Encore dans les cuisines? ( PV )

21h - Calaïs venait de terminer un devoir de métamorphose qui lui avait pris deux bonnes heures. En effet, bien que ce se soit la fin de l’année, les professeurs ne semblaient pas faiblir dans leurs demandes de travail. La française s’aperçue que son ventre gargouillait. Elle venait de louper le repas du soir et ragea contre elle-même et contre se foutu devoir…

La préfete relue son parchemin puis le roula dans son sac avec soin. Elle monta dans son dortoir et vit quelques filles de deuxième année, en pleine discussion. Elle les salua gentiment puis ôta son uniforme qui la serrait pour mettre quelques choses qui la met plus à l’aise. Calaïs trouva dans son armoire un slim noir, un marcel blanc et des chaussures a talons qu’elle s’empressa d’enfiler puis elle se passa un coup de peigne dans ses cheveux ébène…Son ventre la faisait de plus en plus mal, sans qu’elle ne sache si cela était du a sa faim ou au manque, au manque de lui… Ce soir encore il aurait une nouvelle lettre…

La française jeta un regard absent sur la fenêtre puis se retourna, le cœur lourd. Elle traversa donc doucement la salle commune des poufsouffles qui était quasiment pleine. Ensuite elle sortit de la pièce chargé de gens et de chaleur pour commerçait une petite promenade dans les couloirs qui la conduirait aux cuisines. En vérité; la petite balade ne fut pas longue, les cuisines et la salle commune des poufsouffles étaient au même étage, dans les sous-sols.
Quelques pas après la jaune et noir se retrouva devant le grand tableau qui gardait la porte des cuisines. Ce tableau représentait une coupe de fruit avec une énorme poire…Calaïs le fit pivotait puis entra dans l’immense pièce.

Les cuisines étaient un endroit qui l’avait toujours impressionnée par sa prestance, par sa contenance. C’était une grande pièce avec beaucoup d’objet et surtout beaucoup d’elfes de maison, peut-être une centaine, peut-être 200...
Lorsque la jeune femme entra dans cet endroit, immédiatement une trentaine vinrent a ses pieds pour savoir ce qu’elle désirait. Cette soumission maladive la mettait un peu mal a l’aise mais la frenchie savait qu’ils ne la laisserait pas tranquille avant d’avoir eu une « commande »

La poufsouffle demanda donc une coupe de fruit et un peu de glace au chocolat. Puis elle se dirigea vers une table et la seconde qui suit, elle était déjà servit… Calaïs se mit donc a manger avec appétit et délice. Les cuisines lui avaient toujours offertes des choses savoureuses, elle n’avait jamais été déçue.
Soudain un bruit se fit entendre, le tableau venait de pivoter…

Faim

Le tableau pivota à nouveau. Les cuisines étaient très populaires mais étrangement, on y croisait pas plus d'un ou deux élèves à la fois en ce lieu. À peu près comme tous les endroits cachés, dissimulés ou encore même interdits. Tout le monde savait bien qu'ils étaient fréquentés, le fait étant que rares étaient ceux qui s'y croisaient plus d'une fois. Le regard du Serpentard se posa sur la jeune femme qui avait eu elle aussi une petite fringale apres le repas du soir. Ses yeux roulèrent, lui qui aurait bien voulu avoir les cuisines pour lui seulement, mais de la compagnie ne lui ferait aucun tort, il pouvait bien endurer, même qu'il allait peut-être apprécier. Le tableau n'eut pas le temps de se refermer que déjà des elfes de maisons amenait une chaise près d'une table et y déposaient une bierre au beurre. Urian était en fait un habitué. Non pas qu'il mangeait tout le temps, il aimait seulement avoir quelque chose sous la dents lorsqu'il savait qu'il allait devoir travailler longtemps.

S'avancant vers la table qui avait été préparée pour lui et sur laquelle on déposait maintenant un bol de graines de tournesol, il salua l'élève de Pouffsouffle d'un signe de tête courtois et déposa son sac une fois arrivé devant sa table. Il en sortit une plus, un parchemin et un encrier. Les elfes travaillant autour de lui dans un rayon de cinq mètres arrêtèrent tout bruit pouvant nuire à sa concentration. Ils connaissaient bien sa manière de fonctionner. Ils l'avaient déjà vu un bon nombre de fois et c'était rendu un automatisme de servir la même chose à chaque fois que les pieds du jeune norvégien se posaient sur le plancher de la cuisine. Les elfes n'avait rien à lui demander, il prenait toujours la même chose, et si il venait qu'il devait changer d'avis, ils se pliaient à ses exigences sans le moindre commentaire. Urian avait l'habiture des elfes de maison, il y en avait une dizaine au manoir de la famille, tous plus dévoués les uns que les autres. Il fallait dire que contrairement à certaines familles, les Van Krail les avaient toujours bien traités et le norvégien ne serait pas surpris de retrouver des cousins des elfes travaillant pour lui ici même dans Poudlard. Au moins il aurait une bonne réputation.

Le parchemin se déroula sans aucun bruit de froissement. Pour une fois, ce n'étiat pas un devoir compliqué, juste une petite rédaction. Heureusement pour lui, le jeune homme était fort à l'aise lorsqu'il venait le temps d'écrire. Il avait assez d'imagination par moment, surtout dans ses grands moments de délire que personne ne connaissait à l'école, dommage pour eux. Il prit une gorgée de sa boisson favorite avant de croiser les bras pour réfléchir un peu à ce qu'il allait écrire. Il n'aimait pas s'arrêter entre deux phrases pour essayer de trouver une suite, il écrivait tout d'un trait, sa main filant sur le parchemin à une vitesse incroyable. Sa main vint frotter sa nuque, geste qui montrait son embarras, en fait, rien ne lui venait à l'esprit. Le problème étant qu'il ne voulait pas remettre le devoir à plus tard, surtout qu'il devait le rendre dans quelques jours. Il lui fallait à tout prix finir aujourd'hui.

La jeune française vit rentrer un élève de serpentard; un sixième année tout comme elle, Urian lui semblait il. Elle avait déjà suivit quelques cours avec lui et se rappelait de son prénom sans vraiment savoir pourquoi… la mémoire des prénoms sûrement…
La préfete garda le silence pendant un moment, observant le jeune homme silencieux. Il venait de s’asseoir vers elle et avait simplement commandé une biereaubeurre. Puis a son grand étonnement, Urian avait sortit un parchemin et semblait vouloir faire ses devoirs… Quel endroit pour faire ses devoirs! Les cuisines étaient une salle plutôt bruyante et les elfes ne s’arrêtaient pas une seconde…

Elle posa ses yeux sur lui avec décontraction et en mangeant quelques fraises… Il semblait quelques peu embarrassé par son devoir et cela la fit sourire.
Calaïs n’était pas moqueuse loin de là mais elle avait toujours trouvée très drôle l’attitude des serpentards: froids, distants, ne voulant l’aide de personnes… Elle souriait en pensant aussi aux réactions de la plupart des poufsouffles lorsqu’ils croisaient des slytherins: soumis pour la majorité d’entre eux. La française n’avait pas peur des vert et argent… D’ailleurs un grand nombre étaient ses amis…Sa plus belle histoire d’amour s’était crée avec un serpentard…Oh Naël…

La jaune et noir secoua la tête pour s’échapper de ses pensées, pour revenir a la réalité de la cuisine et à son dîner. Urian ne semblait toujours pas décidé a écrire quelques choses, son regard perdu dans le vague. Calaïs croisa les jambes, prit une cerise puis commença la discussion ainsi:

Happiness -- Bonsoir --

Sa voix était plus sans ton que gentille. Elle savait que les vert et argent n’aimaient pas trop les politesses et les petites manières. La jeune femme jouait donc la carte du détachement; en grande comédienne…Ensuite elle soupira et croqua dans la cerise aux couleurs rouges, son goût la faisait voyager. Nouveau coup d’œil sur le jeune homme et sur son parchemin puis:

Happiness -- C’est ton devoir pour la fin de la semaine? Je viens de le terminer a l’instant --

Le parchemin lui rappela la lettre qu’elle devrait écrire se soir, avant de tomber dans les bras de morphée. Les dernières pensées de sa journée, comme toutes les autres journées, seront pour lui…

Découverte

La voix le fit presque sursauter, lui qui était tellement prit par ses pensées. son esprit était une tempête en haute mer et sond evoir était un bateau qui essayait tant bien que mal de ne pas sombrer dans les sombres profonfeurs marines. Mais la tempête se calama au son de la voix de la préfète. Le bateau disparut, laissant place à quelques vagues qui cessèrent d'exister après quelques instants. Pour être sortit de ses pensées, il ne pouvait pas l'être plus. Toute son attention consacrée à son devoir venait de disparaître aussi rapidement d'un elfe de maison peut vous servir ce que vous voulez. Dire qu'une fraction de seconde encore et il aurait pu avoir une idée, comme cela ne pourrait jamais s'être produit.

Le jeune Serpentard tourna lentement la tête vers la seule autre humaine présente dans les cuisines et lui sourit faiblement, ne lui voulant absolument pas de l'avoir dérangé. Même qui la remerciait intérieurement, il aurait pu y passer encore beacuoup trop de temps. Lorsqu'il avait quelque chose en tête, il était très difficle de le lui enlever, mais le fait d'avoir quelqu'un avec qui parler allait surement l'aider à traverser son problème. La date d'échéance approchait et sa page était toujours aussi vide, ce qui l'expaspèrait au plus haut point

"''Soir...Oui, les professeurs n'ont rien de mieux à faire que de nous enterrer sous des tonnes de devoirs. Il faut absolument que je le termine d'ici le lever du soleil."

Sans quoi il ne se pardonnerai jamais d'avoir prit autant de temps à rédiger quelques lignes, ce qu'il pouvait normalement faire en une dizaine de minutes. Il avait une imagination très fertile mais ce soir, rien, le néan total. Rien ne sortait, il n'avait même pas encore trempé le bout de sa plume dans l'encre noire. Soupirant, il hésitait à tout ranger et à travailler dans son dortoir, confortablement installé sur son lit. Il n'avait pas peur de renverser de l'encre sur son oreiller, au contraire, il faisait autant attention que si il avait dans les mains un enfant de trois mois. Il pouvait être très minutieux et se souciait beaucoup du détail, seulement lorsqu'il le voulait bien et qu'il se forcait. Par d'autres moments, il ne pouvait pas y avoir plus gaffeur que lui.

"Et tu l'as fait sur quel sujet?"

Non il ne copiait pas l'idée, il voulait de l'inspiration rien de plus. De toute manière, elle était dans la même classe que lui, le professeur n'était pas aussi stupide que ça. Il se refusait toutefois à lui demander de l'aide, il était un Serpentard après tout, et ce n'était pas comme si il allait galèrer longtemps sur ce parchemin. Une fois qu'il aurait retrouvé ses esprits, il allait rapidement faire couler l'encre. Ses yeux toujours posé sur la préfète de Pouffsouffle, il prit une nouvelle gorgée de sa choppe, cette fois plus longue. Il repoussa le bol de graines de tournesol qu'un elfe se dépécha d'en débarasser la table.

Calaïs continuait de vider sa coupe de fruit avec une certaine lenteur et une profonde insouciance. En effet, terminer se foutu devoir lui avait fait un bien fou… cela l’avait vider d’un poids. Le serpentard ne devait pas lui en vouloir puisque se dernier lui répondit. Elle resta encore quelques instants silencieuse avant de répondre a son tour:

Happiness -- Les profs sont des sadiques, on n’y peut rien… --

La française lui fit un clin d’œil amusé puis commanda a un elfe de maison une boisson quelconque. Elle fut ainsi servie et bu une longue gorgée de cette boisson sucrée. Pendant quelques secondes, elle repensa a ses mains qui avaient écrites les trois parchemins entier pour ce devoir. Vivement les vacances tout de même… La jeune femme avait prévu de faire les allers-retours entre sa France natale et un appartement dans Londres qu’elle avait pris pour les vacances.
Puis de nouveau la voix de Urian retentie, la sortant de ses pensées, de ses projets. Elle posa ses yeux dans les siens et répondit a sa questions

Happiness -- Et bien moi j’ai pris L’art, La manière et les conséquences de la métamorphose humaine… j’ai fait trois parchemins…une vraie galère…

Pour cette fin d’année, la jaune et noir voulait tout de même une bonne note, n’étant pas habitué a autre chose de toute façon.
Ensuite avec gourmandise, la jeune femme regarda la glace au chocolat et la commença donc avec un grand plaisir. Elle était délicieuse d’ailleurs! Calaïs se souvint aussi de ne pas s’être présentée; sans aucun doute il devait connaître son identité…

Happiness -- C’est bien Urian ton prénom? --

Au moins elle serait définitivement fixée. Par contre il lui était impossible de se souvenir de son nom, un nom a consonance étrangère, celle de l’Europe de l’Est ou du Nord. Il est vrai qu’a Poudlard il y avait pas mal d’étranger, cela faisait un très beau mélange… L’école de magie anglaise était réputée a travers le monde, ainsi beaucoup de personnes venaient la rejoindre. Elle se souvint de Beauxbatons, là-bas aussi il y avait quelques étrangers…
Calaïs affichait toujours un mince sourire et continuait de voguer a travers ses songes, sans queue ni tête….