La vie n'est pas juste ... A peine plus que la Mort.

Hrp - Libre

« Qu’expriment donc tes yeux ?
Plus que tous les mots que j’ai lus dans ma vie...
Il me semble ... »

Quelque part dans le chateau. L'horloge sonna les douze coups de minuits. Quelque part dans le chateau, quelqu'un fait les cent pas. Quelque part dans le chateau, un insomniaque se lève pour boire. Mais ces gens ne nous interressent pas présentement. Car quelque part dans le chateau, une élève se retourne dans son lit. De longues gouttes de sueurs coulent sur son visage. Son sommeil est agité. Agité par quoi ? Par un cauchemard bien sur ! Elle parle et s'agit dans son lit. Elle prononce des paroles incompréhensibles. Des choses qui n'ont aucun sens. Mais personne ne l'entend. Ses camarades dorment profondément. Aucune élève de Gryffondor n'entend la demoiselle parler et s'agiter. Et même si elle l'avait entendue. Qu'aurait elle fait ? La réveiller ? Surement pas. Personne n'osait jamais la réveillée. C'était un fait. Elle était de très mauvaise humeur lorsque quelqu'un la réveillait. Et puis ... Ce n'était qu'un cauchemard après tout. Rien de bien grave. Elle allait se calmer, et de beaux rêves viendraient chasser ce cauchemard. Elle retrouverait alors un sommeil sereint et le lendemain elle oublierait son cauchemard. Elle ne s'en souviendrait plus jamais ... Si seulement ...

Les choses sont bien plus compliquées que cela. Ce rêve, ou plutôt cauchemard, revient chaque nuit de pleine lune. Chaque fois que le douzième coup de minuit retentit. Et ce cauchemard, ne la quitte plus. Il la perturbe tout au long de la journée. Aujourd'hui, c'était une nuit de pleine lune. Le douzième coup de minuit venait de retentir. Et cette voix lui revint en tête. Une voix étrange. Un timbre chaleureux qui vous donnait envi de sourire, mais qui paraissait tellement loin. Des yeux couleur ambre s'illuminaient dans l'obscurité d'un long couleur dépourvu de lumière. Une porte. Et toujours cette voix qui l'appelait. Une envie d'aller plus loin. Jusqu'à ce que tout s'arrête, et que l'élève se réveille en sursaut dans son lit. Se redressant subitement pour voir qu'elle était toujours dans le dortoir des Gryffondor, que ses camarades dormaient d'un profond sommeil, et que tout cela n'avait été qu'un rêve. Quelle heure était il ? Une heure ... Et cela recommençait toujours. A chaque pleine lune ce cauchemard revenait hanter la jeune fille. Et toujours elle se réveillait dans son lit, en sueure, le coeur lourd et triste.

Chaque fois... Non. Pas cette fois. Cette fois ci c'était différent. La voix semblait plus proche. Il faisait encore plus froid. Le couloir était plus sombre. Les yeux plus roches eux aussi. Azzura alla plus loin, essaya d'ouvrir cette porte. Mais rien ne se passa. Elle pouvait prononcer tout les sorts qu'elle voulait. Cela ne changeait rien. La porte demeurait fermer. Soudain. Un Cri. Un long cri aigu qui venait du début du couloir. La jeune Gryffondor coura dans cette direction. Un corps. Le sien ? Non. Il lui ressemblait étrangement mais ce n'était pas le sien. La femme était plus grande qu'elle. Elle avait de long cheveux couleur ébène. Le coeur de l'élève se serra dans sa poitrine. Elle s'agenouilla près du corps. Soudain. Le noir complet. Azzura qui criait après sa mère. Après de l'aide. Et puis, comme chaque fois. Elle se réveilla. Dans son lit. Elle serra le poing et ne parvint pas à se rendormir. Le lendemain, c'était samedi. Quelques cours. Fini à midi. ELle savait qu'elle ne ferait pas ses devoirs comme à son habitude.

Et c'est ce qu'elle fit. Après le dernier cours, elle sauta le diner dans la grande salle et prit quelques affaires dans le dortoir. Baguette, balais. Sac avec un livre de sort. Elle voulait ouvrir cette porte. Elle savait que c'était la clef. Elle avança dans les longs couloirs et se trouva devant la porte qui menait au couloir interdit. Devait elle le faire ? Elle n'en avait aucune idée. Elle regardait cette porte avec envi. Elle savait qu'il n'y avait rien au fond. Juste une autre porte qu'elle ne saurait pas ouvrir. Mais elle voulait essayer. Peut être qu'après cela, son cauchemard ne reviendrait pas ...

» Le jeu en vaut-il la peine ?
» Juste pour [ANNIV']