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 Sympathy for the devil |PV|

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AuteurMessage
Naël Hakward
Préfet en Chef, 7ème année à Serpentard
Préfet en Chef, 7ème année à Serpentard
Naël Hakward


Nombre de messages : 144
Date d'inscription : 21/03/2007

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Poste: Elève Serpentard.
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Sympathy for the devil  |PV| Empty
MessageSujet: Sympathy for the devil |PV|   Sympathy for the devil  |PV| EmptyMar 2 Oct - 13:14

The princess refused to
return with the young man.
And what happened next ?









Merde. Naël ouvrit les yeux. Non, il ne s'était pas endormi. Les anges n'avaient pas été assez cléments pour lui accorder le sommeil, le sommeil béni qui lui aurait permis de se reposer, ne serait-ce qu'un instant. Il lança son poing contre le mur, et la douleur dans ses articulations ne fit que l'agacer un peu plus. A quoi servait de rester dans cette chambre obscure ? La nuit était tombée. Il était certainement là depuis des heures, de longues heures qui n'en finissaient plus, un peu comme si la Terre avait cessée de tourner, comme si le château s'était tu, que plus personne n'existait dans le monde. Il ne restait plus que lui et ses souvenirs, plus que lui et ses remords, ses foutus remords de l'avoir perdue. Je t'aime. Il le lui avait dit. Il s'était excusé, il avait même pleuré ! Mais que voulait-elle de plus ? Le chagrin s'enflait en colère, seconde après seconde. Ses poings se serraient de nouveau, mais ce n'était plus pour retenir les larmes, c'était pour retenir les coups, les accès de violence. Il tenta d'inspirer et d'expirer, mais il avait le souffle court, et préféra finalement se lever, et filer hors de ce château. Maudit château, où ils avaient dîné ensemble, où ils avaient passé une nuit ensemble. Ensemble, ensemble. Et maintenant, quoi ? Maintenant, il était seul - car elle l'avait abandonnée. MERDE. Les escaliers défilaient, mais ses yeux ne se brouillaient pas. Il s'était promis qu'il allait tenir, et comme il ne pouvait plus être triste, il fallait bien qu'il soit en colère. La rage est quelque chose qui s'infiltre comme un être malfaisant, en rampant, sans faire de bruit, et puis qui éclate une fois qu'elle à l'intérieur, qui explose, et ne laisse plus en paix. Encore quelques marches, encore le hall, encore la porte, encore une volée de marches. Les marches où ils s'étaient assis. Vite, plus vite. Le vent claquait sur son visage. AH. Tous ces souvenirs. Il en avait marre, il n'en pouvait plus. Cet arbre, où ils s'étaient adossés le soir de la rentrée. A peine cinq jours auparavant. Là, il y avait la marque qu'il avait laissé en plongeant son poing vers le tronc, le laissant ensanglanté. Il déglutit difficilement, se retenant avec peine de faire pareil maintenant. Non, non. Il fallait qu'il soit détaché, qu'il devienne indifférent. Ou pas. Une belette frôla sa jambe, et il eut le même éclair de violence qu'il avait eu face aux amies moqueuses de la princesse déchue. Ses yeux devinrent brillants, d'une lueur rougeâtre, le temps d'une seconde, mais après il n'eut plus envie de se contrôler, il avait envie de se laisser aller. Il sortit sa baguette de sa poche.


N - Imperio.

Le premier des trois sortilèges impardonnables. Mais l'adolescent ne savait pas encore qu'en cette nuit, il allait faire son apprentissage jusqu'au bout, qu'il allait commettre les trois fautes. En une seule soirée. Belle réussite. Non, il n'était que colère, et ses yeux brillaient, non pas de larmes mais de furie, et sa baguette se leva, emmenant l'animal plus haut, plus haut. Celui-ci gesticulait pour se libérer de l'emprise du sortilège, et le jeune homme ne rit pas en voyant cette pathétique tentative de survie. Non, même pas de sourire, rien. Il ne prenait pas de plaisir à ce qu'il faisait, mais quelque part, cela le soulageait que quelqu'un souffre comme lui. Cependant, ce n'était pas assez. Il fit tournoyer la baguette, de plus en plus vite, puis comme s'il lançait un ballon de quidditch, fit tournoyer son bras, et le tendit le plus possible vers l'avant. Alors, seulement, il cessa le sort. La belette fut lancée dans l'air, loin, et il poussa un soupir de soulagement, avant de se recroqueviller sur le sol, contre l'arbre. Qu'était-il en train de faire ? Que devenait-il ? Elle lui avait demandé du temps, mais s'il se transformait, elle ne voudrait plus de lui. Il ne fallait pas, il ne fallait pas. Puis, un lapin. Juste là. Si près. Si inoffensif. Il ne résista pas.

- Endoloris.

L'animal se tortilla, comme la belette précédemment, tournant sur le sol avec la force du désespoir. S'il avait pu pleurer, il le ferait, et s'il avait pu crier, idem. Mais ses gémissements étaient si faibles qu'on ne pouvait les entendre que si on était à moins de dix mètres de là. Tous ceux qui étaient dans le château n'entendaient rien. Alors un sourire sarcastique naquit sur ses lèvres. Il ne se suiciderait pas, bien qu'il sût que personne ne l'empêcherait en cette nuit si obscure, si silencieuse. Alors,il continuait à torturer cet animal. Plein de douleur, plein de colère. Next, the Devil took what was left of his heart.
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