Peur. [PV - Drey ]

HJ - Pas satisfaite. Mais je ferais mieux. Je t'adore.

« Tu viens? »
Un bref silence.
« Mmh. »

En sentant un regard lourd de souçons se poser sur elle, Blaise avait rapidement détourné les yeux. Peut être pas assez naturellement. Tout en adoptant un visage serein, elle se leva en époussetant la terre poudreuse sur son uniforme. Sarah détourna son regard méfiant et se baissa pour ramasser les manuels étalés pêle mêle dans l'herbe sèche. Le battement sourd de son coeur résonnait dans sa tête, un peu trop précipité. Sarah l'avait grillée. Grillée de quoi au fond? Ce n'était qu'une esquisse d'idée, une pensée vague, rien d'important. Mais bizarrement, elle sentait que ce serait ce soir. La blondinnette à ses côtés semblait l'avoir enregistré aussi. Pourvu, pria Blaise, pourvu qu'elle ne tente rien. Ce serait trop ... trop ... le tambourinement dans sa poitrine s'accéléra. Elle avait peur. Elle sentait l'excitation craintive la gagner au fur et à mesure que son plan se préçisait. Ce soir, ce serait parfait. Sans doute que chaque élève le faisait un jour. Elle appartenait désormais aux quatrièmes années, il était plus que temps. Sarah la hêla. Blaise sortit honteusement de ses rêverie, gênée comme si son amie pouvait entendre son raisonnement intérieur. La jeune Gryffondor entassa ses parchemins et la rejoignit d'un pas trottinant.

« C'était une bonne idée finalement. » fit Sarah.
Blaise acquiça. « On devrait le faire plus souvent. » La jeune fille prit une grande inspiration, l'air de vouloir dire quelque chose, avant de relâcher son souffle dans l'air froid du parc. Ses yeux verts se posèrent furtivement sur la forêt interdite, et un sourire traversa ses lèvres.

Si elle était heureuse? Blaise mordilla son crayon et réfléchit. Elle n'avait pas l'habitude de répondre à ce genre de question. Elle faillit envoyer balader le magazine, mais ressentit soudain le besoin imposant de répondre. Si elle se défilait, elle saurait qu'elle était lâche. C'était un entêtement ridicule, du genre qu'ont les enfants qui, pour une raison obscure, se mettent en tête de faire une chose insignifiante et stupide, un défi sans récompense qui n'a d'autre excuse que leur jeune âge. Blaise ignorait si ce critère l'atteignait encore, mais pour rien au monde elle n'aurait sauté cette question. Voyons, il fallait y penser de façon simple et méthodique. Sa situation en elle même était des plus plaisante, c'était certain ; elle possédait des pouvoirs magiques qu'elle cultivait avec plaisir, dans la plus grande école de sorcellerie. Pouvait elle, au vu de ces informations, conclure qu'elle était heureuse? Blaise hésita, le crayon toujours enfoui dans sa bouche. Elle ressentait un certain malaise à l'affirmer ainsi. Elle posa finalement le magazine au papier froissé à côté d'elle, afin de caler plus confortablement la tasse de café brûlant sur ses genoux. Jetant un bref coup d'oeil à son reflet dans le liquide noir, elle esquissa un sourire. Ses traits ressortaient plutôt gracieusement, si elle inclinait la tasse comme ceci. Par contre, si elle tournait la tête ... un raclement de gorge de Sarah lui fit relever la tête. Un peu brusquement, à nouveau.
« Alors? »
« Alors quoi? » répliqua Blaise en lui glissant un regard menaçant. Si elle comptait lui faire la moindre recommandation, elle ne répondrait même pas. Sarah prit une grande inspiration, comme si son amie la mettant dans une situation vraiment diffiçile.
« Alors tu y vas? Là, maintenant? » Blaise hocha vaguement la tête. Les états d'âme de Sarah sur son excursion l'interéssaient peu. Mais sa déclaration suivante la déstabilisa.
« Je viens aussi. Je vais pas te laisser faire des conneries toute seule. »
Après quelques mots de protestation innocents - exactement ce qu'elle ne voulait pas que son amie fasse - Blaise accepta, un poid lourd s'envolant de sa poitrine. Elle jeta un coup d'oeil au cadran cerclé d'or de sa montre moldue.
« On y va. »

Blaise stoppa net. Ça n'allait pas. Chacun de ses pas semblait résonner comme un gong entre les longs murs de Poudlard. Sarah courait silencieusement derrière elle, baguette en main. Sa présence agaçait presque la Gryffondor : elle eut voulu pouvoir contrôler le château entier pour éviter de se faire prendre. Un élément en mouvement extérieur à elle provoquait dans sa poitrine des montées de stress irraisonnées. Elle ne se serait jamais crue si peureuse. D'un geste hésitant, elle leva sa baguette. Une lumière blanche et tranchante se répandit sur le couloir, traçant un arc de cercle parfait avant que les ténèbres ne s'écoulent à nouveau. Tout en calmant le rythme de sa respiration, Blaise fouilla dans sa mémoire. Au fond, elle connaissait très mal le bâtiment. Une panique neuve s'empara d'elle : elle n'avait aucune idée de la direction à prendre. Heureusement, Sarah était plus douée qu'elle. Son amie agita ses boucles blondes comme pour dire « franchement ... ! », et emprisonna sa main dans la sienne. Blaise se laissa guider, soulagée. Elle connaissait sûrement un passage secret. D'ailleurs, elle toquait contre un tableau ... la Gryffondor perdit le fil des actions de Sarah. Elle concentra tout son esprit vers leur but : la forêt interdite. Et d'un coup, elle prit conscience de leur stupidité, mais il était trop tard. L'air frais de la nuit frappa son visage pâle et anxieux. Ses réticences s'envolèrent une à une, tandis que son regard vert émeraude parcourait le lieu silencieux et vide, noir. Libre. D'un seul souffle, elle murmurèrent « Nox. » et la lumière vive s'éteignit dans le silence.

Blaise pourrait définir au centimètre près le moment ou elle pénétrèrent la masse sombre de la forêt. Interdite. Ce mot tournait comme un vautour dans la tête de la jeune fille. L'illégalité lui montait à la tête. Autant aller jusqu'au bout. Avec un sourire en biais, Blaise tâta sa poche, passa ses doigts fins sur la petite boîte en carton et la sortit discrètement. Un frisson la parcourut. Vraiment, elle était bête. Elle risqua un coup d'oeil vers Sarah. La sixième année n'avait pas encore surprit son geste. Avec un soupir, Blaise alluma sa cigarette. Comme elle s'y attendait, cette action n'échappa pas à son amie qui poussa un sifflement réprobateur.
« Putain. Blaise. Éteins cette saloperie. »
L'interréssée porta sa clope à ses lèvres avec élégance. Elle savait parfaitement que Sarah haissait la nicotine. mais là, maintenant, elle en avait besoin. Ça correspondait au moment. A l'ambiance. Au noir des arbres et au clair de lune.
« Sarah ...»
« Ta gueule. C'est pour ça que tu nous a entrainées ici? Pour tirer un coup dans la forêt interdite? » Blaise haussa les épaules. Son amie l'énervait. Elle cassait tout. La magie, la peur, les étoiles, avec sa morale ridicule.
« Je me casse. » Cette fois, la jeune fille lui jeta un regard affolé. Ce qu'elle pouvait être sucseptible ! Mais il ne fallait pas qu'elle parte. La Gryffondor sentit son rythme cardiaque s'accélérer à nouveau. Pas seule, ici. Elle avait peur du noir. Pas seule. Pas maintenant ! Mais Sarah était partie. Avec un empressement de jeune fille effrayée, elle dégagea sa baguette qu'elle avait eut le sottise de ranger, et d'une voix cassée, murmura :

« Lumos. »

( J'étais inspirée xD )

La vérité, c'est qu'on s'emmerde profondément parce qu'on a plus rien à désirer.

« Gem', ils foutent quoi Rob et Nico ? »

Lança-t-elle, tel un murmure inintéressant attirant le mystère et en même temps dévoilant un de ses cotés 'je-m'en-foutiste' qui caractérisait Lily Caufield si bien. La nuit avait déjà enveloppé l'école de Magie Anglaise depuis plusieurs longues heures qui ne semblaient pas vouloir cesser la cadence. L'ennui se laissait percevoir, avoir tout goutter, l'impression que plus rien de nouveau pénètre sa vie. Rien. Pas même une lueur, l'espoir n'a rien à voir avec tout ça. Il se consume. Se détache. Et ne s'illumine en aucuns points. Elle n'avait pas peur. Elle ne ressentait jamais ce sentiment qui était, en un sens, très excitant. On pourrait se sentir vivre, du moins un minimum. Rester de marbre à l'habituelle monotonie parfaite était un drame. Idyllique en un sens, qui pourrait y résister ? Apprendre un sors le jour même, l'appliquer le lendemain, sans y trouver une réelle magie pour cause que ça représente la semaine dernière, le mois passé, ou bien même toute les années d'études dans cette pourriture qu'était Poudlard. L'ennui. A l'état pur.

« Ptainn. J'essaie d'dormir Lily. Et ils doivent s'y résigner aussi. Pense à faire pareil. »

La Gryffondor lâcha un soupir, c'était compréhensible pour Gemma qui avait passé sa nuit dernière sur un devoir de Potion, mais les deux autres devaient sûrement être dans les jardins, ou peut être même la forêt, une clope au bec, ou peut être même des substances illicites, les connaissant. La bonne bière, le vieux pastis et le whisky devait se vider à petit feu. Il ne fallait pas rater ça. L'adolescente les connaissaient si bien qu'elle n'avait pas besoin de leur demander leur projets : elle les devinait aussitôt. L'habitude, encore. Tout était question d'une habitude imperceptible. Quelque chose d'inhumain, ou peut être simplement trop vivant. Gemma tira ses rideaux en guise de « Enjoy. La fête est fini. Je dors, au véritable sens du terme » et la rouge et or lâcha un soupir en se redressant. Si son amie ne voulait pas faire partie de la fête, c'était son problème, elle n'allait tout de même pas se laissait aller avec ses états d'âmes. Lily se mordilla la lèvre inférieure, calmement, puis sauta, d'un coup, sur le vieux plancher, qui grinçait, sans surprise, à sa rencontre. Crac. Crac. Crac. Sans fin. L'habitude, encore. Elle n'y prêtait pas même attention. Elle put tout de même entendre les grognements d'une de ses voisines de chambre : Stefany Autenberry, qui devait, par le plus grand des miracles, être dans sa chambre plutôt que dans celle de son frère. Elle avait beau penser que personne n'était au courant, ça ne passait pas inaperçu aux yeux de Caufield. Silence. Elle retira en vitesse sa chemise de nuit bien trop courte pour penser qu'elle occupait une telle place. Se retrouvant nue comme ver. Elle n'avait pas l'habitude de trop se vêtir, surtout au lit. Un sourire se dessina sur ses lèvres, puis quand elle se baissa, inévitablement, elle fit tomber une mallette au sol qui était disposée sur une étagère. Un bruit sourd se répandit dans toute la salle commune. On ne tarda pas à entendre des « Il s'passe quoi ? » ou bien des « Merde vous faites chier les filles » mais encore « Vous savez qu'elle heure il est ? » et c'était sans fin. Jusqu'à ce que Gem' prenne la parole, presque exacerbée d'un tel comportement.

« Lily.. Fais gaffe. J'sais qu't'aime pas t'emmerder. Mais évite de faire du bouquant. J'veux pas voir débarquer l'dirlot. »
« Zen. C'est bon y'a rien d'grave. » murmura-t-elle.

Elle ne voulait en aucun cas hausser la voix pour rassurer les autres, comme si lever le petit doigt était la dernière chose qu'elle pourrait faire dans sa vie. En presque six ans et un mois d'étude, elle n'avait côtoyer en tout que trois personnes. Peut être un ou deux supplémentaire de passer qui ne se résumaient qu'à deux ou trois phrases échangée. Elle n'était pas vraiment sociable, n'allait pas vers les autres, et tant qu'elle avait Gemma, Rob et Nico, tout allait bien. Sauf que l'idée des dortoirs était très peu appropriée. Elle préférait lorsqu'ils se trouvaient tous dans le squat, durant les vacances, et qu'ils étaient tous entassé dans un lit énorme, enlacés, loin de faire une partouze, je vous rassure, bien que, cela dit, ça aurait put leur traverser l'esprit une ou deux fois. La Gryffondor ramassa la mâle, qu'elle décala en silence de quelques centimètre, près d'un lit, sans même songer qu'au réveil de la demoiselle qui y dormait, elle aurait la frayeur de sa vie en sentant le froid imperceptible parcourir son pied. Espérons que ce soit le droit. Lily se vêtit d'une longue robe couleur ébène, l'uniforme était trop.. uniforme. Trop normal. Trop classique. Sans trous. Sans élégances. Sans originalité. La rouge et or enfila ses sous-vêtements, puis en vitesse, se hissa en dehors du dortoir. Le sourire aux lèvres. Néanmoins, avant de sortir elle put entendre une petite voix.

« Si tu les vois, ramène moi une bière s'teuplait. »

Sourire. Elle ne répondit pas, ce n'était pas nécessaire. Dans un silence commun, elle ferma la porte et dévala calmement les escaliers menant à l'extérieur. Personne dans la salle commune, pas vraiment étrange lorsqu'on remarquait que les douze coups de minuits avaient résonné depuis à présent quelques heures. Nico. Rob. Alcool. A nous quatre. Toujours avec son sourire en coin, l'adolescente se dirigea vers le tableau de la grosse dame, lâcha le mot de passe, et passa au travers sans même écouter ses mots d'avertissements, comme quoi, « ce n'était pas bien de se balader la nuit, nani ». C'est pas comme si c'était la première fois, de plus, elle se fichait éperdument de faire gagner ou perdre des points à sa maison. Ca ne lui rapportait qu'une gloire incertaine, au-quelle elle n'avait pas réellement participer étant donnée que ce n'était pas une « Miss-je-sais-tout » mais plutôt une cancre qui ne se lève de sa chaise que pour entrer et sortir. Le tableau c'est pas son truc, et la pratique, elle a assez d'expérience elle même pour ne pas la démontrer devant un professeur aigri et névrosé de sa propre vie néfaste envers tous ses élèves. Ils étaient tous exténué, tous tellement à bout de souffle, vieux, sans vie. Les études n'étaient pas essentielles en soit. Il fallait juste s'occuper. Quand l'adolescente entendaient les adultes sortir « j'aimerais bien reprendre le chemin du Lycée, mon sac sur le dos » on voit bien qu'ils n'ont résulté de leur vie qu'une dépression chronique, qu'ils regrettent tous leur choix, et que la seule solution possible, c'est le retour en arrière. Le retourneur de temps n'a pourtant pas cette efficacité. Le rêve, c'est pour ceux qui vont en maternelle, et ceux qui savent encore le percevoir vieux.

Il était étrange de remarquer que personne ne se trouvait dans le château. Pas de concierge. Pas de directeurs ni professeurs. Rien. Les araignées se faisaient même discrètes, comme si le loup avait été lâché dans la bergerie, sans peur, sans supplice, comme s'il avait sortit ses crocs avec seule envie de tout détruire. Tout de suite, sans rancoeur, par simple plaisir. Vous voyez, elle est rêveuse. Silence. Lily franchit la grande porte, laissant l'ambiance lugubre derrière elle, sans bruits, sans rien qui puisse la déconcentrer dans sa tâche. Elle se figea sur les escaliers de l'entrer. A l'écoute. Elle n'entendait que les hurlements des Chouettes et Hiboux. Aucuns sons ne pouvaient lui dire où se situaient ses deux compatriote. Chose incertaine, mais l'instinct n'était pas un simple mirage. Elle émit un sourire, puis se laissa aller dans l'herbe humide. Sans chaussure, pied nue, à l'air libre, elle frissonnait. Il faisait très froid. Seulement habillée d'une robe noire en tissus. Elle faisait pourtant bonne mine. Tremblant quelque peu, mais rien d'inquiétant. Soupirs. Elle se laissa aller dans la nuit. Les étoiles l'éclairaient. Trois pas au nord. Quatre à l'ouest. Deux au sud. Une cinquantaine à l'est. Pour une dizaine de nouveau au nord. Un demi tour. Trois pas en avant. Calme. Sourire. Cinq pas à gauche. Elle entendait des voix.

« Alors c'était là que vous étiez. »

Elle pouvait voir leur visage ivre, cernés. Leurs yeux rouges, presque clôt. Ils étaient en piteux état. La fête devaient avoir commencé depuis longtemps. Très longtemps même.

« Lilyyyyy ! »

Rob. Il s'approcha d'elle, virant un peu vers la droite, puis par réflexe vers la gauche, répétitivement, il ne cessait pas son manège à deux francs qui montrait qu'il ne pourrait pas rentrer seul dans cet état sans proclamer une émeute. Si un professeur le voyait dans cet état, en pleine nuit, il était sur du renvois ou d'une bonne retenue si la directrice était d'humeur. L'adolescente soupira, le laissant s'accrocher à son coup et lui envoyer des baiser mal visé. Dans le coup. Sur la joue. Le nez. Le menton. Elle laissa son regard s'entreposer sur les bouteilles, qui étaient, inévitablement vides.

« Elle est où Gem ? » lança-Nico, qui semblait en bien meilleur état.
« Elle dors, dommage hein ? »
« Mince. »

Soupirs. La rouge et or se baissa, calmement, de façon à poser Rob à terre. Sa crête était encore plus haute qu'au début de l'été. Elle avait tout de même perdu son teint vert, se rabattant sur sa couleur initiale, le noir. Chose qui faisait beaucoup moins extra-terrestre.

« Y'a plus rien ? » reprit-elle.
« Non. Rob a but comme un trou. »
« J'vois ça. » Silence. « T'as une clope ? »

Il avait l'habitude que la demoiselle soit toujours à la dèche, de toute façon, ils l'étaient tous, il fallait juste se débrouiller pour fournir à leur besoin, de plus, le prix des cigarettes était énorme, ils dépassaient les échelles possible en 2107. Mais on arrive toujours à se démerder. Et ils ne les payent même pas un euros. Dix la cartouche. C'est beau d'avoir des contacts. Nico lança une cigarette à Lily qui l'alluma immédiatement en prenant dans la poche de Rob son feu qui manquait de gaz. Après plusieurs essaie répétitif, elle put enfin l'allumer assez longtemps pour que la fraise de la cigarette scintille.

« Bon, j'vous laisse. »
« Mais.. Hey ! Tu vas pas nous laisser ici ! »
« J'repasserais vous prendre après, le temps qu'il décuve. » dit-elle en désignant Rob du regard.

Il avait toujours la fâcheuse manie de dépasser ses limites. Lily en avait l'habitude. Elle se releva, puis commença à se retirer dans la pénombre, cherchant d'autres compagnons de jeux. Ils n'étaient tout de même pas les seuls à enfreindre le règlement, non ? Si il a était écrit, c'est bien entendus pour être violé. La Gryffondor commença à marcher le long des allées, s'écorchant le pied avec des cailloux, ou des branches. Comme le petit poucé, elle traçait son chemin, cependant, c'était avec son sang et non avec des bouts de pain. Sans même s'en rendre compte, Lily s'était aventurée dans la forêt interdite. Un sourire au lèvre, comme toujours, et parfois sa cigarette qui l'accompagnait, créant une ambiance morose, tel un film drama-psycho anglais. Le noir profond commençait à l'accaparer. Plus elle s'enfonçait, moins elle voyait. Jusqu'au moment où tout fut noir. Elle ne voyait pas même ses mains. Rien. Puis tout à coup...

« Je me casse. »

Une voix inconnue, directement suivit, quelques minutes après, d'une lumière. Cette lumière imperceptible, nouvelle. L'espoir jadis exprimé ? Quelque chose d'incompris. And that's all ?

» 'DREY [ANNIV']