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 - Rancoeur | PV

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Aaron Backer
Préfet, 7ème année à Gryffondor
 Préfet, 7ème année à Gryffondor
Aaron Backer


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MessageSujet: - Rancoeur | PV   - Rancoeur | PV EmptyJeu 5 Juil - 20:16

We Always Say We Try.





Un putain de jour. Dans une putain de vie répetitive. Le meme jour depuis maintenant deux ans. Les meme rituels. La meme vie. Les memes amis. Les meme amours. Tout était l’exact réplique. Rien n’avait changé. A part lui. A part le Gryffondor. Etrange. Meme très, je vous l’accorde.

Tout se repetait. La chanson qu’il avait dans la tete. La clope qu’il fumait chaque matin. Les rendez-vous avec Daniel. Les reunions des Elus. Peut importe l’ordre. Et puis, restait un probleme majeur. Elle. Laureline. Depuis quelques jours, depuis la scène au QG, il ne l’avait pas vu. Enfin il ne lui avait pas parlé. Elle l’avait ignoré superbement. Frustrant. Lui ne lui en voulait pas étrangement. Elle l’avait jeté, certe, mais il était habitué. Le rejet et la violence ne font pas bons menages. Il n’allait pas devenir amis. Cela avait été un faux espoir. Decpetion. Une lourde deception. Il ne serait que son camarade, et accessoirement, celui avec qui elle partageait le pouvoir. Point. Il n’y avait rien d’autre a ajouter. Leur relation resterait sterile.

Il emergea. N’était il pas déja reveillé ? Non, en fait il devait reflechir, en s’éloignant du sommeil au fur et a mesure. Il était entendu dans les draps rouges du dortoir des Gryffondors. Les rideaux étaient tirés et une faible lueur se faufillait par la jointure. Il s’assit dans son lit, paupieres toujours closes. Il n’avait pas envie de rejoindre la réalité. Pas maintenant. Il était trop tôt. Il avait une geule de bois en plus, étant quelque peu a bout de nerfs. Mais il n’avait pas craqué. Meme pleurer comme une merde ne le soulageait plus. Il n’y avait rien a faire. Rien qu’a repeter le scénario stupide de sa vie.

Il ouvrit les paupieres, d’un coup. La lumiere vive lui vint en pleine tete, comme une balle. Quelqu’un venait de tirer le rideau. Aaron ne voyait rien, la personne était a contre jour. C’est lorsque qu’il entendit sa voix.



Dan – Aaron mon chou,ma belle au bois dormant, claironna t’il d’une voix chantante.



Daniel Bradley. Son meilleur ami. Disont son seul réel ami. Il se faufilla sur son lit. Et oui, un préfet avait le droit a une chambre privilégiée, pas un dortoir, juste une chambre avec deux lits. Dont celui de Dan, a l’autre bout de la piece. Le jeune homme vint s’asseoir a coté de lui. Aaron emergeait seulement. Ils allaient etre en retard s’ils s’attardaient trop.



Le préfet se pencha vers Daniel et déposa un faible baiser sur son front. Daniel l’attira vers lui, ce qui obligea Aaron a se retrouver au dessus de lui. Il emit un gorgnement désaprobateur mais Daniel ne s’arreterait pas. L’Elu ceda et embrassa Daniel, moins furtivement mais assez rapidement. Il avait besoin d’une clope et d’une bonne douche. Pas d’un Daniel collant. Apparement celui-ci comprit mais son sourire ne s’effaca pas.

Il sortit du lit et tira les rideaux. La porte du dortoir était grande ouverte et les Gryffons commencaient a aller en cours. Comme de gentils petits moutons. Suivons le troupeau ! Ah Ah. Stupide.

Attrapant son paquet de clope a la hate, Aaron en porta une a ses levres et l’alluma en se dirigeant vers la salle de bain. Il ferma la porte a clé. Mesure de sécurité quand on a un Daniel pret a tout dans votre piaule. Simple mesure de sécurité, bien que Daniel ne le dérangeait aucunement.

Après une rapide douche, Aaron sortit. Il fourgua une nouvelle clope dans sa bouche et se vetit. Slim noir & Uniforme de rigueur. La meme tenu depuis des années, seul la couleur du slim variait selon ses humeurs. Et l’humeur du jour était noir. Sombre. Deprimé. Excessif. Il ne savait s’il arriverait a etre gentil, aimable et poli toute la longue journée qui s’annoncait. Ca allait etre une corvée. Son chemin de croix. Ha Ha. Jesus pouvait bien gardé ses clous, lui avait l’hypocrisie.



Sortant de la salle de bains, clope au bec, il jetta quelques feuilles de parchemins dans son sac, son encrier, plume, stylo bille, c’était quand meme plus pratique, livres divers des cours qui l’attendait. Daniel le fixait de ses yeux pleins de compassion. La veille, il avait dut lui reveler ce qui c’était passé avec Low. Lui ne s’en souvenait plus. Son ami, toujours. Meme lorsqu’il était bourré comme un sac Leclerc trop plein ( xD). Hier soir, ils avaient du fumer des joints a la belle étoile, étendus dans l’herbe, en observant le ciel. Aaron ne savait si Raven était au courant de cette relation. Certainement. Sans doute.



C’est a contre-coeur que Aaron, accompagné de Daniel, devala les marches qui le menerait a la salle commune. Un sourire niais sur le visage, il salua gentiment les premieres années qui se trouvaient encore dans la salle. Ils n’avaient jamais cours aussi tot le matin. Il les enviait avec leurs niaiseries et leur courage. Avait il était come ca lui aussi ? Aussi ignart ? Oui. Mais il avait effacé ces souvenirs et ces joies futiles. Pour ne laisser place qu’a un vide immense et glacé qui emplissait son esprit, un peu plus chaque jour. Seuls les moments avec Daniel étaient agréables. Et avec les elus. Sauf Low...



Rancoeur. Il lui en voulait de l’avoir abandonner come ca. Il n’arrivait plus a contenir cette rancoeur trop importante. Elle l’avait laché, comme une merde, comme n’importe quel autre individu. Mais merde, lui avait voulu l’aider. Sauf qu’elle ne l’avait pas desiré de la sorte. C’était la conclusion a laquelle il était arrivé, après avoir passer des heures étendu sur son lit.



Sans meme s’en rendre compte, ils étaient déja dans le hall. Daniel ne lui avait touché mot, apparement il s’était appercut de l’état execrable du préfet. C’était une bonne chose. L’Elu lui fit un signe de la main et s’éloigna ver sson premier cours qui était sans doute un cours avancé. Aaron ne pouvait suivre les cours avancés, il ne réussissiait qu’en Potions et Methamorphose. Et la, il allait en potions. Direction els cachots. Un Gryffon, tel qu’il soit, n’était jamais le bienvenue dans els cachots. Territoire des Serpentards oblige.



Il était en retard certainement puisuq ela porte du cours était close et que personne ne patientait devant. Il n’avait pas envie d’y aller. Alors, il tira une nouvelle clope de son paquet. Parce qu’il n’avait que cela qui l’aidait a affronter ce qui se trouvait derriere cette porte.



Maybe I Never See You Smile Again.
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Laureline Wilde
Préfète, 7ème année à Serpentard
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Laureline Wilde


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MessageSujet: Re: - Rancoeur | PV   - Rancoeur | PV EmptyVen 6 Juil - 2:52

Le silence. Un éternel silence. Recroquevillée sur elle même, la préfète était dans son lit verdâtre parsemé parfois d'argent. Elle ne bougeait plus, fixait une photo de Chloé et elle qui datait de plusieurs années. De grosses cernes étaient visibles sur son visage, elle n'arrivait plus à dormir depuis cette nuit fatidique avec Aaron. Il y avait le sujet sur sa soeur jumelle, ce fantôme qui apparaissait sans cesse dans ses rêves que l'on pourra appeler « cauchemars, » et qui lui procurait un réveil imminent. Mais il n'y avait pas que ça. Elle avait été affreuse avec le Gryffondor. Elle qui l'avait trouvé tellement intéressant aux premiers abord, elle qui pensait s'en faire un bon ami, elle l'avait envoyer chier. Oui, c'était exactement ça. Comme une pauvre merde, elle s'était excitée pour un rien et avait claqué cash la porte de la salle sur demande. Elle avait beau être ivre, ce n'était pas une raison. La bouteille de Passoa présente au fond de son lit lui rappelait sans cesse cette scène insoutenable. Elle n'avait pas revu Backer depuis, plusieurs jours s'étaient écoulés et elle n'osait pas se rendre en potion car ils avaient un cours commun. Elle aurait put sécher toute la matinée et rester à l'infirmerie, de plus, elle avait une excellente raison, mais c'était impossible... Elle avait promis au professeur de préparer la salle avant que le cours commence et en avait les clés. Merde, n'est ce pas ? Elle était donc obligée. La préfète entendis les pas de Kae dans les dortoirs, cette dernière semblait se réveiller à peine, les sept heures venaient donc sans doute de sonner. Low s'engouffra dans ses draps, par habitude, car elle avait d'habitude pas le réveil facile et que sa meilleure amie avait la bonne idée de la faire se lever chaque matin.

Breathe – Low, réveilles toi.

Les rideaux venaient d'être tirés par Harada, elle fixa son regard vers Laureline qui se redressa petit à petit en acquiesçant un début de sourire sincère. Elle fit un semblant de bâillement, pour prouver qu'elle venait de se réveiller, histoire de ne pas inquiéter sa meilleure amie qui était très protectrice envers elle. Un silence régna à nouveau, les yeux de Kae devinrent gros, énormes, ils scrutaient quelques chose.

Fatalité –
Quoi ?
Breathe – Mon dieu... Silence. Qu'est ce qu'il y a ? T'as des putains de cernes...
Fatalité – Ah. Rien, t'inquiètes pas, j'ai été passionné par un livre et j'ai pas pu m'arrêter jusque tard dans la nuit.

Silence. Gros silence. La Serpentard ne semblait pas réellement croire Laureline, mais elle n'allait sans doute pas la forcer à avouer ses blâmes. Elle resta donc perplexe et tourna les talons en soupirant. La préfète était ainsi, elle ne pouvait s'empêcher de rester constamment dans sa bulle, elle avait même peur de s'avouer à ses meilleurs amis, alors, si Aaron la connaissait un minimum, il aurait compris sa réaction pour l'autre-fois. Cependant, c'était comme une inconnue vis-à-vis de lui. Il ne pouvait donc savoir, et encore moins comprendre. Low soupira et s'enfonça la tête dans son coussin argent après avoir tiré les rideaux. La pénombre régnait. Elle ne pleurait plus, ne se préoccupait plus de la photo. Mais tout était encore présent dans sa tête. Silence. Dès que Laureline n'entendit plus aucuns son, elle se leva pour atteindre la douche qui était libre. Vu le temps qui lui restait elle n'allait pas prendre un bain, elle avait fumé comme un pompier durant toute la nuit et n'avait donc pas encore envie d'une cigarette, elle se contenta donc de se savonner abondamment puis sortie presque nue, avec pour seul vêtement un soutif et un string à deux euros. Elle se rua jusqu'à sa valise et en sortit un uniforme qu'elle enfila. Avec négligence elle plaça son insigne et se dirigea vers le miroir. Elle se parsema de maquillage pour cacher ses cernes ainsi que quelques boutons d'acnés qui traînaient par là. Un coup de gris sur les paupières ainsi que du baume à lèvre et elle était partie. Sans oublier bien sur sa paire de chaussure (très moche) qui s'accordait à son uniforme (très moche aussi). Mais on se faisait au noir après six ans d'études.

Laureline sortie du dortoir : personne. Sans doute étaient-ils tous partis déjeuner dans la grande salle, et tant mieux. Depuis la nuit passée avec Aaron elle ne voulait plus voir personne, elle était devenue associable. Faisant s'ouvrir le portrait, elle atterrit dans les cachots. Bien sur, elle n'allait pas manger. En plus de ne plus trouver le sommeil, elle n'avait plus l'appétit. La nourriture lui donnait des nausées. Alors, essayez un minimum d'imaginer une adolescente qui ne dors plus, ni ne mange plus depuis plusieurs jours. Ca fait peur à voir, même si Wilde fait tout pour être présentable. Elle s'alluma une cigarette durant le trajet qui menait à la salle de potion, et dès qu'elle fut arrivée, elle jeta la clope au sol. Laureline sortit le trousseau de clé et entra dans le cachot à Potion en referment derrière elle. Elle se remémora les indulgences que le professeur Iggins lui avait demandé, et se mit au boulot. Après une dizaine de minutes, ce fut fait. Les ingrédients étaient disposés sur les tables ainsi que le matériel. En ce qui concernait le chaudron, les élèves se devaient de l'apporter. Alors que la Serpentard allait attendre, elle se rendit compte qu'elle avait oublié quelque chose de tellement... important. Son sac ! Ses livres, sa trousses, sa plume de phoenix, son encre. Tout ! Elle rebroussa chemin et ré-ouvrit le cachot, sortant en vitesse du lieu, elle bouscula quelqu'un. La Serpentard redressa les yeux, et elle vit...


Fatalité – ... Aaron ?

Merde.
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Aaron Backer
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MessageSujet: Re: - Rancoeur | PV   - Rancoeur | PV EmptyJeu 19 Juil - 3:03

Fatalité - ...Aaron ?



L’envie fut trop forte. Aaron leva les yeux de sa clope a peine allumée et regarda la personne qui se trouvait devant lui. Il venait d’avoir une hallucination. Il s’était trompé. Mais ca ne pouvait etre elle. Elle n’avait le droit de lui adresser la parole. Pas maintenant. Il releva la tete d’un geste brusque, désirant verifier.

Low. C’était bien elle, cependant elle était...differente depuis la scène du QG. Peut etre son visage pâle et abimé, peut etre les cernes estompées, ou bien la denutrition que marquait ses traits. Il ne voulait pas que ce soit elle. Mais elle était bien la, devant lui. Attente. Peut etre l’attente d’une réponse. Il fut quelque peu surpris qu’elle s’adresse a lui, mai ce qu’il l’irrita, ce fut le ton familié. Ellle aurait put lui dire Bouffondor, Prefet, Backer, les termes ne manquaient pas. Mais non. Aaron. Comme si la proximité était encore de mise entre eux.

Il n’y aurait jamais rien entre eux, et c’était elle qui l’avait décidé en quittant le QG violemment il y a quelques jours de cela. Elle l’avait voulu. L’alcool ne pardonnait rien. Il ne lui pardonnerait pas. Rancoeur. La rancoeur. Sa rancoeur ne s’effacait pas. Toujours la. Il avait beau vouloir etre comprehensif. Rien ne fonctionnait. Nothing.

Il était pueril, il le savait. Mais ce n’était pas a lui d’arrangeait les choses. C’est elle qui avait tout pourrit. Elle. Rien qu’elle. Seulement elle.

Il fixait ses prunelles d’un bleu ecarlate. Mais il ne bougea pas.Il déciderait peut etre de lui répondre. Mais la c’était plutot un défi silencieu qu’il lui lancait. Ne pas ciller. Ne pas bouger. Il entrouvrit la bouche, tachant de formulait quelque chose, mais aucun mot ne sortit, rien que la fumée de sa clope. Il se forma a lui répondre. A contrecoeur. Rancoeur. Encore. Elle ne s’estomperait pas. Un rictus ironique naquit sur ses levres.



Decline - Wilde. Tiens tiens...



Sa voix n’avait jamais aussi froide. Et son ton désinvolte quoi que provocateur était nouveau. Il ne l’employé que rarement. Et la, il n’y avait personne pour témoigner. Donc, il était tranquil. Il se détourna de Laureline et reporta son attention sur sa clope. Beaucoup plus interessante. En réalité, c’était terriblement faux. Meme cette pensée sonna fausse a ses oreilles. Mais il continua d’observer la fumée bleuatre de sa clope, s’échappant par bride. Il ne voulait accorder a Low l’importance qu’elle avait. Il n’aurait pas dut etre toucher comme cela. C’était totalement con. Il fallait se l’avouer. Son attitude était conne. Aaron était stupide. Il aurait voulut pardonné Low, lui dire de revenir, qu’ils soient amis comme jamais, et qu’ils petent la geule a tous ces ignards Gryffons, mais il ne pouvait pas. Il n’y arriva pas. Rancoeur. La rancoeur emprisonnait son coeur, son esprit. Tout. Amusant comme les sentiments les plus déplaisants emprisonnaient votre jugement, le faussant entierement.

Low avait fait une erreur. Et elle lui avait été fatale pour le moment. Backer n’aimait pas les erreurs. Il ne les acceptait pas. Parce que l’erreur est humaine. Foutaise. Son monde serait parfait. Enfin le monde de Raven. Leur monde serait parfait. Il n’y aurait pas tous ces blasphemes inutiles, ses erreurs stupides. Il y croyait en ce monde. Et merde. Il avait envie de chialer comme un gosse de quatres ans. Parce qu’il avait été décut. Profondement décu. Comme un vide immense, que personne ne peut combler. Les espoirs merveilleux dont il avait l’illusion s’étaient écrasés sur un bitume d’orgeuil. Et Low pouvait toujours tenté de se rachter. Elle pouvait. Mais Aaron ne savait si elle le ferait. Pourquoi lui avait elle adressé la parole ? Elle aurait put le snober comme tous ces bourges qui envahissaient le chateau, elle aurait dut l’humilié. Il aurait préferé cet hypothese. Car il avait peur. Peur qu’elle lui dise la vérité. Sur lui. Qu’il n’était qu’un monstre, une ordure, peut etre... Peur de cette confrontation qui le mettait mal a l’aise. Elle pouvait demander de le faire buter par Raven si elle ne le desrait plus dans ce monde. Mais pitié, pas une confrontation. Peut etre la plus penible de sa carriere de menteur-manipulateur. A part celle de sa famille adoptive. Mais c’est une autre histoire, n’est-ce pas ? Comme celle qui est en train de se dérouler. Le préfet ne veut y croire. Low n’oserait les devoiler en plein couloir, meme si celui-ci est desert.



Il ouvrit la bouche. Aucun son ne sortit. Il avait peur qu’une avalanche de rancoeur ne déborde. C’était plausible. Mais ca ne se produit pas. Rien que la fumée de sa clope s’échappa de ses levres entrouvertes. Il ne trouvait rien a dire. Il n’avait plus rien a lui dire. Juste un ou deux milliers de choses, dont trois milles fois « Pourquoi ? » et soixante milles autres « Tu ne peux pas savoir comme je t’en veux. » Yep. Pleurer comme un môme. Mais il ne craquerait pas dans un couloir, passant qui plus est. Cela faisait des années qu’il n’avait pleurer. Et meme en cet instant, l’envie y était mais les larmes restaient tapis dans ses yeux, refusant de s’exposer. Ce n’était pas plus mal. Finalement, il se releverait comme toujours. Il n’allait pas etre en retard a son cours a cause d’E L L E. Desormais, il l’ignorerait sublimement, ne lui adressera la parole qu’en cas d’extreme urgence ou de pur politesse. Rien de très profond. Il se releverait de cette defaite. Il avait été faible. Il se sentait faible. Et tellement ignoble. Il l’enfluencerait pour les choix des Elus et s’arreterait la. Leur relation n’existerait pas. Jamais. C’était sa conviction a présent.





Decline - Si tu veux bien m’excuser, je dois aller en cours...



Des pas se firent entendre. Derriere Aaron. Il ne pouvait voir la personne. Mais Low le voyait certainement. Pitié pas un prof. Pitié pas un gryffon. Pitié personne. Que le cauchemare s’arrete la. Il restait quelques metres a la personne intervenant avant de les voir. Ils seraient sanctionnés. Ils était préfets en plus. Cauchemare



Angel Of My Nightmare.
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Laureline Wilde
Préfète, 7ème année à Serpentard
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MessageSujet: Re: - Rancoeur | PV   - Rancoeur | PV EmptySam 21 Juil - 3:03

Silence. Il était là, en face d'elle, et elle ne cillait pas des yeux. Elle ne bougeait plus, il l'avait paralysait. Elle savait qu'ils avaient un cours en commun à cette heure-ci et Wilde ne voulait en aucuns cas s'y rendre, mais étant de corvées, elle y était forcée. Elle avait tant redoutée le moment des tendres retrouvailles. Peut être aurait-elle put espérée un « Salut » habituel, comme si on oubliait tout ce qu'il s'était passé à la dernière rencontre. Sauf que ce n'était pas aussi simple, ce n'était pas comme ça que ça marchait ; malheureusement. Laureline ne cillait toujours plus mais fixait le sol au lieu de regarder les traits fins de son interlocuteur. Elle avait honte de ce qu'il s'était produit, mais elle savait éperdument que si elle devait revenir en arrière elle referait la même chose. Tout simplement car c'est une coquille, elle porte une carapace tellement grosse qu'elle ne peut s'empêcher de se cacher, d'être enfermée dans une bulle néfaste. Quelque chose d'ignoble, de repoussant. Elle hait ce coté de sa personnalité. Elle tremblait presque à l'écoute de la respiration de Aaron. Aucuns des deux ne parlaient et elle ne savait que ajouter. C'était peine perdue, il allait l'ignorer, du moins elle le pensait. L'odeur de Passoa ancré toujours ses narines, la bouteille qu'elle s'était enfilée seule après s'être enfuie, une couleur écarlate inimaginable qui prenait possession d'elle comme de la schizophrénie. Elle aurait bien aimé dire que tout ça, c'était la faute de l'alcool, mais ce serait lâche et tellement puéril, et tout le monde sait que Laureline n'est pas ainsi. Elle a une fierté, et se mettre à nue était trop compliqué. Demander pardon, elle n'y aurait jamais pensé auparavant, mais il le fallait non ? Ce n'est pas que c'était une question de vie ou de mort, mais une question de réelle existence. Il fallait qu'ils soient de nouveau amis, c'était important. Puis elle pensait trop à lui, à cette carrure fine, ce corps maigrelet accompagné de rouge et or. Ils n'étaient pas si différent, au contraire, ils se ressemblaient, mais Aaron avait fait un pas de plus cette nuit là, un pas que Laureline se refusait de franchir. Comme si la porte qui ouvrait son coeur s'était ouverte à Raven et refermée de suite après l'y avoir enfermée dedans. Néanmoins, à trop s'accrocher à quelqu'un, si on le perdait, on pourrait changer complètement de personnalité. Que ferais-tu Laureline ? Que ferais-tu si Raven n'était plus là ? Une question que tu oublis de te poser et qui pourtant ne devrait pas tarder à porter ses fruits. De plus, à cause (et non grâce) à l'idée de ta meilleure amie, une idée qui sera mise en pratique à cause de toi, chose que tu pourras regretter amèrement. Mais là n'est pas le sujet. Là c'était Aaron, et bien qu'il ait un rapport avec Raven ce n'était pas essentiel. Elle se refusait de dire un mot de plus à part son prénom, et s'il ne prenait pas la parole, ça s'arrêterait là, ils iraient en cours et ce serait fini. Vraiment ? Elle ne le voulait pas, elle ne le voulait vraiment pas. Était-ce trop demander qu'un peu de compréhension ? S'ils étaient si comparable, si ressemblant, alors, il devrait lui aussi ressentir la même chose. Mais c'était peine perdue.

Decline – Wilde. Tiens tiens...

Silence. A l'écoute de ces trois mots, son nom de famille compris, Laureline eut le souffle coupé. Des frissons vinrent parcourir son corps et elle ne pouvait se résigner à y répondre. Une telle froideur, elle ne l'avait entendu que très peu, et à chaque fois, ça venait de personne pour qui elle restait indifférente, cependant, cette fois ci c'était Aaron, par n'importe qui. Alors elle ne comprenait pas, son coeur suffoquait et s'affolait dans sa cage thoracique, elle n'arrivait pas à trouver quelque chose à répondre. Elle arrivait encore moins à le sortir, ce simple mot : « Désolé » . C'était peine perdue car quand elle le voulait l'adolescente était pleine d'orgueil. Elle se mordillait la lèvre inférieure, elle était à deux doigts de chialer à n'en plus pouvoir : si elle pouvait. Malheureusement, elle l'avait déjà trop fait. Ses cernes ainsi que ses yeux rouges nous le prouvait. Non, elle n'avait pas fumé de Marijuana en douce avant de se rendre en Potion, pas cette fois non. Elle n'avait rien sniffer ni injecté (il ne manquerait plus que ça à vrai dire). Juste la cigarette du matin (très importante). Silence.

Decline – Si tu veux bien m’excuser, je dois aller en cours...

NON ! C'est ce qu'elle aurait aimé lui dire, mais elle ne pouvait pas lui priver de ça, c'était « obligatoire » , puis que dirait Iggins si elle séchait son cours alors qu'elle l'avait soigneusement préparée elle même en guise de corvée pour son comportement de la semaine précédente ? Elle ne pouvait se le permettre. Mais dès que les bruits de pas furent plus distinct, dès qu'elle savait qu'ils étaient juste derrière la porte elle ne put s'empêcher d'avoir un haut le coeur. Si elle ne réglait pas cette histoire avec Aaron maintenant, tout de suite, à la minute prés, leur relation ne changerait pas, ça resterait comme ça peut être même pour toujours, ils se verraient simplement pour les réunions des élus sans pour autant être complices. Il fallait qu'elle agisse. Alors dès qu'elle vit une mèche blonde, elle compris que c'était le professeur qui arrivait accompagné de plusieurs élèves. Elle prit Aaron par le bras et le tira jusqu'au mur d'en face, se cachant avec son uniforme et lui avec ses fringues hors contexte, elle approcha ses lèvres des siennes, l'embrassant avec fougue. Elle ne pensait qu'à Raven à ce moment précis, mais c'était avant tout pour les tirer d'affaire. Laureline cachait le visage de Aaron, et sa capuche de robe de sorcier cacher le sien ainsi que ses cheveux. Ils étaient dans une position étroite et la Serpentard plaquée son partenaire contre le mur et était avachie sur lui. Elle ne pensait pas aux conséquences de cet acte, mais c'était la seule solution pour manquer le cours sans pour autant être punis. Laureline entendis Iggins s'arrêter, et le baisé continuait de plus en plus. Le « hum hum » du professeur retentit plusieurs minutes, et ils ne cessèrent pas la cadence, à croire que le Gryffondor y prenait du plaisir ? Ou alors il avait compris. Ce serait idiot que Gabriel voit la scène, non ? Silence.

Professeur Iggins – Ces septième année, aucunes politesse. S'embrasser avec une telle fougue... dans mes cachots, de la provocation pure et simple. Pff.

Indignée, elle traversa la porte menant au cachot numéros cinq en la claquant derrière elle après que les élèves soient entrer. Dès que ce fut le cas, Wilde se détacha de Aaron, elle ne rougissait pas vraiment parce que ça ne lui faisait rien d'embrasser un ami, et puis elle avait eut tellement de relations... Mais juste deux où elle a eut de réels sentiments. Silence. Elle fixa le Gryffondor en se mordillant la lèvre inférieure et prenant une mince désolée. Elle se dégagea de lui et prit une cigarette, elle la porta à ses lèvres et l'alluma avec frénésie. Silence. Elle tira une latte, et porta son regard une nouvelle fois vers Aaron en laissant se rependre la fumer. Elle sortie une autre cigarette qu'elle lui donna.

Fatalité – Bon. Il faut qu'on parle.
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Aaron Backer
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MessageSujet: Re: - Rancoeur | PV   - Rancoeur | PV EmptyDim 7 Oct - 0:42

Tout se passa très subitement qu’Aaron, bien que déterminé, ne pus que se laisser faire comme un vulgaire objet, une poupée de chiffon. Dans la précipitation, il aperçut une tignasse blonde qui devait être celle d’Iggins, mais il fut pousser au mur par Laureline qui se ruait déjà sur lui. Leurs lèvres se joignirent en un baiser fougueux. Le préfet fut d’abord extrêmement surpris mais il capta assez rapidement que c’était pour échapper au cours. Il eut une folle envie de la repousser un instant, mais ne put le faire. Car c’était Low. Bien qu’il lui en veuille terriblement, il ne pouvait que revenir vers elle. Elle était comme une amie. Une amie au foutu caractère et pire qu’une huitre, mais une amie. Et il était fidele, orgueilleux, mais fidele. Il répondit a son baiser tandis que la Serpentard s’avachissait un peu plus sur lui. Son cœur battait a tout rompre. Non parce qu’il aimait la jeune femme, mais parce que c’était un moyen excitant d’échapper au cours si ennuyeux et monotone. Depuis cette soirée, tout l’ennuyait, même Daniel mettait de temps avant d’obtenir une once d’attention ou un sourire de compréhension. C’était peut être cette embrassade qui allait briser la glace. Peut être. Mais faudrait-il qu’il s’excuse lui aussi ? S’excuser d’être si borner, ou d’être allé trop loin ?
Tout se brouillait. Les remarques d’interpellations du professeur semblaient terriblement lointaines face à Low, si proche. Son esprit s’embrouillait pendant que son corps réagissait. Son assurance et sa froideur n’étaient tout a coup plus rien. Mais dès que la préfète se décollerait, que se passerai-t-il ? Il avait une envie irrésistible de la laisser en plan et d’aller en cours, mais il ne pouvait pas. Elle était une Elu. Elle avait un meilleur poste que lui. Il ne pouvait. Et je crois qu’il n’en avait plus vraiment l’envie. Il avait juste envie d’une clope et d’un thé vert bien fort. Ou d’un café.

Professeur Iggins – Ces septième année, aucunes politesse. S'embrasser avec une telle fougue... dans mes cachots, de la provocation pure et simple. Pff.

Oui, ils ne connaissaient pas la politesse. Pas Aujourd’hui. Le professeur rentra dans ses cachots en compagnie des autres élèves de sixième année. Aaron crut que Taylor, un ami, lui lançait un regard, mais finalement non. Ce ne fut pas le cas. Une fois la porte refermée, Laureline se décolla. Il ne put que lui lancer un regard dubitatif, un plissement de lèvres qui se termina par un sourire, plutôt maigre, mais un sourire tout de même.
Low alluma sa clope, et Aaron la regarda. A son grand étonnement, elle lui en tendit une qu’il accepta consciencieusement. Comme quoi, il n’y avait pas que des rats dans les cachots.
Il alluma sa clope, fixant le sol. Il avait craint la confrontation. C’était encore plus dur maintenant. Il voulait se mordre la lèvre jusqu’au sang. Il avait besoin d’un chose dans les mains. Il tira une maigre latte, releva la tète.

Fatalité – Bon. Il faut qu'on parle.

Il toussa. Un sourire de réserve s’écrivit délicatement sur ses lèvres. Il lui avait tout dit. Sauf qu’aujourd’hui la boite de pandore resterait fermer. Il voulait fumer jusqu'à l’étouffement pour ne pas avoir cette conversation, avaler sa langue pour mourir sur le sol et reporter encore l’échéance. Mais malgré ces espoirs, il avait le sentiment que c’était le moment. Il observait Laureline, essayant de la scruter avec retenue, mais ce fut peine perdue.
Désirait-elle devenir son amie ? Peut être. Ou simplement des excuses banales qui se termineraient là. En tout cas, il voulait la remercier d’avoir fait le premier pas, mais la rancœur ne lui avait pas encore déliée la langue. Ils avaient une heure devant eux. Celle-ci pouvait être extrêmement courte ou terriblement longue. C’était à eux d’en décider, de décider l’avenir par des choix stratégiques, de contrôler l’avenir des Elus, de contrôler leur futur. Ils intégreraient les Angels of Death l’en prochain. Aaron le désirait tellement. Il s’était raccroché a cela depuis sa quatrième année. Parce que la vie ne lui avait rien donné et qu’il n’avait plus de passé, rien qu’un futur qui restait à être explorer. Cela se jouer maintenant. Avec peine, il ouvrit la bouche, recrachant la fumée bleuâtre qu’il aimait tant.

Decline – Low…Je ne sais quoi te dire. Je crois que j’ai tout dit. Je te remercie d’être là, ici, avec moi, même si cela doit être la dernière fois…

Soupir. Son orgueil en prenait un coup mais il n’avait jamais été aussi sincère, aussi vrai, cela lui était étranger et terriblement agréable. Une sensation de vulnérabilité incroyable, que n’importe quoi va finir par vous blesser. Aaron n’a pas le droit d’être vulnérable, non. Il doit protéger Dan. Il doit protéger son avenir. Tout ce qui lui ait cher. Ce qu’on peut lui retirer si facilement. Alors il préfère être sociable et faux. Parce que comme ca on a l’air vulnérable alors qu’on ne l’est point, on n’est qu’un égoïste.
Etait-il égoïste avec Low ? En tout cas il le regrettait. Il regrettait d’être un Aaron sournois et manipulateur. Avait-il encore calculé ses mots aujourd’hui ? Seul lui pouvait le déterminer. Et si la réponse était non…
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