femme arpentait sans relâche la longue, longue avenue depuis presque vingt minutes, et marcher sur des pavés secs était devenu inhabituel - la neige était de moins en moins présente et désormais seuls les toits profitaient d'une belle couverture blanche. Le silence devenait inquiétant, étrange. Non qu'il soit très surprenant qu'une rue seulement commerçante soit déserte un dimanche soir, mais l'impression d'être seule au monde était oppressante. Et si... et si l'apocalypse était arrivée ? Et si elle était réellement la dernière, la seule survivante de la fin du monde - ça ne serait pas un fait regrettable, mais enfin... Non. Tu voulais une preuve, ma fille ? En voilà une. Tu es débile, avec tes idées d'apocalypse.

Inconnu - "Dites ! Excusez-moi !"

L'homme avait une voix éraillée, et il semblait à bout de souffle. Kimberly fit volte-face, et se retrouva nez à nez avec le plus beau specimen d'homo sapiens qu'elle avait jamais vu. Une majestuosité naturelle, un regard perçant. De magnifiques yeux bleus, délavés, superbes. Il se dégageait de lui une telle poésie, une aura de puissance mêlée de douceur, et un air mélancolique tellement... indescriptible. Sourire. C'était vraiment un jour bizarre.

Inconu - "Vous avez du feu ?"

Deuxième sourire. Raaaah, calme-toi, ma vieille, t'es vraiment une gamine. Avec un hochement de tête, la Langue-de-Plomb sortit de sa poche un briquet en argent, sculpté et orné de petites moulures, offert par une amie lors de sa septième année à Poudlard. Ce cadeau, c'était une sorte d'affranchissement, le signe que désormais elle pourrait fumer comme elle le voulait sans devoir se cacher dans les recoins de couloirs puisque ses études étaient bel et bien terminées. Kimberly était toujours un peu amusée quand elle se rappelait ces moments, ces sept années entières qu'elle avait passées dans l'école de Sorcellerie. Elle alluma la cigarette de l'inconnu, et rangea l'objet.

Inconnu - "Merci. Merci beaucoup. Bonne soirée."

Avant que l'ancienne Serdaigle ait pu répondre quoi que ce soit, l'homme avait dispau dans une ruelle perpendiculaire. Sous le coup de l'étrange apparition - et de la non moins étrange disparition - elle s'en alluma une aussi. Il faisait complètement nuit, maintenant, et, comme elle était arrivée au bout, elle repartit dans l'autre sens. Elle n'avait plus d'autre notion du temps que grâce au nombre de mégots qu'elle jetait derrière elle. C'est alors que, quatre clopes plus tard, son attention fut attirée par deux éclats bleus particulièrement brillants, un peu en hauteur. Elle sursauta. Bordel, un faucon, ici ! Sous la lune, son pelage d'un blanc à peine grisé brillait d'une façon surnaturelle. Etrangement tranquille. Kimberly sentit quelque chose sous sa semelle. Un mégot. Et ce n'était pas le sien. Smile. Elle continua son chemin, avec enfin une certitude en tête. Et une par jour, ce n'était pas trop. Elle espérait au moins qu'il était déclaré, il aurait été dommage qu'un mec aussi beau ait des ennuis avec le Ministère.
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Alice E. Warldorf
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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptyDim 11 Mar - 23:57

HRP – Ton RP est sublime, dis pas le contraire ! Sinon, désolée pour le retard =). |



On aimerait s'y évader pour toujours, dans ces rêves, remplis de merveilles et d'être inimaginable. Le seul maître est ta propre conscience, tu ne subis pas les autres, tu décides seules de ton futur à travers celui-ci. Nate. Il était toujours là, lui. Dans ses bras, à coté d'un palmier, non loin de Saint Tropez. Rires, et Serena loin, très loin. Olivia ne connaissait pas encore le sort qu'avait réservé le monde à sa meilleure amie ; elle s'en moquait éperdument pour le moment. Cela faisait depuis la fin de sa scolarité qu'elle n'avait pas revenus son amour éternel ; et ce n'était pas plus mal. Car toute ces années perdues se mélangés parmi les paroles de guimauves et les tendresses qui ressemblaient étrangement à celles de ces foutus films où tout n'est que du Bluff. Cette Jenny, elle avait tout gâché aussi ; sale putain. Et le rêve se termina en cauchemar. Les images défilèrent dans la tête de l'ancienne Serdaigle, elles passaient avec rage, haine. Et se déchiraient de par la haine de la jeune Warldorf.

Olive – « SORTEZ ! Sortez de ma tête... »
Exclama-t-elle au réveil.

Elle avait un mal de crâne pas possible, elle voulait les faire tous disparaître, toute ces personnes avec qui elle avait partagé sa misérable vie. Où toutes ces après midi de bases, elle riait pour des choses futiles, où elle chantait, dansait, en toute insouciante, en toute franchise, dans un putain de monde d'hypocrite. Elle était bien trop naïve, en fait. Elle regrettait tout, vraiment. La confiance va au delà de la raison. Olivia songeait, à s'en faire exploser la cervelles, ces pensées futile qui vous encombre l'esprit jusqu'au sommeil prochain. Le soleil se couchait à peine, et la jeune femme avait passé sa journée à dormir ; comme d'habitude. S'en était presque ironique. Elle passait sa vie à sortir n'importe où, à faire la fête avec des personnes qu'elle connaissait à peine (voir pas du tout), et à boire comme si elle avait un trou dans l'estomac (ce qui est peut être le cas). D'ailleurs, elle était où là ? C'était pas dans son immeuble qu'elle partageait avec son Demi-Frère, Aaron, non. C'était, hum... Chez un type ; sans doute. Olive était mal installée, elle avait dormi sur un canapé mal coupé, super moche, et les décorations de l'appartement ressemblaient à celles d'une Rock Star. Ah ah. Ou un Hippie, ça serait encore plus drôle. Imaginez seulement la scène de la veille. La petite Olive qui sort de sa fête, à bout, et qui tombe sur le type tout gentil, il a tellement pitié d'elle qu'il l'héberge. Même pas en rêve. Elle aurait préféré dormir dehors.


Fred – « Ah. Enfin réveillée. »

Silence. L'ancienne Serdaigle n'avait pas entendus les sons qu'avait produit les pas du jeune homme. Elle se tourna, le visage épris d'une fatigue imminente, le maquillage qui dégoulinait sur sa peau pâle, ses cheveux qui s'emmêlaient, et ne laissaient apparaître aucune beauté ; si ce n'est pas le charme naturel. Fred se contenta de sourire, silencieusement. Ses yeux s'enfonçaient dans l'ébène d'Olive. Elle essayait de chercher en lui une infime ressemble entre eux ; rien. On aurait dit un drogué, pire, un junkie des rues. Il était tout jeune, en fait. Quoi, 16, 17 ans, même pas. Un petit morveux, en gros. Olive émit un léger soufflement, elle essaya de se recoiffer, systématiquement, et d'un coup de main répété, elle se retira du mieux qu'elle pouvait son maquillage de la vieille.

Olive – « Ouais, apparemment. »
Silence. « Qu'est ce que je fou là ? »

Je veux tout, tout de suite.

Fred – « Tu te serais vu hier, vomir tes tripes dans les rues de Londres. T'étais à plaindre. Je t'ai pris avec moi. » Il lui tendis la main. « Fred, enchanté. »

Trop poli. Sa voix raisonnée dans la tête de la jeune femme, elle se répétait avec répits le moindre de ses mots. Elle était passée pour une simple paysanne, alors qu'elle faisait partie des personnes les plus riches de Londres. L'une de ces filles les plus sélect, qui ne se laissent pas approcher à moins d'avoir au moins plusieurs millions dans son compte en banque. Et là, elle avait atterrie au dépotoir. Ah ah.

Olive – « Ah ah. Je rentre. »
Fred – « Ok. Ciao. » Dit-il avec un sourire en coin.

Comme s'il avait idée de la revoir... N'espérons pas ! La jeune Warldorf se contenta de se lever, et de froncer les sourcils. Il était gerbant. Transplanage. Elle arriva dans sa salle de bain, en face du miroir. Et elle eut le temps de voir son affreux visage remplit des mauvaises saveurs de la veille. Ah ah. Répugnant. Elle s'arrangea vite fait la face, mit une nouvelle couche de maquillage, ainsi qu'un coup de brosse. Puis elle enfila un autre slim ainsi qu'un haut propre qui ne sentait pas le vomi. Ah ah ; Monde de bourge. Come on, Baby. Re-Transplanage. Olive n'avait même pas fait attention au fait qu'Aaron soit dans l'appartement ou non, elle n'avait pas envie de lui parler, cette fois. Car imaginez la honte, surtout avec lui, s'il apprenait ce qu'il s'était passé la veille. Inimaginable. Vraiment. Elle se retrouva donc au Chemin de Traverse, à vagabonder de droite à gauche, sa main gauche sur son front, du à son mal de tête. Nate était toujours ancré dans ses pensées. Elle ne pouvait... l'oublier. C'était ça, en fait, le hic de l'histoire. Elle se la jouait trop mélo drame américain à la Titanic.

Il n'y avait personne aux alentours, personne. Elle était seule, encore. Elle avait perdus tous ses amis de vus, car elle ne voulait plus les voir. Elle les haïssait presque, elle le pensait, en tout cas. Elle ne pensait qu'à elle, point. Ah ah. Olivia sortie son paquet de cigarette Marlboro, et prit une des dernière survivante, la fourrant dans sa bouche. Ses yeux étaient encore dilatés du au fait qu'elle se réveillait à peine, mais elle y survivrait. Sortant un briquet de sa poche, elle fit jaillir une étincelle, qui se transforma en flamme. Le soleil n'était plus présent depuis bien longtemps, la fraîcheur hantait les lieux, et cette source de chaleur réchauffa les joues de la jeune Warldorf. Silence. Elle tira une longue latte, dans sa solitude. Et ce soir, elle n'irait pas dans une de ces soirées branchés. Elle n'iras pas à celle de Dereck, ou même celle de David, Etc. Elle restera seule, seule avec sa cigarette et sa solitude.

Car la réflexion est une carte. Être la Liberté.
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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptyDim 18 Mar - 14:02

- C'est pas grave. Un peu à la bourre, moi aussi. Et ton RP est superbe. =) -



Vlaff. La Nuit était tombée sur le Chemin de Traverse à la manière d'une chappe de plomb. Définitive. Elle venait de finir d'étendre son manteau noir sur le monde. Vous pouvez toujours crier, pleurer, prier, de toutes vos forces. Elle ne vous lâchera pas. Il régnait en cette heure sombre une de ces ambiances glauques et étranges, une de celles qui vous prennent à la gorge et ne vous laissent pas en paix avant de vous avoir complètement étranglé. Vous êtes pris au piège entre ces immenses griffes acérées. Presque aussi vicieuses et cruelles que vous-même. Un majestueux papillon plus ou moins blanc coincé dans une épaisse et gluante toile d'araignée. Une petite bestiole qui se terre dans son trou à rat parce qu'elle a peur du chasseur et qui finit par crever bêtement de faim et d'anxiété. Pas d'étoiles. Plus d'Espoir, plus de Liberté. Marche et crève sans but, comme un chien, t'es là pour ça. Il ne te reste que tes rêves. Alors dors.

Kimberly ne dormait pas. Elle marchait toujours dans l'avenue, sur les pavés mal joints, entre les maisons tordues dont elle ne distinguait plus que les vagues contours. Le froid s'infiltrait insidieusement, comme un serpent, sous sa cape, sous ses vêtements, dans ses os et venait glacer son cerveau. Elle était comme dans un état second. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi mal, et cela faisait longtemps aussi qu'elle n'avait pas vu d'étoiles. C'était lié, alors. Habituellement, la jeune femme adorait la nuit. Pas ici. Pas maintenant. Respire, encore, tu te sentiras plus vivante. Mais elle n'ingérait que le fumée toxique de sa dix millième clope, les yeux vides, le regard perdu dans le néant puisque de toutes façons elle ne voyait rien. Une petite musique tournait dans sa tête, sans paroles, une mélodie vaguement tristoune qu'elle avait entendu on ne sait où. Mais qui avait décidé de revenir précisément maintenant comme pour accentuer sa migraine. C'est alors que la première sortit. Doucement, presque gentiment, sans prévenir, elle se détacha de sa paupière inférieure et dessina un sillon humide sur sa joue froide. La Langue-de-Plomb ne fit rien pour retenir cette larme. Depuis quand n'avait-elle pas pleuré ? Des mois. Des années. Elle n'était pas du genre démonstrative. Mais ce soir, mais cette nuit, mon Dieu, accordez-moi cette éphémère délivrance. Juste une fois. Elle ouvrit la bouche et murmura, sans s'en rendre compte, spontanément.


Key - « Maitenant, je crois... » Silence. « Je crois que j'aimerais bien qu'il pleuve. »


Exaucée ? Une petite pluie fine, un crachin à vrai dire, se mit à tomber sur le Chemin de Traverse. Kimberly eut envie de sourire à travers ses larmes. Elle n'y arrivait pas, tant pis. Tant mieux. Elle ne savait plus rien. Elle voyait sans voir, elle entendait sans entendre les gouttes d'eau percuter le sol de pierre. Elle avait l'impression de rêver, que c'était là une répercussion de sa propre personne sur son environnement. Elle marchait toujours, frigorifiée. Elle ne claquait pas des dents, mais c'était tout juste. Et sa cigarette s'était éteinte. Tant pis. Elle la jeta derrière elle, sans s'encombrer de réflexions qui lui auraient fait mal à la tête. Mais elle allait mieux, maintenant. L'eau tombée du ciel la lavait de ses soucis, de son mal-être, des conneries qui lui encombraient l'esprit depuis trop longtemps. Cette eau était inespérée, salavtrice, purificatrice. Personne n'aurait pu ressentir cette dernière idée mieux que la jeune femme à ce moment précis. Cela prenait tout son sens. Sourire. Ne pleure plus, ma vieille, tu as l'air d'une gamine. Au coin d'une rue, soudain, un éclair. Une étoffe. Quelqu'un. La solitude s'évanouissait tout à coup comme un rideau qu'on lève.

Une femme, c'était une jeune femme. Son visage, joli - comment ne pas dire le contraire ? - était familier à Kimberly, cette nouvelle venue avait peut-être fait ses études avec elle. On s'en foutait, de toute manière. L'inconnue semblait passablement énervée, mais cette expression ne faisait que rendre plus harmonieux ses traits incroyablement fins. D'elle se dégageait une sûreté de soi et à la fois une vulnérabilité paradoxales. Maintenant qu'elles étaient nez-à-nez, l'ancienne Serdaigle ne pouvait pas l'ignorer. Elle lâcha alors un simple :


Key - « Bonsoir. »

Elle leva la tête vers le ciel. Sans trop savoir pourquoi. La pluie était moins forte, les nuges se dissipaient. Et derrière celui-là, non, elle ne rêvait pas. Ou plutôt, si, justement, elle pouvait rêver maintenant.

Une étoile.
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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptyJeu 5 Avr - 15:33

HRP – Vu que je n'ai plus Internet il m'est difficile de répondre de suite, je me contente d'emprunter le net à des amis >.< , donc encore navrée pour le retard. Et puis, j'ai beaucoup aimé ton RP, très touchant à vrai dire j'apprécie beaucoup le style =).|



Tout se renfermait, tout devenait aussi noir que l'ébène, la nuit s'abatait sur nous comme le jugement dernier, chaque soir à 20h, rien ne nous enlever cette présence inéductable. Une solitude parssemée de charisme, de larmes et de désespoir. On pouvait aimer la vie, rire à n'en plus sentir son estomac, que la nostalgie reviendrait chaque soir. Car tout n'est que mélancolie lorsque l'on se retrouve seul. Olive marchait, en silence, sans avoir de but, elle ne pensait même plus, elle avait trop mal au crâne pour ca, elle se contentait d'aligner un pied devant l'autre répétitivement, suivant la cadence du vent. Ses cheveux virevoltaient, ils fouettaient son visage blanc, ses yeux bleu tel l'océan. Tout n'est qu'éphémère. Un rêve, un futur meilleur ; on s'en lasse vite. Le monde des riches n'est pas aussi captivant, et aussi superbe que le prétende les familles pauvres ou modeste ; on envie toujours les autres sans même connaitre leurs problème. Une musique résonait subtilement en même temps que les cris d'oiseaux, une musique pas inconnue qui la hantait sans cesse... Cette chanson qu'elle chantait avec Nate les jours de pluie, les jours mosardes où elle n'avait que son sourire pour être heureuse, ce sourire qui n'est plus, ce sourire qui s'envole loin et ne reviendra sans doute jamais. L'espoir est un sentiment que l'on oublie peu à peu, car on sait très bien que c'est frivole et enfantin, que malgrès tout, il faut être mature et voir la réalité en face. Etre libre n'est pas suffisant. Kurt le savait, quand il chantait Where dis you sleep last night, il le savait que tout n'était qu'éphémère bon dieu, que tout n'était qu'un chemin sans fin, où le seul raccourcis est la mort. Olive s'écroula au sol en pierre, s'écorchant son jean et sa peau, pleurant à chaude larmes, tel l'océan, elles perlaient sur ses joues pâles.

Olive – « My girl, my girl, don't lie to me... » chantonait-elle doucement en versant toute les larmes de son coeur.

Nate n'était qu'un menteur puéril, il avait dit qu'il serait pourtant toujours là pour elle, à chaque instant, qu'il saurait la retrouver quand tout irait mal. Mais rien, son visage était trop lointain depuis la dernière rencontre d'il y a presque un an... Fatalité de merde. « Je ne veux pas qu'il pleuve... » pensait-elle avec insistance. Mais le destin était contre elle cette nuit là, les nuages s'abatait sur elle, la recouvrant d'une averse insuportable, qui lui faisait tant rappeler cette chanson, encore plus, qui résonait dans sa tête de plus en plus creuse. Olivia tirait sur sa cigarette avec insistance, elle ne se calmait pas pour autant. Elle se rappelait ces après midi passés à deux sous un parapluie, où ils se tenaient la main, où l'amour semblait dépasser le monde. Le seul avantage de cette pluie fougueuse était qu'elle cachait ses larmes, bien que son visage exprimait partiellement son désespoir caché. Le silence emplissait les lieux, la jeune femme tira une latte sur sa cigarette, puis une goutte de pluie l'éteignit, d'un coup. Elle tenta une dizaine de fois de la rallumer, mais à chaque fois que la flamme de son briquet éteincellait, l'eau s'abatait sur celle-ci, ne lui laissant aucune minute de répis. Olive la balanca donc aussi loin que possible le briquet avec, se repliant sur elle même. « My girl, my girl, don't lie to me... Where did you sleep, last night ? »

« Stop, stop. STOP ! » pensait-elle avec insistance en s'agripant à ses cheveux humide, où des gouttes d'eau ruiselaient sur le sol de marbre. Une flaque d'eau était présente à ses pieds, et dès qu'elle vit son visage, la sorcière se figea. Elle était horrible, une femme qui pleure n'est pas belle à voir. Elle cisailla des yeux, et mit ses bras dénudée sur son visage pour sécher ses larmes passagères. La jeune Warldorf se releva, sans peine, et se redressa. Elle avait presque des allures de clocharde, de paysane. Elle marchait sans élégance, elle n'avait pas froid alors qu'elle était en Tee-Shirt. « Tout ce que je ressentais, c'était la faim. » Silence. Olive scrupta ses lèvres avec sa langue, et avala l'eau de pluie amère, ecoeurante. Ses larmes avaient disparues, mais son regard était aussi noir que ses cheveux. Elle ne trouvait pas sa paix, elle n'arrivait pas à être la liberté. Elle se retourna, et apercut qu'elle n'était plus seule désormais. Une jeune femme de son age venait d'entrer dans la rue, elle avait un air familié... Peut être s'étaient-elles déjà vu à Poudlard ? Sans importances. Olive continuait à marcher, avec insouciance, jusqu'à se retrouver nez à nez avec l'inconnue.


Key – « Bonsoir. »

Silence. Olivia releva les yeux, et apercut plus distinctement les traits de la sorcière, ils étaient sublime... tellement naturel, et puis... Quelque chose l'intriguait en elle. La chanson de Nirvana se dissipa au grès du vent, la pluie cessa de battre la cadence avec insistance, elle devint moins forte, les nuages disparaissaient petit à petit, laissant aparaitre des étoiles, une étoile.

Olive – « Bonsoir » répondit-elle avec un maigre sourire.

Cette nuit nous sommes les reines.
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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptyVen 20 Avr - 22:41

- C'est very court, désoulée. -



Kimberly n'arrivait pas complètement à évacuer sa mine défaite. Trop de fatigue, trop de larmes rentrées, trop de tout. Elle avait dans la tête toujours cette musique, cette chanson qui s'amusait à serpenter sournoisement dans sa cervelle. « Where is my mind ? »
Bonne question, d'ailleurs. Elle n'était pas triste, pas exactement. Ce qu'elle ressentait était impossible à exprimer avec des mots. Il aurait fallu un signe, une main qui aurait pris la sienne, un sourire se dessinant sur les visages impassibles. Elle voulait juste être seule, mais elle voulait aussi que cette femme reste ; elle voulait atteindre son paquet de cigarettes encore à moitié plein mais elle avait peur de faire un seul mouvement. Elle avait l'impression d'être dans du coton, un univers ouaté et étouffant. Ou dans du papier à bulles, vous savez, ces trucs qu'on utilise communément pour protéger les objets fragiles et qui finissent par traîner au milieu du salon parce qu'on en a eu marre de jouer avec. Pour une fois, elle ne regardait pas la personne qu'elle avait en face d'elle droit dans les yeux, avec orgueil et méfiance. Son regard vert était fixé sur la main gauche de la jeune femme, sans véritable raison. Ce soir, elle avait peur, merde, lâchez-lui les baskets.

Ce ne fut que quand la Langue-de-Plomb observa fugitivement à nouveau le visage de la nouvelle venue qu'elle remarqua son mince sourire. Oh, minuscule, maigrelet, sans assurance. Mais elle y répondit, tout de même. Pas par politesse, mais parce que c'était ce que lui inspirait tout naturellement cette apparition étrange. Elles ne se connaissaient pas, c'était vrai. Cependant, elle avait eu besoin de rencontrer quelqu'un, n'importe qui, et le fil ténu qu'elle avait tissé avec l'homme de tout à l'heure s'était brisé trop vite, beaucoup trop vite. Clac. Il ne pleuvait plus du tout, la nuit noire s'étayait peu à peu de minuscules points blancs plus ou moins scintillants, l'autre femme portait un T-shirt Chanel. Il était noir, il était simple, mais c'était une authentique création de chez Chanel, comme en témoignait une petite étiquette. Tout d'abord, Kimberly ne se préoccupa pas de ce détail, qu'est-ce qu'elle en avait à foutre du T-shirt des autres ? Et puis, ce n'était pas si rare, finalement, Londres était remplis de bourges et pourquoi pas le Chemin de Traverse ? Mais, par association d'idées, elle pensa à quelqu'un. Quelqu'un en particulier. La blonde releva à nouveau les yeux vers la tête de cette bête de mode. Aucun doute, c'était elle.


Key - « Warldorf ? Olivia Warldorf ? »


Elle ne savait rien d'Olivia, finalement. Quelques années passées ensemble coincées entre une Salle Commune et les professeurs, partageant le sort de nombre d'autres petits Sorciers. Des regards furtifs, cette fille est-elle plus belle que moi, etc. Rien de bien palpitant, elle en avait peur. Kimberly n'avait pas d'opinion arrêtée sur cette jeune femme. Qui était-elle ? Qu'est-ce qu'elle foutait là à cette heure en T-shirt - Chanel en plus, on le saura - ? Pourquoi tirait-elle autant la gueule, était-ce le blues passager de celle qui lui faisait face qui déteignait sur elle ?

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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptyMar 29 Mai - 2:32

HRP – Milles excuses pour le gros retard. |



La pluie s'abattait sur elle, sur sa mine maussade, sur son T-Shirt Chanel, sur son bout du nez, sur ses joues qui avaient été parsemées de larmes il y avait quelques minutes. Olivia n'avait pas perdue sa mélancolie passagère, mais la chanson de Kurt Cobain ne résonnait plus dans sa tête, le prénom de Nate c'était dissipé pour laisser place au visage de l'inconnue qui l'avait interpellée. La sorcière ne restait pas de marbre, elle était trempée jusqu'aux os, et l'eau lui dégoulinait en bas du menton, elle scrutait encore ses lèvres pour en avaler le goût amer de la pluie. A ce moment précis de sa vie : elle était perdue, elle ne savait plus vraiment où elle en était. Qu'est ce que tout ça avait donné ? Elle avait travaillé comme une forcenée pendant sept ans de sa vie à Poudlard pour obtenir un emplois haut classé, et après ? Elle n'avait rien obtenue de plus. Son coeur était aussi lourd qu'une montagne, elle ne daignait plus l'ouvrir. Nate l'avait détruit, craquelé de tous les cotés, puis lui avait volé. C'était comme un cadenas dont lui seul avait la clé, mais qui ne serait jamais déverrouillé. Elle avait trop cru en ses rêves, celui d'une vie commune, une vie à deux, puis à trois lorsque le premier enfant aurait vu le jour. Mais, là, elle se retrouvait en collocation avec son frère (pas que ca la déplaisait, mais elle aurait préféré vivre sa vie de couple). Tout était gâché. Et elle ne pleurait plus, elle laissait l'eau lui dégouliner sur le visage. Elle laissait la nature s'abattre sur elle, comme pour lui faire réaliser ses pêchers les plus enfouis, une mémoire inaccessible.

Mais elle s'en moquait. Elle regardait seulement le visage de cette femme qui se dressait sous ses yeux, un visage qui ne lui était pas inconnus. Elle ne saurait vous dire qui c'était, mais elle y trouvait une ressemble frappante avec une fille de... Poudlard. Elle ne connaissait plus son nom, elle avait tout oublié de cette époque, enfin, non, elle l'avait enfermé volontairement au fin fond de son coeur meurtris. Mais peut être serait-il temps de réaliser certaines choses, Miss Warldorf. Elle cisailla des yeux, alors que la Lune se libérait peu à peu des nuages, la pluie se dissipait petit à petit, pour libérer les étoiles et installer une légère brume. Il ne pleuvait plus. Les flaques étaient la seule preuve, la seule qui démontrait ce qui c'était produit. Et c'étaient aussi les seules qui reflétaient le visage hideux de la jeune sorcière pour l'une des rares fois de sa vie : oui, elle était hideuse. Son piteux état était presque inconcevable. Si son frère la voyait dans un tel état... Il se moquerait d'elle dans les premières loges, mais la consolerait juste après, c'est dans son caractère. Ce doit être une des seules personnes qui la comprenne vraiment... et vice versa.


Key – Warldorf ? Olivia Warldorf ?

Silence. Olive fronça des sourcils, et regarda les traits de son interlocutrices un à un. Elle réfléchissait, au fin fond de sa mémoire, elle avait comme un barrière qui l'empêchait de s'y rendre, mais elle voulait... savoir. Même si cela n'était l'histoire que d'un simple prénom, d'un simple nom. Même si deux mots inutiles lui rappelleront l'intégral passé de ses études, elle s'en moquait. A ce moment là, l'ancienne Serdaigle n'avait qu'un seul but... Connaître son amie de nuit, connaître...

Olive – Lockhailn ? Kimberly ?

Elle en était sure maintenant. Cette fille avait passé toute ses années scolaire avec Olive. Ces deux dernières avaient vécue dans le même dortoirs durant sept ans, assistés au même cours, tout en mangeant à la même table, et quelque fois même à coté. Mais aussi étrange que cela peut l'être, jamais elles ne s'était réellement adressée la parole. Elles ne se connaissaient que de vue. Olivia était quelqu'un de généralement sociable, mais qui n'allait pas vraiment vers les autres. Elle avait sa petite bande à elle, et ça lui suffisait amplement. Et, parfois, quand les autres tentaient de l'approcher, elle pouvait devenir méprisante, froide, voir totalement Serpy (oui oui, c'était possible). C'était l'influence de Nate ? Non, elle avait toujours été comme ça. Le « pouvoir » lui montait facilement à la tête. Kimberly, elle, ne lui avait jamais adressé un mot, Olivia idem. Enfin, cette nuit là, tout était révolu... On pouvait changer le passer. Et oublier une nouvelle fois toute les images qui défilaient dans la tête de la jeune Warldorf. Elle en avait assez. Tout ceci n'était pas bon pour elle, comme pour les autres. Adieu Owen Nathaniel... Tu n'existes plus (Mouais, j'y crois pas trop).

L'ancienne Serdaigle leva la tête vers le ciel, acquiesça un sourire à sa rencontre intégrale avec la Lune. Les nuages disparaissaient petit à petit, et peut être que maintenant... elle pourrait. Elle pourrait enfin s'en fumer une tranquille. Peut être que la pluie ne s'abattra plus sur elle pour lui rappeler cette chanson qu'elle se devait d'oublier. Cette chanson qui ne servait à rien en fin de compte. Car Kurt Cobain était mort, ses souvenirs avec.

Olive sortit son paquet de cigarette, en mis une à sa bouche, et rechercha son briquet... et merde ! Elle l'avait jeté par terre juste avant l'arrivée de l'ancienne Serdaigle. Hum. De plus, suite à ca, ses habits étaient légèrement déchirés et humidifiés. Elle avait l'air de quoi avec un haut Chanel noir trempée ? Et un jean diesel déchiré (c'était possible?) ? De rien. De toute façon, au naturel, elle ne ressemblait à rien, à rien d'autre qu'une fille normale, qui pourrait sortir des rues. Elle se retourna donc, fit trois pas, et se baissa pour ramasser son briquet, elle alluma sa cigarette, respirant une longue bouffée, et recracha la fumée. Elle était bien. Kurt my love, good bye. Elle tendit le paquet à Kimberly.


Olive –
Tu veux ?


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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptyDim 10 Juin - 0:15

Juste après avoir parlé, rompant ainsi le silence feutré qui s'était à nouveau emparé des deux jeunes femmes, Kimberly vit Olivia froncer les sourcils. Intriguée. Il faut dire que la Langue-de-Plomb avait la mémoire des visages, elle avait toujours été très observatrice. Mais, pour une autre personne, la vue d'un individu beaucoup plus agé que lors de leur dernière rencontre, et dans le noir de surcroît, ne devait pas être très éloquente. De toute façon, peu importait. Tout cela était ridicule, elle ne voyait vraiment pas pourquoi elle restait plantée là à regarder quelqu'un qu'elle ne connaissait qu'à peine et qu'elle venait de croiser par hasard sur le Chemin de Traverse au beau milieu de la nuit. Mais, tout à coup, dans les manches trop longues de sa robe de Sorcière noire, Kimberly serra les poings. Très fort. Elle sentit ses ongles durs s'enfoncer dans la chair de ses paumes vulnérables. Il fallait qu'Olivia se souvienne d'elle, c'était indispensable. Elle reporta son attention sur les traits concentrés et parfaits de son ancienne camarade de classe, sans aucune expression. Un besoin viscéral d'attention s'emparait d'elle tout à coup, elle ne devait pas repartir toute seule sans quoi le néant sans couleur qui s'ouvrait au-dessus d'elle ne la recracherait jamais. Soudain, quelques mots freinèrent la course inexorable des profondeurs abbyssales de la nuit, et, puisqu'elle n'était pas abandonnée, l'ancienne Serdaigle relâcha son étreinte absurde.

Olive - « Lockhailn ? Kimberly ? »

Kimberly, dérogeant à la règle tacite qu'elle s'était imposée, ne cacha pas ses sentiments et ouvrit de grands yeux étonnés. Sincères. Elle remarqua que, sous le scintillement divin des étoiles, même avec les coulées de maquillage sur ses joues creuses, sa bouche tordue par la mélancolie et les cheveux emmêlés, Olivia était sublime. Elle avait l'air d'un ange. Si bien que ça n'aurait pas étonné la jeune Sorcière de voir de grandes ailes blanches lui pousser dans le dos. Sous son front tout barbouillé de crayon et de fond de teint, la nouvelle venue semblait avoir des pensées agitées. En la voyant ainsi, Key songea qu'elles deux avaient été durant des années comme sur deux orbites différentes. Elles gravitaient autour de la planète Poudlard, et, pendant sept ans, elles s'étaient débrouillées pour se frôler parfois mais sans jamais entrer en collision. Elle cilla. Ses yeux étaient trop secs, et les lentilles de contact qu'elle portait lui faisaient mal. Elle cligna des yeux, encore et encore, jusqu'à les sentir s'humidifier. Une larme finit par couler sur sa joue pâle. La jeune femme la laissa couler en espérant qu'Olivia ne la verrait pas. Olivia, justement, sortait une cigarette de son paquet vaguement mouillé. Après quoi, elle fit quelques pas pour ramasser un briquet, par terre. Qu'est-ce qu'il faisait là ? L'ancienne Serdaigle n'avait pas l'impression de l'avoir vu tomber, alors quoi ? L'autre l'avait jeté ? Aucune importance. L'essentiel était que Warldorf avait des provisions, et qu'elle se proposait de le partager. D'un hochement de tête, Kimberly accepta la clope, et l'approcha de la flamme de son propre briquet. En espérant qu'elle s'allume... la pluie n'avait pas dû arranger les choses. Bingo. Sauvée, ça marchait. Elle tira une logue bouffée, qu'elle recracha aussitôt, le visage levé vers les étoiles. Baignée par les lumières nocturnes, regardant les volutes de fumée décrire de magnifiques courbes au-dessus d'elle, elle comprit soudain ce qu'était la félicité.

Elle eut un sourire pour Olivia. Quand elle parla, ce fut plus un souffle rauque qu'autre chose.


Key - « Merci. »

Et maintenant, quoi ? Elle allait lui demander ce qu'elle était devenue ? La féliciter pour son boulot ? La questionner alors qu'elle s'en foutait ? T'es mariée, t'as des gosses, un chien, une maison ? N'importe quoi ! Des débilités courtoises mais inutiles et chiantes à un point... Soupir. Une autre musique tournait à présent dans sa tête, il s'agissait cette fois de la chanson d'ouverture de la cérémonie des répartitions qu'avait chantée le Choixpeau pour sa septième année. Elle s'en souvenait toujours. Alors, inconsciemment, Kimberly commença tout doucement à fredonner la mélodie lente et si familière.
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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptyMer 13 Juin - 20:40

HRP – Voilà, excuse pour le petit retard =). Et j'ai fini ton Kit ;). |



C'était pas vraiment évident, pourtant, elles étaient de deux camps ennemis. Elles discutaient, échangeaient quelques mots futiles, mais ne se doutaient de rien. Olivia n'était que depuis récemment chez les Angels of Death et ne pouvait penser que Kimberly avait rejoint ce camp bien avant elle et qu'elle soit maintenant désignée comme une « traîtresse ». Elle ne savait pas : et tant mieux. Cela leur permettait de rester ensemble sans qu'on puisse y trouver quelque chose de... suspect. Et si Raven avait quelque chose à redire, il le ferait, et Warldorf ne se gênerait pas pour exposer son plus humble avis. Elle était ainsi, et puis, elle n'avait peur de personne, encore moins de lui. Si elle avait rejoint ce clan c'était plus pour elle même que les autres, encore moins leur chef. C'était ainsi, point. Et que venait faire cette histoire entre les deux jeunes femmes ? Si un clan détruisait tout, où allait le monde ? Le vent frais les harcelaient sans cesse, et c'était largement suffisant. Nate était partis au loin, Olivia n'y penserait plus ce soir là. Elle voulait juste rêver une nuit, rester elle même, et ne plus avoir à se prendre la tête avec des espérances qui ne seraient jamais exhaussées. L'euphorie des retrouvailles ne serait pas aussi gracieuse qu'elle le désirait. Mais tant pis. La sorcière tira une barre sur sa cigarette en tendant toujours son paquet vers son ancienne camarade. Elle avait beaucoup changée, mais ses traits restaient attrayant, on la reconnaissait facilement. Olivia se trouvait presque stupide de ne pas avoir deviné directement tellement c'était flagrant. Elle était sublime, et lorsqu'elle hocha la tête pour accepter une clope qu'elle lui offrait, Olive ne put s'empêcher d'acquiescer un sourire sympathique. Vivre de Marlboro, d'amour et d'eau fraîche, et croire que ça suffit.

Key – Merci.

Elle se servit, et l'ancienne Serdaigle remit son paquet humide dans sa poche inondée. Elle s'en fichait, avec tout l'argent qu'elle avait elle pouvait très bien s'en racheter trente six milles demain. Mais un suffirait, je pense. Un silence régna pendant que les deux femmes se contentaient de fumer leur cigarette. L'odeur se propageait de plus en plus, sur les paroies humides cela s'imprégnaient, créant une ambiance maussade, presque sombre. Kimberly commença à siffloter une musique, et cette dernière ne lui était pas inconnu. Poudlard lui revenait en tête, oui, effectivement, c'était lors de sa septième année : Le banquet. Le résultat d'une année de travail du Choixpeau, en même temps, il foutait rien d'autre. Il devait sans doute s'ennuyer, mais on allait pas le plaindre. Olivia prit petit à petit le rythme de la mélodie et en regardant le ciel qui était couvert de nuage elle commença elle aussi à siffloter petit à petit certains passages. Elle ne s'en rappelait pas entièrement, il faut dire qu'elle a eu sept versions et qu'elles se ressemblaient beaucoup. Bref. Warldorf cessa le manège, cherchant quelque chose de plus intéressant à dire. Mais que dalle. Elle avait juste un peu froid, en Tee-Shirt ainsi qu'en jean mouillé intégralement. Elle ne voulait pas rentrer chez elle, et d'un coté, voulais rester avec cette femme qu'elle connaissait à peine. Ca pouvait paraître absurde, elle ne comprenait pas elle même. Mais tant pis. Elle suivait cette volonté qui ne lui était pourtant pas propre. Elle arrêta de siffloter, et pris la parole.

Libertine – Ca te dis de se prendre une chambre au Chaudron Baveur ?

C'était une idée comme une autre, mais elle s'imaginait bien dans une chambre chaude, bien propre, en première classe (ou pas), avec un café chaud dans les mains. Rien que le fait d'y pensait la réchauffait et lui donnait des pensées positives. Elles pourraient aussi se regarder un film en fumant une cigarette une nouvelle fois. Le gérant vendait sûrement des paquets comme majoritairement des bars en ce moment. Alors pourquoi pas ? De plus, elle se voyait bien dans un bon bain, avec plein de mousse pour se débarrasser de toute cette crasse qui lui recouvrait le corps depuis que la pluie avaient commencé son oppressante attaque. Fermer les yeux était bien, mais il ne fallait pas trop rêver et céder à la tentation. Peut être que Kimberly préférait rester ici, à regarder ce semblant d'étoile qui n'était plus depuis que les nuages étaient arrivés en masse. La sorcière mit une nouvelle fois la cigarette à ses lèvres, inspira un souffle de fumé qui se propagea dans ses poumons toujours jeunes, et la recracha qu'après quelques secondes, en forme de rond. Elle s'amusait souvent à ce genre d'enfantillage. Elle avait passé tellement de temps à « apprendre » alors qu'en fait, c'était super simple, qu'elle ne pouvait s'empêcher de s'amuser. Oui : c'était amusant, ça occupait un peu de temps en temps. En même temps, quand on fume, on a forcément du temps à perdre.
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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptySam 16 Juin - 1:11

[HJ : Merci encore pour le kit. :wub: Et tu parles d'un retard. XD]



L'Espérance. Plus qu'un sentiment, plus qu'une qualité, et même plus qu'un état d'esprit. Un moyen essentiel de subsistance. L'Espérance, c'est se réveiller le matin et souhaiter que le ciel soit bleu. L'Espérance, c'est Carpe Diem, c'est faire que chaque instant se prolonge à l'infini dans la moindre parcelle de notre coeur tout en songeant que l'avenir sera encore meilleur. L'Espérance, c'est savoir que le pire est derrière nous, c'est regarder les papillons voler et se sentir vivant. Enfin, l'Espérance, c'est s'endormir le soir, la pluie martelant les volets clos, et se dire que demain, que demain il fera beau. Et que si ce n'est pas le cas, ce sera pour après-demain. Plus importante que l'Amour, que l'Amitié et que tous ces sentiments nobles qu'on peut se permettre d'écrire avec une majuscule parce qu'ils le méritent bien. La Vie en elle-même. La nuit, chaque être humain est comme un funambule qui traverse le ciel noir. Tombera, tombera pas ? L'essentiel, quand le soleil n'est plus, quand les nuages viennent manger les étoiles et dévorer la lune, c'est de ne pas vaciller. Et, c'était décidé, Kimberly ne vacillerait pas. Pas maintenant.

Les deux jeunes femmes sifflotaient gaiement, comme les Sept Nains rentrant du boulot - enfin presque. Non. En fait, ce n'était pas gai du tout. Cette mélopée qui s'élevait dans l'infini ténébreux accompagné par la fumée de cigarettes avait quelque chose de spectral et de cristallin à la fois. C'étaient la nostalgie et la tristesse personnifiées. La jeune femme sentait qu'elle n'avait pas assez pleuré. Malgré tout elle réussit à bloquer là, dans sa gorge glacée, la grosse boule qui était montée tellement vite et complètement à l'improviste. Juste à temps. Avec une certaine tendresse, Kimberly repensa au Choixpeau. Il devait être encore là-haut, tout là-haut sur son armoire. Dans le bureau de... Mademoiselle Harada ? Quelque chose comme ça. Une femme, si jeune, et japonaise de surcroît, directrice de Poudlard : ça ne s'était jamais vu auparavant. Elle devait être particulièrement intelligente, et motivée aussi. La Langue-de-Plomb frissona, et ressera les pans de sa cape autour de ses épaules tremblantes. L'horloge sur la façade de Gringotts annonçait minuit moins le quart. Super. Sans trop savoir pourquoi, Key adorait cette heure.


Libertine – « Ca te dit de se prendre une chambre au Chaudron Baveur ? »

L'ancienne Serdaigle recouvrit son visage habituel. Les yeux froids comme des billes de verre.La bouche pareille à une ligne droite. Les sourcils légèrement arqués. Il était absolument impossible de savoir ce qu'elle pensait, et pourtant, ça bouillonait là-dedans. Commençons par le tutoiement. Inopiné, inattendu au premier abord. Et pourtant, la jeune femme se rendit vite compte que le vouvoiement eût été un peu obséquieux. Et puis, concéda-t-elle, elles étaient embarquées dans le même bateau, par un hasard aussi hasardeux - au moins, il remplissait bien son boulot, celui-là - qu'extraordinaire. Mais une chambre... ? Toutes les deux ? Bon. Il faut rappeler que notre principale intéressée était un peu... Comment dire. Pas coincée, mais assez sèche. En fait, on lui avait toujours appris à rentrer ses sentiments, et à ne pas faire des bêtises. Ceci étant contre sa nature, si la première consigne avait bien marché, le résultat de la seconde était un peu bancal. Alors, à force d'intérioriser et de se contrôler, ça explosait à l'intérieur et ses pensées devenaient carrément fantasques, voire surréalistes. Mais ce soir, elle était relativement calme. D'abord, elle pensa à la connotation non négligeable qu'avait le fait de prendre une chambre dans un hôtel, à deux. Mais, rien qu'à voir Olivia, Kimberly savait qu'elle n'avait pas ce genre d'intentions. Et merde quoi, elle grelottait là dehors. Elle n'était pas contre un café noir brûlant, une couverture et un feu de cheminée. Etait-ce trop demander ? Elle plongea son regard artificiellement vert dans celui de la demoiselle d'en face.

Key - « D'accord. »

Elle tira une dernière bouffée de sa cigarette, et lâcha le mégot avant de l'écraser du pied droit. Le Chaudron Baveur était de l'autre côté du Chemin de Traverse, et la jeune femme était trop crevée pour marcher presque un kilomètre. Elle devinait qu'Olivia était dans le même état. Une seule solution : transplaner. Kimberly n'aimait pas trop ça, mais bon. C'était essentiel, après tout. Alors, sans trop savoir pourquoi, elle mit sa main dans celle, glacée, de son ancienne camarade d'école. Et, malgré ses doigts gelés, celle-ci apporta à la Langue-de-Plomb tout le réconfort dont elle avait besoin en cet instant précis.

Key - « On y va ? »
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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptySam 16 Juin - 5:41

HRP – De rien :). J'aime beaucoup ton RP (L). Et il faudrait qu'on cause sur MSN j'ai quelque chose à dire qui pourrait peut être t'interesser :hehe: |


Si le rire rime avec la dépression. Si la vie rime avec les larmes. Si chialer rime avec la survie. Si fumer rime avec l'oublie. Où on va ? Marcher pour ne plus s'arrêter, sentir ses pieds se congeler, clouer aux sol refusant d'avancer un pas de plus, se voir ruisselant de larmes et quelques minutes après acquiescer un rire nerveux, se sentir libre alors qu'on a plus le choix, se croire supérieur alors qu'on est en bas de l'échelle, se croire humain jusqu'au bout. Lorsqu'on rêve, on imagine, on espère, on se forge une image irréelle qui nous plairait : mais on est jamais satisfait. La vie se tient sur un bout de ficelle, et pourtant, on fait tout pour la torde, ou mieux (pire) : la couper. Fumer en est la preuve. Produit inventé depuis des lustres, et pourtant, toujours consommé alors que sur chaque paquet on peut lire clairement « FUMER TUE ». La tentation vers l'interdit attire les autres sans même qu'on s'en rende compte. Au départ, on fait ça pour soi, pour se prouver qu'on est là, qu'on est vivant, ou encore pour plaire aux autres. Pourtant, au final : on est tous perdant. Olive s'en rendait compte. La liberté n'était pas à elle, elle n'était pas à Libertine. Pleurer ne rimait à rien, se cacher encore moins, en fait, l'ultime alternative était de continuer en gardant les émotions qui paraissaient heureuse. S'accrocher à n'importe quoi, n'importe qui qui pourrait aider. Même les inconnus. Des inconnus qui pourraient devenir des amis, des petits amis, des potes, des connaissances, des contacts, etc. Warldorf tirait toujours sur cette cigarette, elle tirait sur sa mort, elle se suicidait comme Taylor lors de sa schizophrénie hâtive dans Fight Club. Elle était maître mais ne comprenait rien. Se laisser aller, vivre sans penser, continuer un chemin qu'on a pas en tête est parfois dangereux. Penser qu'on a toute la vie devant nous et se rendre compte que dix-huit années se sont déjà écoulées sans qu'on ait eu le temps de tout analyser. Une vie est trop courte, et on passe notre temps à la gâcher. Profitons d'une nuit au Chaudron Baveur pour se laisser aller. De suite. Entre fille, comme avant, soirées pyjama en tout genre, films ou encore jeux de sociétés autour d'un grand bol de lait qui se transformerait en café chaud.

Key – D'accord.

Silence. Minuit moins le quart, une bonne heure. Olive scruta le ciel, et essaya d'y trouver ne serait ce qu'un semblant d'étoiles, mais rien, que dalle. Elles étaient seule au milieu d'un paysage noir, sans magie. Le jour et la nuit sont deux choses réellement paradoxales, et dans tous les points. La féerie du Chemin de Traverse se trouvait qu'en journée, la nuit, c'était trop semblable à l'Allée des Embrumes. Oui, Olive s'y était déjà rendue, quoi de plus normal pour une Mage Noire ? Même si elle n'était pas une fanatique, elle se devait bien de se tenir au courant des dernières nouvelles. Surtout que là-bas, on a tous les derniers « potins » en ce qui concerne les choses sérieuses, si vous voyez de quoi je veux parler. Silence. Quand on analysait l'endroit où elles se trouvaient vis a vis de leur prochaine destination, il y avait au moins quinze voir trente minutes de marche. Olive n'en avait pas le courage, pas maintenant. Elle voulait juste se sentir voler à travers les nuages. Pas un portoloin, c'était trop agressif, et puis... introuvable en plein milieu de la nuit pour un voyage si futile. Non, le plus simple était de transplaner. La jeune femme était une adepte de cette pratique qu'elle employait souvent, très souvent. Les mots flemmarde et sorcière s'accordent. Kimberly jeta le mégot au sol, et Olive fit de même en l'écrasant à son tour de son pied gauche. Elle cisailla des yeux lorsqu'elle sentit une main frôler la sienne pour la lui prendre. Elle tourna son regard. C'était... surprenant. Mais elle n'allait pas non plus se plaindre de cette chaleur qui lui réchauffait le coeur et qui lui apportait tout le soutient dont elle avait besoin. Warldorf se redressa et plongea ses yeux bleu d'eau dans ceux de son ancienne camarade, tout comme elle.

Key – On y va ?

Warldorf acquiesça d'un signe de tête : C'était partit. Dès que Kimberley prononça ces mots, Olivia fermât les yeux, oubliant cette rue malsaine qu'elle avait fréquentée ainsi que ses larmes. Elle tournait la page. Avec la chaleur présente dans la paume de sa main : elle pouvait y arriver. Elle le devait. Elles le devaient ensemble, même. Car les deux sorcières étaient dans le même état d'esprit. Olive sentit son corps s'envoler lorsqu'elle démarra la Transplanation. C'était toujours aussi... agréable. De se sentir décoller du sol durant une fraction de seconde, et juste après se laisser envoûter par le nouveau lieu où on avait atterrit. Le Chaudron Baveur. Le bruit titilla les oreilles de la sorcières avec une sonorité élevé. Les « alcooliques anonymes sorciers » étaient tous au rendez vous avec une mine désolante. Olivia n'y fit pas attention elle gardant toujours sa main dans celle de son amie et la dirigea vers le gérant de façon à éviter les vieux puants l'alcool qui s'approchaient pour les accoster. Normal, deux beautés pareilles. La sorcière se pinça les lèvres, avançant aussi vite qu'elle pouvait en se frayant un passage entre les corps. C'était limite si elles ne se recevaient pas de la Birreaubeurre en pleine figure. Déjà que Olive n'était pas très présentable et qu'elle faisait preuve d'un grand courage pour oser se présenter comme ça, si en plus on la dégueulassait davantage : qu'ils se préparent aux pires souffrances. Et ce n'est pas de l'ironie. Puis le gérant fut à porté de vue, Olive lui fit un signe de main pour qu'il approche parce qu'elles se retrouvaient littéralement bloquées. Même pas un quart de minute s'écroula avant qu'il soit à quelques centimètre d'elle. Rapide.

Gérant – Bonjour. Vous désirez ?
Libertine – Bonsoir. Votre meilleure chambre pour deux personnes. Et puis... un café pour moi. Un café bien chaud, précisa-t-elle en se tournant ensuite vers son amie. Kimberly, tu veux quelque chose ?

Et ce n'est que le commencement.
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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptyMar 19 Juin - 1:32

[HJ : Hiii hiii ça va être rigolooo <3]



Le Transplanage. Tout une histoire d'amour entre Kimberly et lui. Suis-moi, je te fuis, fuis-moi, je te suis. La jeune femme avait toujours été exceptionnellement douée pour ce type de déplacement : dès le deuxième essai, elle avait réussi à bouger - en entier, sans rien y laisser, pas même un cheveu - de l'autre côté de la Grande Salle. Cependant, elle avait toujours détesté la sensation glacée que lui procurait ce CLAC pourtant si pratique. Elle ne supportait pas de sentir ses entrailles tournoyer en elle comme un milk-shake dans son mixer. Chaque fois que son coeur s'envolait pour aller se coincer dans sa gorge, et que ses intestins jouaient au hoola-hoop avec ses poumons, elle serrait les dents et plissait les yeux. Et puis, il y avait cette impression déroutante, qui ne durait qu'un dixième de seconde mais qui était bel et bien là : celle de traverser un néant sans fond. Un espèce de tourbillon noir, mais qui ne tourbillonerait pas, le vide total, intersidéral, sans étoiles, ni lune, ni Olivia pour lui tenir la main. Quand, en transplanant, elle passait dans cet endroit qui n'en était d'ailleurs pas un, elle aurait eu beau être au milieu de cinq cents personnes effectuant le même mouvement, elle n'en serait pas moins seule. Irrémédiablement seule. Kimberly trouvait que cette histoire de téléportation ressemblait beaucoup à la Mort.

Les deux jeunes femmes atterrirent à l'intérieur du Chaudron Baveur, juste devant la porte d'entrée. Remarquez, à cette heure-ci, pas grand monde n'entrait, ce qui en faisait par définition une porte de sortie. Et la faune grognant et gigotant qui peuplait l'auberge semblait se trouver là depuis un bon bout de temps. Ce n'étaient que soûlards titubant, se grattant le torse, le ventre, ou plus bas sans retenue, ne cachant pas leurs bâillements intempestifs et leurs hurlements bestiaux. La plupart en étaient au stade où l'alcool ne rend plus heureux, ni fêtard, mais complètement barge, inconscient et violent. De sa main libre - car elle et Olivia ne s'étaient pas lâchées - , elle serra sa baguette à l'intérieur de sa cape, pour se rassurer. Les occupants nocturnes du Chaudron Baveur étaient la lie pourrissante d'un monde mitigé dont les deux demoiselles étaient, entre autres, les principales bénéficiaires. Et le patron, lui, se situait juste au milieu de cette échelle sociale très... alcoolique. Traversant l'assemblée d'outres à bière, qui s'étaient arrêtés de hurler des inepties pour chuchoter à propos de Kimberly et d'Olivia, celui-ci fondit droit sur elles avec un petit sourire, comme un aigle qui repère sa proie. Et deux clientes pour la nuit. Il ne se trompait pas.


Gérant – « Bonjour. Vous désirez ? »
Libertine – « Bonsoir. Votre meilleure chambre pour deux personnes. Et puis... un café pour moi. Un café bien chaud. Kimberly, tu veux quelque chose ? »

Et comment ! Un peu, qu'elle voulait quelque chose. La Langue-de-Plomb se rapprocha du bonhomme. Il était particulièrement laid, et trapu, mais puait moins que ses clients. Elle le dépassait d'une bonne tête : il était en position d'infériorité.

Key - « Un café aussi. Noir. » Elle se pencha sur lui et planta sa bouche à cinq centimètres de son oreille gauche. « Si je vois une once de sucre ou de lait dans ma tasse... je vous préviens, vous passerez le reste de votre vie à boire du jus de citrouille par intra-veineuse. Vous aimez les chambres de Ste Mangouste ? »

L'ancienne Serdaigle recula un peu, sonda le regard du patron avant de chercher une quelconque approbation dans celui d'Olivia. Balayant de ses yeux la salle comble qui avait repris bagarres et concours de qui-descendrait-le-plus-vite-les-six-bouteilles-de-Biéraubeurre, elle toussota et reprit :

Key - « Vous apporterez les cafés dans la chambre, bien sûr..»
Gérant – « Bien sûr, mesdemoiselles. Maintenant, si vous voulez bien me suivre... je vais vous montrer vos appartements. »

Kimberly savait pertinemment que ce type se moquait d'elles en se montrant pareillement obséquieux. Mais elle ne pouvait tout de même pas le menacer parce qu'il avait été trop poli. Les trois Sorciers montèrent à la queue-leu-leu dans un étroit escalier en colimaçon, directement taillé dans la pierre brute qui composait le bâtiment. Il n'ya avait qu'un palier, à l'étage, avec trois chambres. De l'une d'elles s'échappait un ronflement gras et sonore. Les deux autres semblaient inoccupées. Le petit homme leur ouvrit la porte du milieu et les invita à entrer avec un sourire et un moulinet du bras. Après quoi, il leur baragouina quelque chose à propos des consommations et de dix minutes à attendre, et sortit de la pièce en parlant tout seul. La chambre était relativement petite, mais le lit à deux places, qui occupait la plus grande partie de l'espace, était immense. Une petite chaise branlante était casée dans un coin, sous la fenêtre aux volets ouverts. Super. Avec un petit soupir de soulagement, la jeuen femme se laissa tomber sur le lit.
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Alice E. Warldorf
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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptyMer 20 Juin - 8:43

HRP – Tu l'as dis =P. |


L'attente. Le bruit qui pétille les oreilles et qui donne envie de tout foutre en l'air. Prendre une bièreaubeurre et se laisse s'envoler jusqu'au petit matin. Se sentir voler, planer, ne plus rien penser. Mais lorsqu'on sait qu'au petit matin on sent son crâne faire une « overdose », on s'y résigne facilement. Le coma éthylique, elle l'avait connue deux fois, pas trois. Olivia se contentait donc d'attendre, toujours ce verbe qui ne lui procurait aucun besoin, mais qui pourtant, lui donnait une légère tendance agréable. Pour une fois, ce n'était pas elle qui se laissait désirée. Sauf que Kimberly semblait avoir fait son choix. Sans doute était-ce le regard ou bien encore le visage hideux du personnage qui s'offrait à elles qui la déstabilisait. De toute façon, elles étaient entourées de... Troll. Exactement. De gros déchets qui ne mériteraient même pas de les regarder ne serais-ce qu'une seule seconde. L'odeur de l'alcool et de la fumée se mélangeaient, créant une forte poisse, présage de crasse. C'était invivable. Olive était impatiente de se rendre dans la chambre qui allait leur être confiée.

Key – Un café aussi. Noir.

Bon choix. Kimberly se pencha prêt de son interlocuteur jusqu'à atteindre son oreille et lui glissa quelques mots discrètement. Olive n'entendait rien, et elle aurait bien voulut. Mais le bouquant que faisait les gens autour d'elle ne lui permettait pas. Elle en pouvait plus. De plus, lorsqu'elle se retira, le gérant faisait une mine à se renverser par terre. Vraiment pitoyables. Ce devait être des propos très alléchant. Enfin, façon de parler. Olivier se comprenait. Elle se mordilla la lèvre inférieure, puis la scruta avec sa langue. C'était sa façon de dire : « C'est bon ? T'as analysé pauvre mec ? » Apparemment, non, ce n'était pas le cas. Il a fallut que Kimberly reprenne la parole pour faire réagir le pauvre escargot sur patte.

Key – Vous apporterez les cafés dans la chambre, bien sûr..
Gérant – Bien sûr, mesdemoiselles. Maintenant, si vous voulez bien me suivre... je vais vous montrer vos appartements.


Silence. Olivia se décala de quelques centimètre pour qu'il puisse passer. Il était tellement en sur-poids qu'il du se faire déplacer une femme (qui était vraiment dans un sale état) de sa chaise. Et elle hurlait, hurlait « Malotru ! Rendez-moi Jack ! Rendez-le moi ! Voleuuuur ! » Elle l'agrippait au cou. Une cigarette à la main elle ne manquait pas de le brûler de temps en temps. Puis vint la bagarre. Cette histoire créa un trouble dans le bar – comme tous les soirs. Le gérant ne mit pas trente ans à sortir de ce lot de sorcier, et Olive et Kimberly étaient déjà tirées d'affaire. En même temps, elles étaient « clean », elles, elles ne buvaient pas pendant leurs heures de travail, elles, même si, cette nuit là, elles n'étaient pas en mission pour le Ministère. Une cigarette vola au plafond pour atterrir aux pieds de Warldorf. Cette dernière l'écrasa, cramant le vieux parquet (qui n'était vraiment pas neuf), puis interpella une nouvelle fois le gérant.

Libertine – Oh. J'oubliais. Amenez-nous deux paquets de cigarettes aussi. Des Marlboro, dit-elle en insistant bien sur la marque.
Gérant – Je vous amènerait ça.

C'était très important, la marque. Olivia ne pouvait pas vivre sans la marque. Un monde sans marque ne pouvait exister. Car c'était... la marque. Tout ce qui était cher était beau, tout ce qui venait de sortir était classe, tout ce que vous ne pouvez acheter mais elle si était sublime. Sauf que, les Marlboro, c'était (un peu trop à son goût) rependu. Peut être qu'elle devrait dire à son père d'acheter l'usine pour augmenter les prix et qu'elle seule puisse en avoir ? Ce serait, comment dire, un peu trop... abusé ? Sans doute. Le gérant prit les devants, et après que Kimberly soit passée, Olivia se glissa dans l'escalier étroit qui menait à l'étage. On pouvait voir les choppes de bières voler, les sorciers monter sur les tables, certaines filles se déshabiller. Ca devenait vraiment n'importe quoi. On se croirait presque en boite. Sauf que là : il y avait que des thon. De quoi faire un bon repas. Cessons les jeux de mots à deux balles et reprenons. L'odeur n'était pas plus agréable en haut mais beaucoup moins rependue. Dès qu'on leur ouvrit la porte de la chambre, Olive put voir la minuscule pièce. N'avait-elle pas demandée la « meilleure chambre » ? C'était ça ? Ca ne faisait même pas un dixième de la sienne. Et bien. Tant qu'elle pouvait se reposer... Tant pis. Le gérant repartit immédiatement. Olivia suivit Kimberly qui s'affala sur le lit. Elle toucha ses vêtements et sentit l'humidité toujours présente. Son tee-shirt Chanel était fichu. Bon à la poubelle.

Libertine – Je reviens de suite.

A peine avait-elle dit ces mots qu'elle disparut du champs de vision de l'ancienne Serdaigle. Elle venait, une nouvelle fois, de Transplaner. Olivia eut une nouvelle fois cette sensation étrange qui comblait un vide, puis se retrouva chez elle, dans sa chambre. Sans faire un bruit (histoire de ne pas réveiller Aaron), elle prit un lot de fringues au hasard dans son armoire et se regarda dans la glace. Outch. Elle prit au passage un peigne ainsi que sa trousse de toilette et de maquillage – ca pouvait toujours servir. Puis op. Transplanage. Le visage de Kimberly fit de nouveau partit de son champ de vision. Elle portait toujours la masse de fringue dans ses mains sans trop savoir ce qu'il y avait dedans. Elle voyait déjà son jean préféré. Tant mieux. Elle se tourna vers une porte qui menait vers l'extérieur. Normalement, c'était les bains. Elle l'entrouvrit, vérifia, et elle fut rassurée de voir qu'elle avait raison.

Libertine – J'vais me retirer toute cette merde. Tu me préviens quand les clopes et les cafés sont là ? Et sers toi sur mon paquet. C'est libre service.

Et elle tourna le dos, s'engouffrant dans l'autre pièce qui lui était jusqu'à ce jour inconnue. Elle s'approcha de la baignoire, fit doucement couler l'eau. Elle la mit très chaude. Elle voulait être à l'aise. Elle prit une lotion dans sa trousse de toilette qu'elle laissa couler durant plusieurs secondes. D'énormes bulles se créèrent. Olivia émit un sourire, puis se déshabilla après avoir foutu ses fringues dans la poubelle qui servait à mettre ses serviettes hygiénique. Comme quoi, ça prouvait que les sorcières étaient humaines. Puis elle s'engouffra dans l'eau chaude. La sensation était... génial. Sa vie s'écoulait, et elle trouvait presque cela paradisiaque.
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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptySam 23 Juin - 11:10

PETIT RETARD, EXCUSE-MOI. x3



Kimberly, affalée n'importe comment sur le couvre-lit râpeux, se demandait pourquoi, malgré le fait qu'Olivia et elle aient réussi à traverser la marée humaine de rejetés de la société sans se noyer et qu'elles aient même tenu tête au boss de fin de partie particulièrement hargneux, pourquoi il y avait toujours de l'electricité dans l'air. Un ventilateur fixé au plafond vert de gris très bas tournait dans le vide, excessivement lentement, seulement grâce à la masse d'air que déplaçaient les corps mouvants dans la pièce - c'est-à-dire pas grand monde, c'est-à dire la jeune femme brune avec laquelle elle avait passé sept ans sans trop le savoir, c'est-à-dire sa sauveuse ce soir. La Langue-de-Plomb n'arrivait pas à détacher ses yeux de ce truc Moldu qui décrivait des cercles tellement au ralenti qu'ils en étaient déprimants. Se pouvait-il que le machin ait des vertus hypnotisantes ? Si oui, les deux nouvelles pensionnaires dont elle faisait partie, rappelons-le, risquaient d'être servie en amuse-gueules aux défoncés d'en bas. Et puis, soudain, une phrase en latin lui revint à l'esprit : Perpetuum Mobile.Le mouvement perpétuel. Qui avait dit ça, déjà ? Aucune importance. Ces deux mots ne signifiaient pas seulement que le ventilateur pourri allait tourner ainsi indéfiniment, sans souci ni utilité aucune, ça voulait aussi dire que quelque chose allait changer cette nuit.

Libertine - « Je reviens de suite. »

Et CLAC. Alors ça, oui, c'était bien du mouvement. Kimberly, qui avait enfin réussi à détacher son regard du plafond, se rendit compte qu'elle avait mal aux yeux. Très mal. Ses yeux étaient secs, secs d'avoir trop pleuré, secs de surprise, de fumée de cigarette, de concentration, de désespoir et d'espoir aussi. Bref, les lentilles de contact que portaient la jeune femme se rappelaient à son bon souvenir. De toute façon, elle devait les enlever pour dormir. Elle allait devoir aller chercher son matos chez elle. CLAC. Olivia venait de réapparaître dans un des rares coins de la pièce où elle avait la place de tenir autrement que sur une jambe les bras le long du corps, les bras chargés de fringues qui avaient l'air toutes plus chères les unes que les autres. Après quoi, elle se dirigea vers la salle de bains.

Libertine - « J'vais me retirer toute cette merde. Tu me préviens quand les clopes et les cafés sont là ? Et sers toi sur mon paquet. C'est libre service. »

Kimberly lui fit un vague sourire, mais de toute façon, elle avait déjà fermé la porte. Elle s'assit une seconde, s'étira avec un plaisir indescriptible et alla entrouvrir la fenêtre. Il ne pleuvait plus, le ciel était bien dégagé et on voyait les étoiles. Que demander de plus ? Elle transplana à son tour et se retrouva au beau milieu de sa chambre donnant sur la Tamise. D'un coup de baguette dans leur direction, elle ferma les volets, et passa dans la salle de bains juste à côté. Puisque Olivia occupait celle du Chaudron Baveur, elle irait prendre sa douche après elle, mais ses yeux ne pouvaient pas attendre. Elle se lava les mains, ôta ses lentilles de contact assez rapidement, les mit dans leur boîte avec le liquide nécessaire, etc. Ce truc-là, c'était une des rares choses inventées par les Moldus mais dont les Sorciers ne pouvaient pas se vanter d'avoir inventé mieux. Elle cilla plusieurs fois, son regard vert d'eau étant redevenu désespérément noisette, le temps de s'accoutumer à sa vue un peu plus floue qu'auparavant. En réalité, elle n'était pas si myope que ça, mais son cas nécessitait quand même une légère correction. Cela dit, pour ce soir, ça irait. Elle supposait qu'elle n'allait pas devoir étudier ces trucs minuscules qui flottaient dans un bassin trouble au Département des Mystères, ou quelque chose comme ça.

Quelques secondes plus tard, la Langue-de-Plomb débarquait à nouveau dans la chambre crasseuse de la petite auberge, au beau milieu du lit. Au passage, elle avait, elle aussi, emporté quelques vêtements : un jean, un T-shirt blanc, sa veste noire et des sous-vêtements. Elle pouvait toujours entendre l'eau couler de l'autre côté du mur. Tout à coup, elle reagrda la porte de bois, et remarqua que celle-ci bougeait tellement qu'elle risquait de vite quitter ses gonds. Une voix flûtée criait tout un tas de trucs à l'extérieur. Kimberly s'approcha et posa sa main sur la poignée avant de l'enclencher. Le minuscule gérant se tenait derrière la porte, avec sur les bras un plateau chargé de tout ce qu'elles avaient commandé. La jeune femme doutait qu'il fasse d'ordinaire ce genre de boulot lui-même, mais peut-être qu'en entendait le vacarme que faisait la douche, il avait cru pouvoir se rincer l'oeil. Eh bien, raté. Avec un vague « merci », elle le congédia et ferma la porte à nouveau. Elle posa tout sur l'unique chaise de la chambre.


Key - « OLIVIA ! LES CAFES SONT ARRIVES ! »

Hé hé. Kimberly se rendit compte qu'elle aurait aussi bien pu être marchande de poisson. Sa carrière aurait été brillante. Incapable d'attendre sa camarade de chambre, elle attrapa la tasse de café noir et s'assit au bord du lit. Elle aimait souffler sur la fumée qui s'échappait de liquide brûlant. Ca l'apaisait et lui donnait l'impression que le monde ne tournait plus qu'autour d'elle, recroquevillée sur sa boisson fumante. Il tournait, il tournait, tournait encore, un peu comme ce ventilateur au plafond, et elle n'en avait strictement rien à faire. Perpetuum Mobile.
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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptyMer 27 Juin - 1:38

(tu parles d'un retard x3)


L'eau. Elle coulait, devenait abondante et ne faisait plus qu'une avec le corps de la jeune Warldorf. Elle décompressait de sa nuit de folie qu'elle avait passé. L'eau de ses larmes n'était plus. La mousse l'envahissait totalement, elle. C'était le paradis sincère. Elle se relaxait, s'endormait presque si elle n'avait pas d'obligations après. Olive souriait, oui, enfin, un peu. Elle soupira un bon coup, regardant le plafond en profondeur. Il était gris, trop gris, aucunes fantaisie, juste... des plaques, des décorations moldues à deux balles qui coûtent un euro le mètre. Hallucinant. Si elle avait commandé la meilleure chambre, par conséquent c'était aussi la meilleure salle de bain... Libertine se demandait bien comment était les autres. Ce bar était très miteux comparé aux Trois Balais. Mais la sorcière avait la flemme de bouger, et puis elle pouvait s'en contenter pour la soirée. Elle mit sa tête sous l'eau en retenant sa respiration, ses cheveux se plaquèrent contre son cou et son visage. L'eau était chaude (c'était déjà ça de gagné) et la mousses lui recouvrait le corps. Les voyeurs pouvaient se tenir loin, donc. Elle aimait beaucoup cette sensation. L'eau. Elle pourrait se noyer que ça ne la gênerait pas vraiment. De plus, l'eau, c'est notre élément naturel, non ? C'est là-dedans où l'on reste neuf longs mois. Ca devait être bien dedans. Dans l'eau. Olivia était trop perdue. Cette nuit lui ferait sûrement du bien. Elle se mit son shampoing dans les cheveux, ne me demander pas la marque, elle est tellement difficile à prononcer que l'écrire serait un calvaire. Mais au moins ça sentait bon la pèche. Elle aimait les fruits. Les légumes aussi. Mais ça on s'en fou un peu. Histoire de ne pas faire attendre Kimberly, l'ancienne Serdaigle prit le pommeau et se rinça les cheveux après s'être étaler sur le corps son gel douche « le petit marseillais. » Pour une fois, une marque pas trop chère mais qui lui rappelait beaucoup son père. Que ferait-on sans la nostalgie. Elle se rinça aussi le corps, puis sortie après avoir retiré le bouchon de la baignoire. Paradise. Elle se pinça les lèvres et se mit une serviette autour de la poitrine, ne laissant pas son corps à nu. Dans un tel endroit, qui sait ce qui pouvait se passer... Elle était un minimum pudique. Elle se sécha les cheveux avec une formule magique (que c'est bon sept longues années d'études à Serdaigle :D), et y appliqua un produit pour les garder un minimum lisses. Elle s'essuya le corps en vitesse et enfila des sous vêtements.

Key – OLIVIA ! LES CAFÉS SONT ARRIVES !

Elle entendait ça de l'autre pièce. Key avait une belle voix. C'était remarquable. Tout ça lui faisait penser à Hell, Hell et sa musique. Elle, Hell et Ailes. Quel jeu de mot pourris. Bref. Après avoir écouté ses paroles, impossible de traîner d'avantage. Pas qu'elle ne voulait pas faire attendre son amie, enfin si, un peu, mais surtout qu'elle ne désirait pas avoir son café froid (bien que le sortilège « incendio » était utile dans ces cas là). Elle envoya valsa sa serviette de l'autre coté de la pièce, se retrouvant en string et soutif'. Elle prit son slim noir et l'enfila, ainsi que son haut préféré D&G. Elle l'humidifia un peu, car son corps n'était pas tout à fait sec, mais tant pis. Oh, et puis, une dernière chose. La touche finale. Le Maquillage – très important. Ne pas sortir sans, une règle de Warldorf (même pour le père). Elle se mit donc un coup de mascara, un peu de stick pour les lèvres, un minimum de fond de teint (bien qu'elle n'en ai pas du tout, mais pas du tout besoin), du crayon pour les yeux, et une fine couche de gris sur les paupières. Here we go. C'était partit. Elle prit sa trousse après avoir tout rangé et ne prit même pas la peine de rincer la baignoire. Manquerais plus que ça, la bonne s'en occupera. Rien que de voir l'endroit, elle n'avait pas l'air de trop s'en occuper, elle pourrait donc faire au moins ça, non ? Silence. Libertine ouvrit la porte et sortit. L'air frais du ventilateur vint de suite perturber son métabolisme. Elle eut froid, très. Elle qui avait été tant habituée à l'eau chaude. Mais tant pis. Son café et ses clopes l'attendaient. Elle croisa le regard de Kimberly qui était affalée sur son lit son café à la main. D'ailleurs, les yeux de la jeune femme avait changé, ils étaient devenus noisette ? N'étaient-ils pas vert auparavant ? Elle divaguait sans doute. Olive ne tarda pas à la rejoindre en attrapant sa drogue caféinée. Heureusement, il était encore chaud, bien chaud. Elle relâcha donc la tasse de suite. Y mit la moitié d'un sucre et touilla avec sa cuillère. En attendant qu'il se refroidisse elle attrapa son paquet de cigarette qu'elle dénuda aussitôt en toute vitesse. Elle s'en prit une et passa le paquet à Key en cas qu'elle en voulait une. De toute façon, elle en avait pris pour elles-deux. Elle l'alluma, et tira une taffe. Elle se prit une place confortable sur le lit deux place et regarda le plafond et ce ventilateur incessant. Qui tournait, tournait sans s'arrêter. Ca lui faisait penser à cette musique du groupe Fool Garden. Lemon Tree. Ah, la musique... Olivia prit une grosse gorgée, elle cru s'étouffer à cause de la chaleur mais y était habituée.

Libertine – Dis. Tu crois... en la musique ? lâcha-t-elle d'un air rêveur.
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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptyLun 30 Juil - 1:31

ENOOORME RETAREUUH > <. SORRY. ET J'AIME BIEN TON VAVA, CA FAIT A MOITIE SADO-MASO xD *COURT*



« I'm sitting here, in a boring room
It's just another rainy Sunday afternoon
... »


Merde. Le café était dégueulasse, le lit, trop dur, grinçait tout le temps, il s'était remis à pleuvoir des cordes et l'eau grisâtre inondait le parquet devant la fenêtre entrouverte. Mais tant pis, ça sècherait. Pendant une seconde, Kimberly s'imagina aller voir le débile qui servait de gérant à ce gourbi infâme, lui dire qu'elle bossait au Ministère et que son trou à rats ne respectait pas les normes d'hygiène et de sécurité. La tête du bonhomme, elle le voyait déjà lâcher son torchon crasseux et casser la vaisselle du comptoir sous le coup de la surprise - et de la peur, bien sûr. Oh, la jeune femme, même si ses pensées étaient souvent peu charitables, n'était pas vraiment du genre à créer des problèmes aux gens pour le plaisir. Elle n'était pas une garce, ni une sadique, et encore moins une psychopathe. Elle aimait user de son pouvoir quand, vraiment, il lui fallait quelque chose, que c'était urgent. Cela dit, la peur était un sentiment qu'elle se sentait toujours émerveillée de susciter chez les autres, un peu effrayée elle-même d'avoir autant d'emprise sur des êtres humains. Sa grande erreur était de penser que la terreur menait au respect et que le respect menait au profit. Pas de respect sans sentiment d'égalité, aussi faible soit-il. Malgré tout ce que pouvait penser notre jolie blonde, malgré ses certitudes, son don inné pour la réflexion, ses pensées souvent d'une sagesse infinie, elle faisait fausse route sur un chemin des plus importants, comme une déviation essentielle sur l'autoroute des rapports humains.

« I'm driving alone in my car
I'm driving too fast, I'm driving too far
I'd like to change my point of vew
I'm feeling so lonely, I'm waiting for you
... »


Clac, clac, poc. Les talons hauts d'Olivia, fraîchement lavée, récurée, pomponnée, habillée et maquillée comme si elle assistait à un défilé de mode, résonnèrent inégalement sur le parquet de pin bas de gamme dont les lattes étaient disjointes. En cherchant un peu, Kimberly était certaine qu'elle trouverait des trésors là-dessous - mais l'argent n'était pas exactement son besoin le plus urgent. Et voilà que dans un nuage tourbillonant d'élégance et de majesté, drapée dans son parfum extraordinaire, cette femme magnifique à la fois connue depuis toujours et à peine rencontré s'asseyait en face d'elle et s'emparait de sa tasse. Malgré le brin de toilette qu'elle avait fait chez elle, la Langue-De-Plomb se sentait pouilleuse à côté. D'autant plus que, maintenant que ses yeux en amande étaient redevenus marron, elle se sentait ordinaire, ordinaire, ordinaire. Elle eut d'ailleurs l'impression fugitive qu'Olivia avait croisé son regard avec un soupçon de perplexité, mais sans doute n'avait-elle rien remarqué. Cette pensée s'évanouit aussitôt dans les méandres brumeux de l'esprit de Kimberly. Elle attrapa une clope dans le paquet que lui tendait sa compagne de la nuit, avec un léger hochement de tête en guise de remerciement. Merde, pensa-t-elle en soufflant une bouffée vers le plafond craquelé de la chambre. Ce truc me tue à petit feu, et j'en redemande. Autant sauter direct par la fenêtre. Les pupilles rivées sur la fumée qu'émettaient leurs deux cigarettes, se rejoignait dans les airs et se voyait balayée par le ventilateur quasi-inefficace, l'ancienne Serdaigle ne put s'empêcher de penser à une chanson.

« I'm turning my head, up and down
I'm turning, turning, turning, turning, turning around
And all that I can see - is just a yellow Lemon Tree.
»


Et la question tomba. Légère, inattendue, marmonnée rêveusement entre deux gorgées de café brûlant et dégoûtant, mais bien présente, changeante, perturbatrice. Kimberly sentit le vent tourner, elle avait l'impression qu'il se passait quelque chose que ni l'une ni l'autre ne pouvaient contrôler. A partir de maintenant, sa vie - leur vie, et pas que la leur, d'ailleurs - venait de changer.


Libertine - « Dis. Tu crois ... en la musique ? »

L'interpellée leva brusquement la tête. Comment ne pas croire en la musique ? La musique était la seule chose qui permettait à l'être humain de rester en équilibre au bord du gouffre - la plupart du temps. La musique avait l'art de briller plus encore qu'un ciel nocturne parsemé d'astres éblouissants, et en même temps de se faire discrète et de passer pour quelque chose d'aussi naturel que manger, boire, ou même respirer. Pas de musique sans la vie, et pas de vie sans la musique ; quelles que soient ses formes, tant que ça sonnait harmonieusement à son oreille aguerrie, la jeune femme pouvait continuer à espérer, espérer, et espérer encore. Lemon Tree ...

Key - « Evidemment. A vrai dire, je... Je joue de la batterie. (XDDD) »

Sourire. Connivence - Café, Marlboro & Musique. Le tiercé gagnant.

« I wonder how, I wonder why
Yesterday you told me 'bout the blue, blue sky
ANd all that I can see - is just a yellow Lemon Tree.
»
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MessageSujet: Re: Etre la Liberté - PV   Etre la Liberté  -  PV EmptyMar 18 Sep - 20:02

( Tu parles d'un retard XD )


Tout prenait une tournure différente. Le futur pouvait changer grâce (ou a cause) de tous nos choix, aussi futiles qu'ils peuvent l'être. On pourrait prendre comme exemple la foie où Olive n'avait que treize ans, qu'elle fixait sans préavis le paquet de cigarette de sa mère pour, quelques minutes après, s'en allumer une. Une idée passagère, peut être sans importance à ce moment précis, mais beaucoup dans l'avenir, bien qu'avec la toue et la voix cassée que cela lui avait produit, elle s'était promise de ne jamais recommencer. Regarder le résultat. Quelques ans après, elle avait fait comme tout le monde. Se tuer à petit feu était d'une exaspérance courtoise et à la fois élégante. En quoi mourir répondait-il a un de ces critères ? Le monde ne changera donc jamais. La cigarette à la bouche, Olivia ne bougeait plus, fixant le vieux lambris, déchiré de part et d'autre de la pièce, tirant quelques lattes dans le vent. Limite, elle pourrait s'envoler et voir Sid Vicious. A la voir comme ça, on pourrait croire que c'est Miss J'écoute Tout ce Qui est à la Mode, Techno et Compagnie. Pourtant, elle est fan de vieux groupes, comme les Sex Pistols, les Sixties, etc. La musique faisait partie d'elle, et aussi de plus de la généralité de l'humanité. C'était un principe de la vie. Être né avec une radio à coté de sois est comme être né dans un hôpital : donc banal. La musique peut nous rappeler de bons souvenirs, et par conséquent : des mauvais. Avec un seul couplé, une personne joyeuse peut se trouver un coté lunatique, devenant totalement lunatique. Tourner en rond, voler, chanter, danser. C'est social aussi. Les relations humaines sont fixés sur le style et la musique. Remarquez, dans un Lycée sans port d'uniforme, les skateurs qui écoutent du raegay, sont entre eux, les gothiques, idem, sans pour autant parler des flashions qui contaminent la population (ya qu'la vérité qui blesse, na!) avec leur pseudo rock, « z'y va ta vu j'écoute du métal. - Waaaaw Tokyo Hotel ! ». Désespérant. Quand Olivia parlait de musique. Elle voulait parler de la vraie. Celle qui vient du coeur. Qui atteint les autres. Ca peut paraître un peu niais sur les bords, mais c'est une philosophie : on l'a ou on l'a pas.

« Évidemment. »

La jeune femme acquiesça un doux sourire à son premier mot. Quelle question idiote en même temps, le nombre de personne qui n'en connaissent pas l'existence peuvent se compter sur le nombre de dix depuis que les pays africains ont commencé à se développer (vive le progrès, ouais ouais, j'invente un peu mais c'est cent ans après xD ). Même les vieux écoutent du bruit qui court, Olive a même eut parfois l'occasion d'en croiser à un ou deux concerts. Étrange, oui, mais pas moins agréable bien qu'ils prennent un peu trop de place et bougent comme de petits aliénées. De plus, ça ne lui était pas arrivée qu'une seule fois de se prendre la main au fesse par un ancêtre. Keuf. Quand elle y repense, elle n'en ai que plus dégouttée, exacerbée. Ses cheveux dégoulinaient encore sur sa nuque lorsqu'elle entendit la suite. Puis elle eut un blanc. Tout s'arrêta autour d'elle. Savait-elle qu'au moment où elle posa cette question, le futur pourrait être modifié ? Son statut au Ministère qu'elle rejetait, tout. Ca pourrait peut être changer. Lorsqu'elle entendit « je joue.. » elle s'attendait plutôt au piano, ou peut être la guitare, instrument qui est d'avantage répendue. Cependant... « je... Je joue de la batterie. » la laissa perplexe. Batterie. Elle avait bien entendue batterie ? La tournure des évènements lui semblait tout à coup beaucoup plus intéressante. Quelques mois auparavant, elle avait rencontré Ella, plus couramment appelée : Hell. Il s'en issu de cette amitié un groupe. Il leur manquait exactement deux membres. La guitare et la batterie. C'était net. Kimberly avait le style, la classe, la dégaine : tout. Il fallait qu'elle soit avec elles.

C'est avec des yeux plein d'espoir, grand ouverts (pas trop non plus) qu'elle commença à ouvrir la bouche, sa langue tombait sur le sol (métaphore) et bavait (métaphore number two) presque sur son slim diesel à cinq cent euros la journée, un rayon de soleil émanait d'elle, telle la vierge Marie face à son enfant. Sauf que dans son comportement, Olive était plus une « Marie couche toi-là » mais nous n'en tiendrons pas compte.


« Parfait. »

C'était pas vraiment facile à demander aux premiers abords, mais qui ne tente rien n'a rien, et Olive n'avait jamais été une personne réservée, au contraire, plus sans-gêne qu'autre chose, bien qu'elle ait ses limites à tout. Elle savait aussi pertinemment qu'elle se devait de ne pas manquait quelque chose. Ca pouvait être la seule opportunité de sa vie. Et connaissant Hell, Key allait lui plaire.

« Allons droit au but. »

Ca se corsait, ça se corsait. L'ambiance était calme, silencieuse. On pourrait même dire qu'elle était limite tendue. Le ventilateur venait de cesser de tourner, tourner, avec lenteur et inefficacité. Non. La seule chose qui était importante à ce moment là : c'était Olive. Elle monopolisait l'espace, lobotomisait tous les meubles, les insectes qui rampaient sur le sol : tout. Elle était reine et maîtresse en même temps. Ne se préoccupant pas même de sa cigarette, les cendres se rependaient sur les draps blanc cassé, sûrement salis par les années et les litres de cafés renversé dessus. On avait presque l'impression que ça durait des heures, alors que la sorcière n'avait fermé sa bouche qu'une voir deux seconde. Se mordillant la lèvre inférieure, il fallait que le citronnier laisse place au ciel bleu qu'il cache ainsi que ses rayons. Ses rayons de soleils.

« Rejoins-nous. »

Je veux tout, tout de suite. Et il fallait croire que mon prochain désir : c'était toi. And that's all ?
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