Rencontre [PV-(la belle) Miss Turner]

5h00 du matin , une chouette entre par une fenêtre ouverte dans le chateau , cette chouette est grise , rien de particulier elle a une lettre attaché à la patte droite ; bref cette chouette est aussi normal que toutes les autres chouettes du monde des sorciers. Celle-ci survole l'escalier principal du hall d'entrée et monte d'étage en étage , les gens déjà levés ne lui prête que très peu d'attention , ce n'est qu'une des nombreuses chouettes de l'école , certains se permettent des remarques du genre :

" Encore un sans le gallion qui abuse de l'école"

La chouette arrive dans le couloir du 4éme étage et se dirige directement vers le bureau du profésseur d'arithmancie , Alec qui le pauvre s'est endormie dans son bordel en essayant de ranger un peu : il a déplacé tous les papiers qui étaient sur son bureau et les a mis par terre à côté de son fauteuil en cuir noir. La chouette n'a aucun mal à passer par la porte qui est ouverte encore un oubli de la part du professeur Jones et enfin celle-ci se pose sur le bureau à côté de la tête d'Alec et lui picore le haut du crâne.

Ce qui devait arrivait arriva : Jones se reveille en sursaut en poussant un grand cri et regarde dans toutes les directions avec un regard un peu perdu et endormie avant de voir l'oiseau qu'il regarde avec un regard noir et que celui-ci lui rend sans probléme mais avec une touche de mépris. Ce qui suit est légérement censuré car trop violent , Alec se léve et renverse presque son bureau , attrape sa baguette et balance tellement d'éclair de toutes les couleurs que son bureau devient un arc-en-ciel et l'oiseau explose touché par un rayon devastateur :

" Et merde !!"

Alec attrape une bouteille de rhum et les restes de l'oiseau , il prend la lettre : uen connerie de pub qu'il jette au feu ; et descend dans le parc pour jeter les restes de la chouette dans un coin sous un arbre histoire de lui donner une denrière demeure. Arriv dans le parc il repére un arbre un peu plus loin , un grand chêne , il est 6h00 et Alec est penché devant un chêne à qui il semble parler en buvant un coup à sa bouteille ; il sort les restes de l'oiseau de sa poche pour les enterrer quand une jeune femme s'approche de lui...

Il était presque 5 heures du matin. Une silhouette fine et élancée se détachait dans la lumière de l'aube près des grilles de Poudlard. Cette silhouette était celle d'une jeune femme, accompagnée de sa louve blanche qui trottait à ses côtés. Elle avait fait un long voyage, plutôt mauvais d'ailleurs, bruyant et fatigant et arrivait enfin à Poudlard. Judith observa un instant avec émotion le château dans lequel elle avait passée toute sa scolarité, elle avait l'impression qu'elle revenait enfin chez elle. Elle pénétra dans l'enceinte, suivie par sa louve, et trainant sa grosse valise. Elle aperçut au fond du parc l'orée de la forêt interdite et un sourire s'étira sur son visage. Combien de fois elle s'était fait prendre en compagnie de sa louve dans la forêt, elle n'aurait su le dire.

*Ah la la ! C'était le bon temps ! Voila que je deviens sentimentale moi maintenant !*

Elle se dirigea tranquilement vers l'imposant manoir. Avant d'atteindre les portes de Poudlard, elle bifurqua à gauche et atteignit les serres de Botanique. C'était ici qu'elle dispenserait ses cours et elle jeta un regard critique sur la pièce. Elle passa son doigt sur une table à côté d'elle et le regarda, il était gris de poussière. Elle eut une moue dégoûtée. Ce n'était pas une grande fan du ménage mais tout de même, il y a un minimum ! Elle sortit sa baguette et prononca distinctement la formule :

Recurvite !

Aussitôt la pièce fut brillante de propreté. Avec un sourire satisfait, elle poussa la porte de son bureau et entra. Elle parcourut du regard la pièce, moins sale que la précédente. Elle soupira, puis posa sa valise. Elle déferait ses affaires plus tard. Sa louve s'était glissée derrière le bureau et reniflait par ci par là les lieux. Judith lui fit signe et elle la suivit. Toutes deux sortirent des serres. Judith tenait à profiter du calme de l'aube avant de devoir supporter un flot d'élèves bruyants. Elle sortit dans le parc et se promena tranquillement avec Oeil-de-Lune (la louve blanche). Elle se rapprocha du saule cogneur en gardant une distance de sécurité, elle n'avait pas de très bons souvenirs concernant cet arbre, la dernière fois qu'elle l'avait fréquenté de trop près, elle avait attéri à l'infirmerie. Elle respira profondément et sourit. Elle savourait l'atmosphère paisible et le silence environant. Soudain, elle remarqua une forme humaine près d'un immense chêne. Curieuse, elle se rapprocha et vit un jeune homme tenant une bouteille à la main, penché vers le sol. Elle observa de plus près et s'aperçut qu'il tenait dans les mains une petite boule de plume. Elle toussota pour signaler sa présence.

Bonjour ! Excusez-moi de vous déranger mais que faites-vous si tôt ici ?

" ...Et c'est donc si jeune que tu nous quittes oiseau inconnu pour m'avoir reveiller un peu trop tôt..."

Il fut interrompu au milieu de sa phrase , ça devenait une habitude , entre cet oiseau qui interrompait son rêve préféré et cette jeune fille d'environ 20 ans suivit d'une louve qui arrêtait un très beau discours pour la mort de l'oiseau qui le pauvre c'était vraiment trouvé au mauvais endroit , au mauvais moment. Tout cela ne répondait pas à la question de la belle qu'il n'avait même pas encore regardé de face , effectivement il s'était contenté de tourner la tête rapidement pour voir qui lui parlait.

Il se retourna et ne fut pas mécontent du changement : c'est vrai entre une boule de poil sanguinolente et une belle jeune fille d'environ 20 ans ou un peu plus , Alec avait vite fait son choix. Cette jeune fille était accompagné d'une louve qui n'avait pas l'air d'apprécier Alec comme la plupart des animaux , en fait c'était assez compréhensible et puis ce n'était pas avec la louve qu'il allait discuter mais avec la jeune femme.

Il se pencha tout de même vers la louve avec une mimique intrigué : c'était assez rare de voir des louves faire ami-ami avec un humain ou une humaine dans le cas présent. Il la regarda dans les yeux sans laissait tranparaître rien d'autre que l'étonnement puis se redressa et répondit enfin à la question posé :

" J'offre à une chouette des funerailles digne d'une chouette"

Fallait-il comprendre quelque chose à ce charabia peut être pas toujours est-il qu'il déposa le petit cadavre de chouette dans le trou qu'il avait fait , récita quelque chose en fermant les yeux et versa un peu de rhum avant de reboucher le trou puis de boire un peu de son rhum et de dire tout haut :

" Puisse Callypso t'accompagner dans ton voyage"

Il se réintérréssa à la jeune fille à la louve et la regarda plus attentivement et sourit devant ce beau petit bout de femme qui n'était pas déplaisant bien au contraire. Il se passa une main dans les cheveux et se lissa la moustache avant de parler :

" Miss , qu'est-ce que votre humble serviteur peut faire pour vous ? peut être vous offrir une gorgée de ce nectar en vous demandant si vous êtes nouvelle et votre nom ?"

Il lui tendit la bouteille tout en prononçant ses mots d'une voix mieilleuse et usant de son charme naturel et de son charisme habituel. Son sourire s'étiat transformé en un petit rictus malicieux et charmeur

Judith s'aperçut qu'elle interrompait une cérémonie d'une importance capitale. Le petit tas de plume sanguinolent que l'homme tenait dans la main se révéla être une chouette qui avait du connaître des jours meilleurs. L'homme parrut agacé de cette interruption, tournant rapidement la tête vers elle pour continuer ensuite son rituel mortuaire. La louve aux côtés de Judith se hérissait et grondait. Elle n'avait pas l'air d'apprécier son interlocuteur. Judith la gourmanda en lui donnant une petite tape sur le nez. Puis, elle reporta son attention sur son interlocuteur.

Elle observa son visage avec attention. De jolies boucles brunes tombaient sur son regard noisette, charmant. Elle lui sourit et l'observa se pencher pour observer sa louve. Celle-ci se crispa, luttant contre son désir de mordre et l'interdiction de sa maîtresse. Judith prévint l'homme :

Je ne vous conseille pas de l'approcher, ni de la caresser à moins que vous ne teniez pas à votre main...

Un sourire s'étira sur son visage. Puis, le jeune homme se décida enfin à lui répondre. Aparement il enterrait une chouette. Judith haussa un sourcil mais s'abstint de tout commentaire. Elle regarda d'un air surpris l'homme poser le cadavre de la chouette dans un petit trou, prononcer quelques mots et enfin verser un peu du contenu de sa bouteille avant de refermer le trou.
Après cette cérémonie émouvante, il se tourna vers elle et lui proposa à boire. Judith accepta et porta le goulot à ses lèvres. Elle avala une longue gorgée avant d'être prise d'une quinte de toux, les larmes aux yeux.

Bon sang ! Qu'est-ce que c'est fort ! Excusez-moi... Je m'appelle Judith Turner et je suis la nouvelle professeur de botanique. Je viens d'arriver à l'instant. Et vous, quel est votre nom ?

Elle avait failli rajouter "bel inconnu" à la fin de sa question mais préféra s'en abstenir. Elle s'assit par terre, les bras entourant ses genoux, sa louve assise entre elle et le jeune homme, méfiante.

Elle lui donna un conseil sur sa louve et vut la réaction de celle-ci Alec se promit pour une fois de faire ce qu'on lui demandait , certes il aimait n'en faire qu'à sa tête mais il tenait quand même à sa vie. La jeune fille accepta son invitation à boire mais celle-ci ne semblait pas très habitué au rhum ; comment ça c'était fort ? Alec haussa un sourcil sans trop comprendre en quoi cet alcool était fort mais bon quand on a pas l'habitude c'est sur que ça doit piquer un peu la gorge mais quand même à ce point.

Il reprit sa bouteille en écoutant la dame se présenter et lui demander de faire de même , jusque là la conversation n'avait rien de bizarre mais Alec n'aimait pas ça il préférait quand ça partait en vrille de tous les côtés sans qu'on comprenne plus rien à ce qu'on dit ; même si pour l'instant il se contentait en fait de draguer la jeune fille , malgré ses , bientôt , 30 ans il n'avait rien perdu de son charme de jeune étudiant à Poudlard ; il se rappellait qu'il avait un certain succés auprès de ces dames , opérait-il toujours aujourd'hui il allait bien le voir :

" Je suis ma chère le seul et unique professeur Jones , humble gentleman serviteur dévoué de ces dames"

Il fit une révérence que n'importe quel grand roi ou renne aurait vu comme une marque de respect et que n'importe qui aurait jugé satisfaisante pour une cour mais au milieu du parc de l'école ça faisait un effet un peu spécial , enfin de toute façon il était hors-norme ça se savait mais elle était nouvelle et ne le connaissait donc pas , ce qui tournait à son avantage :

" Et si madame le permet je suis et serais son humble serviteur pour que vous vous intégriez le mieux possibles ici , vous avez de la chance je suis le plus beau de vos collégues"

Il lui fit un clin d'oeil et un grand sourire avant de boire encore un peu , la louve de la demoiselle semblait toujours méfiante elle s'était même placé entre eux deux comme si elle s'aprêtait à bondir sur Alec au cas où il chercherait à s'approcher de sa maîtresse ; décidement il n'avait pas de chance avec les animaux , sauf avec le calamar géant qui semblait beaucoup l'appréciait. Il reprit :

" Que puis-je faire pour mademoiselle ? Je peux tout faire , accéder à vos moindres désirs même les plus osés et je m'excécute dans l'instant"

Alec parut surpris lorsqu'elle toussa et reprit sa bouteille. Judith lui fit un sourire d'excuse mais elle n'était pas habituée à l'alcool. Cependant, le goût ne lui avait pas déplu, au contraire. Judith l'observa un moment. Elle était habituée à ce que les hommes lui tournent autour et sur ce point, elle était aussi sauvage que sa louve. Beaucoup d'hommes s'étaient cassés les dents, voire autre chose, en essayant de la séduire. Elle eut un sourire indulgent envers son collègue. C'est vrai qu'il était très mignon et avait quelque chose d'un peu déjanté.

Cette impression se justifia lorsqu'il lui fit une gracieuse révérance qui fit éclater de rire Judith. La louve le suivait toujours de yeux, nerveuse. Judith caressa doucement sa tête pour la calmer, elle ne tenait pas à ce qu'elle lui saute dessus. Sa louve frémit sous la caresse et tourna la tête vers elle pour la lécher gentiment. Puis, Judith lui montra la place à sa droite et la louve s'y installa, laissant l'espace libre entre Alec et elle. Elle reporta son attention sur le professeur.

Ce n'est pas la peine de me saluer comme une reine, je ne le mérite pas ! Et bien, enchantée cher professeur Jones. Pour l'instant, le seul désir que j'ai est que vous vous asseyez à côté de moi. Parlez-moi un peu de vous. Vous enseignez quelle matière ?

Elle tapota la place à ses côtés pour l'inviter à s'assoir. Elle jeta un coup d'oeil sur sa bouteille et la lui prit des mains. Elle but une longue gorgée mais cette fois ci ne toussa pas. Elle commençait à s'habituer à l'alcool mais sa tête lui tournait légèrement. Elle fit un grand sourire à Alec et retint sa louve blanche qui s'était levée lorsqu'elle avait vu Alec s'assoir à côté d'elle. Elle lui murmura d'une voix douce :

Là, ma belle, là... Sois sage. Il est gentil, regarde...

Elle prit la main d'Alec et l'approcha du dos de la louve. Judith frémit un peu en sentant la peau du jeune homme sous ses doigts. La louve grondait un peu mais son grondement diminuait de volume. Lorsque la main d'Alec la toucha, elle se hérissa mais sans tenter de mordre. Judith laissa sa main sur celle d'Alec.

Voila, elle vous a adopté...

Voilà que les choses s'emballaient , pas qu'il aimait le contrôle bien au contraire il adorait l'imprévisible et il était servit , cette fille avait les mots justes et savait comment s'y prendre pour se faire aimer des autres ou detester , ça dépendait du point de vue comme beaucoup de choses , mais de son point de vue cette fille méritait qu'on s'intérrésse à ses avances.

Il s'asseya donc à côté de la jeune femme pas très rassuré par son garde du corps à poil blanc qui était de l'autre côté ; il fut un peu étonné par Judith qui lui prit la bouteille des mains et montra qu'elle avait une descente digne des grandes buveuses , décidement il ne s'ennuyait pas en sa compagnie. Par contre lui était habitué au rhum mais si elle n'était pas habitué à l'alcool ça risquait vite de devenir problématique : une professeur bourré à Poudlard c'était le scandale et le renvoi assuré ; il reprit donc sa bouteille.

Dans son mouvement pour prendre la bouteille une de ses mains s'approcha de celle de Judith qui s'en saisit pour lui faire carrésser le dos de sa louve : alors certes il adorait l'aventure et les sensations fortes mais il aurait aimé pouvoir découvrir d'autres choses même si de ce côté là il avait été gâté il lui en fallait toujours plus , mais ça se passa plutôt bien et Alec desséra les machoires pour répondre à la jeune fille :

" J'enseigne l'arithmancie ma chère , et vous"

Il s'interrompit se rendant compte qu'il la vouvoyait , il n'aimait pas ça , ça vieillissait les gens et ça donnait l'impression d'être mal à l'aise il reprit donc avec un sourire :

" Et toi la botanique d'après ce que tu m'as dit , n'est-ce pas ?'"

La louve semblait effectivement l'avoir adopté ou plutôt elle avait évité de le bouffer pour cette fois mais il ne tenterait pas le diable et se contenta de hocher la tête avant de continuer :

" Que je parle de moi : eh bien pas grand chose d'interressant à dire , je suis un prof qui n'en a pas l'etoffe et qui déplait à tous les cul serrés qui nous gouverne par son comportement mais je suis surtout un grand aventurier qui aime voyager et a beaucoup voyagé déjà , mais on s'en fout de moi en plus c'est à ton tour parle moi de toi ?"

Alec, après un moment de réfléxion s'assit à côté d'elle. Il lui reprit sa bouteille avec l'air de reprendre dans ses bras son bébé nouveau né. Judith l'observa, sourire aux lèvres. Il avait l'air d'être habitué à l'alcool ce qui était loin d'être son cas. Elle s'aperçut que la présence de la louve angoissait un peu Alec. La louve blanche, quant à elle, semblait parfaitement rassurée et remuait doucement la queue en jetant un regard de braise à Alec.

Alec répondit ensuite à sa question, il enseignait l'arithmancie. Judith se souvint de ses années à Poudlard où les cours d'Arithmancie lui servait surtout à se défouler en mettant le basar... Elle avait eu d'ailleurs de gros ennuis avec le professeur de l'époque. Un sourire fugitif s'égara sur ses lèvres. Elle approuva d'un signe de tête à la question d'Alec.

Effectivement, j'enseigne la botanique. C'est un domaine passionant.

Judith plongea son regard longuement dans celui d'Alec. Elle ne savait pas pourquoi mais elle se sentait bien en sa présence. Il avait quelque chose de réconfortant et de drôle qui la mettait à l'aise. Elle haussa les épaules à sa question sur elle.

Moi ? Que dire... J'ai fait mes études à Poudlard où j'étais réputée pour m'attirer les pires ennuis. Ah oui, et j'avais la réputation aussi d'apporter la mort à n'importe quel homme qui me désirait. Tout ça à cause d'accidents stupides... Bref, je suis issue d'une famille sang mélée. Ma mère était une sorcière issue d'une famille Moldue et mon père un sorcier sang pur. Ils sont tous les deux morts quand j'étais jeune, tués par Voldemort. Lorsque j'ai fini mes études, j'ai fait divers petits boulots, j'ai beaucoup voyagé et finalement, retour aux sources ! Voila.

Elle s'appuya doucement contre l'arbre. Elle tourna son visage vers Alec et le regarda longuement. Elle ne savait pas pourquoi mais un sentiment étrange la saisissait lorsqu'elle le regardait. Un sentiment de joie et de souffrance à la fois. Elle baissa la tête, troublée. Elle posa une main sur sa louve qu'elle caressa machinalement. Son autre main reposait au sol, non loin de celle d'Alec.

La botanique un domaine passionant ? sûrement encore eût-il fallu qu'il daigne s'y intérrésser quand il était élève ; il se rappellait avec émotion qu'il avait un vieux prof : monsieur Stanfield ; un vieux sorciers complétement sourd qui n'avait jamais su captiver une classe ; il se rappellait aussi qu'il s'amusait avec des amis à l'appeller en criant à l'autre bout de la serre puis quand il répondait , ils faisaient semblant de parler en remuant simplement les lèvres et il se rappellait que le pauvre vieux devenait blanc comme un linge et beguayait qu'il n'était pas sur qu'il fallait qu'il fasse des recherches et qu'ils en parleraient au prochain cours.

Par contre ce n'est pas la même émotion qu'il ressentit quand elle lui raconta son histoire personnelle ; bien qu'il ne soit pas vraiment touché ou désolé pour elle , il trouvait ça dommage , perdre ses parents n'étaient pas facile à supporter même si il fallait passer par là un jour de toute façon. Mais bon parfois il valait mieux ne pas les connaître avant de les perdre au moins on ressent moins de douleur ; il se tut après le speech de Judith et se contenta de boire un coup en réfléchissant.

Il la regarda , elle le regardait et en plus elle laissait sa main à quelques centimétres de la sienne , tout cela ne signifiait qu'une chose , ils se tournaient autour depuis tout à l'heure comme deux chiens voulant se renifler le trouffion (attention quel métaphore XD). Alec n'était pas du genre à dire le contraire de ce qu'il pensait et il n'aimait pas non plus prendre des chemins dérivés pour dire les choses , il était un peu cru souvent dans ses paroles mais aussi dans ces actes et il allat le démontrer. Il regarda Judith fixement dans les yeux jusqu'à ce qu'elle est l'impression qu'il avait remarqué une horrible tache sur son nez , puis l'embrassa :

" Bon ça c'est fait alors maintenant verdict"

Un long silence s'installa entre eux. Visiblement, Alec doutait que la botanique soit un domaine passionant. Judith pensa que c'était une question de point de vue. Sa louve ne quittait toujours pas Alec des yeux, semblant trouver leur proximité un peu dangereuse. Judith resta longtemps à regarder Alec dans les yeux. Elle sourit. Elle était quelqu'un d'impulsif et son regard s'égara un instant sur les lèvres d'Alec. Lorsqu'elle replongea son regard dans le sien, elle y lut quelque chose qu'elle ne sut comment interpréter. Du désir ? De l'amour ? Elle ne savait pas trop et à dire vrai, elle s'en fichait.

Elle vit comme un film au ralenti, le visage d'Alec se rapprocher du sien et soudainement leurs lèvres se touchèrent en un long baiser. Judith fut tout de même surprise, on pouvait dire qu'il ne perdait pas de temps ! La louve se mit à gronder tout ce qu'elle savait, elle grognait de plus en plus, sur le point d'attaquer. Judith avait fermé les yeux durant le baiser et sa main s'était posée sur la nuque d'Alec. Ce baiser lui sembla durer une éternité, le temps semblait s'être arrêter. Lorsque le baiser prit fin, Judith rouvrit les yeux, un peu génée. Elle eut un sourire et observa longuement Alec. Puis, elle se passa une main dans les cheveux, dans un geste machinal. La louve semblait sur le point de bondir aussi la maintint-elle fermement au sol. Puis, elle demanda d'un ton ironique :

Dois-je prendre ceci comme une avance ?

Elle sourit. Etrangement, le baiser ne lui avait pas déplu.Elle lacha sa louve et se rapprocha d'Alec. Elle posa une main sur sa joue et l'embrassa langoureusement. Finalement, elle l'allongea au sol et s'étendit sur lui sans mettre fin au baiser. La louve s'était finalement décidé à ne pas bouger et regardait d'un air inquiet sa maîtresse et l'homme enlacés dans l'herbe.

Au moins Alec aurait réussi quelque chose cette année , surement pas à devenir plus terre-à-terre , ni plus organisé et il n'avait toujours pas appris le mot rangement mais le peu de confiance qu'il était encore capable de donner il venait de la remmettre à une personne : la nouvelle arrivante du corps professorale qui elle aussi semblait apprécier cette confiance puisqu'elle en redemander et Alec ne se priva pas pour lui redonner ce qu'elle demandait.

Par contre la louve de la demoiselle lui fichait un peu les boules , il n'était pas froussard mais la perspective de crocs enfoncés dans sa chair lui déplaisait un peu. L'instant ne se prêtant pas vraiment à ce genre de pensée il se laissa faire quand Judith l'allongea dans l'herbe , parfois mère nature avait du bon. Il ne stoppa le baiser , pourquoi l'aurait-il fait d'ailleur , il appréciait plutôt l'instant même si il le savait toutes les bonnes choses avaient une fin , il recula un peu sa tête pour voir les yeux de Judith et il lui murmura :

" Savez-vous ma chère que nous sommes dans une école et que nous sommes sensé donné l'exemple ?"

Il souriait , un petit sourire un peu charmeur dont il avait le secret avant de continuer à embrasser la belle malgré sa propre réfléxion , tout ce qu'il espérait c'est qu'un des mioches de l'école ne viennent les déranger ou pire les directrices. Alec se trouvait stupide il avait sur lui une belle blonde qu'il pouvait dévorer et il pensait aux conséquences et en plus à une autre femme , on pouvait dire que ça commençait bien :

" Miss Turner , votre appétit n'a pas de limite mais au fait ne m'avez-vous pas dit que vous n'étiez pas très au point en arithmancie ? je pourrais peut être vous donnez quelques cours particuliers ?"

Judith était toujours allongée sur Alec, l'embrassant du mieux qu'elle pouvait. Elle savait pertinement que si quelqu'un les voyaient, c'était le conseil de discipline mais en cet instant, elle s'en fichait éperduement. Elle glissa ses mains sous le T-shirt d'Alec et caressa doucement la peau douce du jeune homme. La louve quant à elle se rapprochait imperceptiblement. Cherchait-elle à les renifler ou à attaquer ? Impossible de le savoir. Judith cependant n'avait pas remarqué l'avancée progressive de son amie à poils blancs, s'intéressant plutôt à l'animal sur lequel elle était étendue ^^. Alec recula légèrement la tête pour lui faire remarquer qu'ils devaient montrer l'exemple. Judith sourit et se releva, s'écartant d'Alec.

Pardonnez-moi, cher collègue. Un instant d'inatention me l'avait fait sortir de la tête. Si vous avez tant que ça la frousse des règlements, je ne veux vous forcer à rien, mais c'est bien dommage...

Elle lui jeta un regard ironique. Elle resta très proche de lui, parcourant d'un doigt la joue d'Alec. Puis elle sourit en entendant la proposition d'Alec. Elle acquiesca d'un signe de tête.

Pourquoi pas. L'arithmancie est comme une langue. Et d'après ce que j'en ai vu, des cours de langue avec vous seront un vrai plaisir.

Elle sourit, l'observant du coin de l'oeil. Puis, elle s'allongea doucement dans l'herbe, le regardant et se demandant s'il allait se rapprocher.

Alec souriait , il était aux anges bien qu'il avait du mal à accorder sa confiance , Judith avait su le bousculer un peu sans lui faire de bobo au contraire par contre sa louve elle risquait de lui faire des bobos et il profita du fait que Judith se soit éloigné pour surveiller sa louve du coin de l'oeil , il était à moitié rassuré , en même temps la vision de ses canines avaient eut le don de le calmer vite fait comme un douche froide.

Il finit par se rapprocher se faisant tout de même attendre par la dame , après tout les héros savent se faire attendre et puis le plaisir n'est que plus fort quand on a attendu : on apprécie forcément plus. Et pour Alec la friandise valait le jeu , il ne pouvait s'empêcher de la détailler , de la déshabiller des yeux presque avec gourmandise comme un gamin qui saliverait devant un gâteau avant de pouvoir mordre dedans à pleine dents :

" Peut être devrait-on s'isoler un peu , touver un endroit plus calem , intime ?"

Il n'en revenait pas que ce soit lui qui propose ça mais là le jeu en valait largement la chandelle et il n'aiamit pas tellement attendre quand il voulait quelque chose il l'obtenait et il n' y avait pas de raison que ça change même si pour ça il devait faire chanter quelqu'un ou manipuler qui que ce soit il le ferait , il al regarda dans les yeux avant de l'embrasser ses mains se balandant doucement sur son corps :

" Tu sais que je t'aime toi , je me souviens pas te l'avoir dit ou avoir fait quoique ce soit qui te le prouve ? Comme par exemple ça"

Et il continua à l'embrasser espérant sincérement ne pas être dérangé , d'ailleur il sortait déjà sa baguette le premier qui approchait risquait d'y perdre des plumes...

HRP- désolé pour le retard :blush:

Judith observait Alec tranquilement en caressant machinalement sa louve de la main. Celle-ci avait renoncé à avancer et se tenait maintenant assise, reniflant frénétiquement comme si elle espérait découvrir quelque chose concernant Alec grâce à son odeur. Judith eut un sourire malicieux lorsqu'enfin Alec se décida à se rapprocher. Il aimait se faire attendre aparement car il approchait d'un train de sénateur.

Judith le détaillait des yeux, comme si elle voulait graver sa physionomie à jamais dans sa mémoire. Il était vraiment bel homme, bien bâti. Son regard fiévreux la brûlait presque, ses lèvres si délicates ne demandaient qu'à être embrassées. Elle se mordit la lèvre en se contraignant à ne pas lui sauter dessus. Enfin, Alec arriva près d'elle, s'allongeant sur elle. Elle passa une main dans ses cheveux si doux.

Un endroit plus calme ? Pourquoi pas ! Avec un lit de préférence... Que proposes-tu ?

Les mains d'Alec se promenaient sur elle tandis qu'il l'embrassait longuement. Des pensées traversaient l'esprit de Judith. Alec l'aimait-il ? Ou pas ? Etait-ce une aventure d'un soir ? Ou bien l'amour véritable ? Elle avait un peu peur de n'être qu'une passade alors qu'elle désirait plus. Elle aimait cet homme, elle en était sûre. Elle l'aimait même plus que tout. Ce fut à ce moment qu'Alec lui murmura quelques mots qui la touchèrent, la rassurant et la boulversant à la fois. Elle répondit dans un murmure en fixant Alec dans les yeux :

Je t'aime Alec, je t'aime plus que tout. J'avais peur que tu ne t'intéresses à moi que pour une nuit...

Elle l'embrassa tendrement, passant ses mains autour de son cou dans une étreinte passionée. La louve gémissait à côté d'elle, comme jalouse de l'attention que sa maîtresse portait au jeune homme.

Alec écouta attentivement ce qu'elle lui dit , un endroit calme avec un lit ça ne finirait pas calmement ça , du moins pas si il était dans les parages , bizarrement toutes les fois où il s'était retrouvé seul avec une femme dans une pièce avec un lit il n'avait que très peu dormi ; à croire que ç ale poursuivait comme une malédiction même si des malédictions comme ça tout le monde en voudrait.

" Un lit Miss Turner , tu me choques"

L'ironie se lisait dans chaque rides de son visage provoqué par le grand sourire qu'il venait de lui faire , la suite des paroles de Judith le fit moins rire , ils attaquaient un sujet sérieux et il avait le don de dire n'importe quoi quand il fallait être sérieux , surtout quand il s'agissait d'une femme et d'un sujet comme l'amour réciproque :

" Il faut que tu saches que j'ai aimé une fois , aimé avec un grand A et que j'ai été trahi et que depuis je n'ai plus donné ma confiance qu'à quelques rares personnes et il se trouve que tu viens d'élargir ce cercle de personne"

Il était anormalement sérieux et se trouvait stupide , ça lui allait mal d'être sérieux lui le seul air qui lui allait bien sans quand il faisait le con. Pour éviter de montrer son malaise il embrassa Judith s'arrêtant peu être un peu tôt pour rajouter quelque chose :

" Ecoute si tu veux je suis prêt à attendre d'accord , ce serait une autre femme je l'aurais emmené dans la salle sur demande , j'aurais fait ma besogne et je serais aller en cours le lendemain en oubliant son nom mais toi je veux que ça dure et si pour ça il faut que je sois patient je me ferais une raison"

Pour agrémenter le tout et paraître moins sérieux il se lissa la moustache avec une petite mimique de bourgeois du 19éme qui montre sa nouvelle voiture et qui en est fier

Judith gardait les yeux fixés dans ceux d'Alec. Celui-ci fit semblant d'être choqué, ce qui provoqua un large sourire de Judith. Elle se doutait bien qu'il devait être habitué à partager son lit avec des filles. Soudain, le sourire d'Alec s'effaça et il devint sérieux, grave même. Cela fit bizarre à Judith, elle n'avait pas l'habitude de le voir comme ça. Elle l'écouta attentivement et ce qu'il lui dit gonfla son coeur de bonheur.

Elle ne put s'empêcher de lui faire un sourire rayonnant. Puis, elle l'embrassa, posant une main sur sa nuque. Le baiser fut un peu bref à son goût et Alec reprit son ton sérieux qui, de son point de vue, le faisait parraître encore plus comique. Elle l'écouta, puis fut perdue dans ses pensées un bref instant. Elle l'aimait, et savait à présent que c'était réciproque. Elle s'était toujours demandé comment un homme pouvait tomber amoureux d'elle, qu'est-ce qu'il pouvait bien lui trouver.

Elle releva la tête et sourit. Elle posa ses deux mains sur les joues d'Alec et attira son visage à elle pour l'embrasser à pleine bouche. Puis, s'écartant de lui, elle dit d'une voix sérieuse mais douce :

Alec, je suis sûre qu'entre nous ça peut durer. Je n'ai jamais été aussi heureuse que dans tes bras et il se trouve que je n'ai jamais aimé quelqu'un comme je t'aime. Tu sais, si tu ne m'avais pas dit tout cela, je ne pense pas que j'aurai pu passer une nuit avec toi. Je t'aime et j'ai envie de toi. Je ne vois pas de raisons particulières d'attendre. Alors, elle est où cette salle sur demande ?

Au moins il lui reconnaissait un truc , elle était directe. Alors comme ça elle envie de lui eh bien il ne pouvait pas dire que ce n'était pas réciproque , après tout de simples baisers ne suffisent plus des fois et là on n'était dans ces fois là où il ne suffisent vraiment plus ni à l'un , ni à l'autre :

" Je mentirais si je disais que je n'avais pas envie de toi et je n'aime pas mentir à une femme"

Il se laissa embrasser à pleine bouche et profita du moment le plus possible. La salle sur demande était sûrement le meilleur endroit du château , dans son bureau il risquait d'être interrompu ; autant dire qu'il tuerait le gusse qui ferait ça ; dans une classe vide un fantôme pourrait débarquer et dans les serres c'était trop feuillu au goût d'Alec ; il ne restait donc que la salle sur demande :

" La salle sur demande ma chère est une salle qui est au septième étage du château et qui prend disons la forme de ce que tu désires à condition de savoir comment faire et tu as de la chance car tu as devant toi un des élèves qu'il l'a le plus utilisé dans sa scolarité pour un tas de fête et autre , est-ce que cette salle te convient?"

Judith ne put s'empêcher de sourire lorsqu'Alec lui dit qu'il ressentait la même chose qu'elle. Elle lui caressa la joue du doigt sans le quitter des yeux. Il devait la trouver bien directe mais après tout, elle était quelqu'un d'impulsif et de spontané. Cela lui avait d'ailleurs causé beaucoup de problèmes tout au long de sa vie.

Elle l'écouta lui donner des indications sur la salle sur demande et elle s'en souvint. Elle l'avait utilisé quelque fois lorsqu'elle était à Poudlard, notament pour formenter de mauvais coups sans risquer d'être dérangé. Effectivement, là bas ils seraient tranquilles, sans aucun risque qu'on les découvre. Elle hocha la tête avant d'ajouter :

Pas de problème, cette salle me convient. Maintenant que tu me la décrites, je me souviens l'avoir utilisé de temps à autre lorsque j'étas élève. On y sera tranquille.

Judith se tourna vers sa louve et la caressa doucement. Puis, elle lui murmura d'une voix apaisante :

Tu restes ici ma chérie, d'accord ? Je reviens bientôt. Tu ne bouges surtout pas !

La louve la regarda d'un air inquiet mais ne bougea pas. Judith se leva et prit Alec par la main. Ils se dirigèrent ensemble vers le château.

[hj : tu postes la suite dans la salle sur demande ?]

[HJ : oui je la poste directement dans le château]

» Miss Greenhorse...
» Belle, Attention a tes Yeux.