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 PV - Je veux du nucléaire !

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Laureline Wilde
Préfète, 7ème année à Serpentard
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Laureline Wilde


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MessageSujet: PV - Je veux du nucléaire !   PV - Je veux du nucléaire ! EmptySam 21 Avr - 5:41

HRP – Voili voilou. Allez, celui là on le fini xD. |



« Je veux du nucléaire. »



C'est lorsqu'on se rend compte que la magie devient lassante qu'on regrette d'être un sorcier. Étudier chaque jour la même chose, ou du moins le même concept, ce n'est pas spécialement motivant, ni même captivant. Les Moldus rêveraient d'être à leurs places car ils n'y sont pas, même si ce n'est pas les même études, au final c'est la même chose : Ils bossent. Laureline en avait plus que marre, de faire joujou avec les Ingrédients en cours de Potion, de métamorphoser des animaux en Métamorphose. Bon OK, ça lui servirait plus tard, j'avoue, ce n'est pas comme les Mathématiques qu'on apprend en secondaire, oui oui. Mais là, la préfète était à bout, elle n'en pouvait plus, et tout ceci se résultat par une après midi de séchage complet. Bon ce n'était que des cours d'options, mais bon... Pas enrichissant. Elle préférait s'évader dans la nature, vivre ce qu'elle voulait, et chanter des heures en compagnie des oiseaux comme une écolo. Car c'est bon de vivre. Elle voulait du changement, énormément de changement. « Je veux du nucléaire ». Révolutionner le monde magique. De toute façon, elle n'était pas vraiment du côté du bien... En fait, ses ideaux étaient plutôt neutre, bien qu'elle soit aux cotés de Raven et des Angels.

Bref. Laureline voulait changer. Elle voulait tout modifier. Aujoud'hui elle s'était ébouriffée les cheveux, bouclés même, alors qu'avant elle détestait ça. Elle portait des Tee Shirt plus Trash, oui car aujourd'hui, comme bonne anarchiste qui se respecte, elle ne porterait pas l'uniforme. Il était tellement... moche, en fait. Un cou de maquillage par ci par là, plus coloré que la veille, plus sobre que le lendemain. Elle enfila des converses noires (elle n'avait que cette couleur... dommage). Puis elle dévala son dortoir vide (normal, ils étaient tous – ou presque – en cours), pour aller dans le Hall qui était lui aussi désert, et se hisser une place à l'extérieur.

Un vent frais parcourra tout son corps. Mais en même temps, le soleil tapait fort sur sa silhouette fine, ce n'était pas si... désagréable, en fait. Personne aux alentours. Tout ça lui donnait l'impression d'avoir le château rien qu'à elle pour une après-midi. Rêve pauvre cruche. La préfète se mit à courir, courir très vite, écrasant l'herbe, manquant de tomber à chaque trou croisé, se ramassant dans les plantes. Elle falli même aplatir une créature magique. Même pas le temps de dire « Ouf » qu'elle était partie. Laureline avait le SMILE jusqu'aux oreilles. C'était trop bon de faire sa rebelle, parfois. Comment expliquer son absence me dites-vous ? Elle se débrouillera, de toute façon, elle se débrouille toujours. N'oublions pas que la Directrice de sa Maison est sa belle soeur (enfin d'une certaine façon). L'adolescente atteignit son endroit favori après quelques minutes. C'était juste là, qu'elle avait revu Raven, et c'était juste là, au pied de l'arbre qu'il l'avait embrassé (et lui avait jeté de l'eau à la figure par la même occasion). Nostalgie. Il lui manquait, beaucoup.

Pleasure. Elle s'étala dans l'herbe, s'allongeant tout en mettant sa tête à l'ombre et le corps au soleil. De toute façon, elle n'arrivait jamais à bronser... Alala. Et si elle attrapait une insolation, elle aurait une raison pour ne pas être allée en cours : Malines va. « Même si je cours à ma perte, je vais rester ici, Lalalaa. » Une chanson québécoise. L'accent de ce groupe lui fera toujours autant rire. Laureline ferma les yeux, et frôla son corps avec sa main dénudée... Elle les mit dans sa poche pour sortir son paquet de cigarette. Elle en sortit une, la mit à sa bouche puis l'alluma et tout ça à l'aveuglette. Elle avait tellement l'habitude. La préfète tira une taffe... Puis Waw.

La vie était belle.


Fatalité – « JE VEUX DU NUCLÉAIRE ! » Cria-t-elle, pensant que personne ne l'entendrait.

Changer, juste un peu.
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Naël Hakward
Préfet en Chef, 7ème année à Serpentard
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MessageSujet: Re: PV - Je veux du nucléaire !   PV - Je veux du nucléaire ! EmptySam 21 Avr - 11:36

Silence. Il ne semblait y avoir personne dans le dortoir, ni dans l'ensemble du lieu conçu pour les serpentards. Aussi, Naël cligna des yeux. Il jeta un coup d'oeil à sa montre. Une heure. Fuck. Mais pourquoi Hiriyuu ne l'avait-il pas réveillé ? Il se tourna vers le lit de son camarade, défait, ne présentant qu'une feuille avec quelques mots. Désolé, vieux, mais t'avais l'air de bien dormir. Naël haussa un sourcil, avec un long soupir puis regarda de nouveau sa montre, comme si cela allait changer quelque chose. Allez, tant pis. Une journée de cours perdue. Il s'expliquerait comme il le pourrait, mais il serait ridicule d'aller en cours maintenant. Il prit donc son livre, retira son marque-page, et se plongea dans la lecture, pendant une demi-heure à peine. Après quoi il eut faim. Une réflexion de quelques secondes le conduisit vers l'armoire, d'où il prit un jean noir, et un sweat noir et blanc. Satisfait de son allure, il récupéra la sacoche qui contenait son livre, un carnet, et son appareil de photographie, puis il sortit de sa chambre. Il semblait maintenant pressé, et dévala les marches, savourant malgré tout le bruit qu'il faisait, rompant le silence du chateau, et éveillant les nombreux tableaux ensommeillés. A la cuisine, dont il connaissait assez bien le chemin, il demanda aux Elfes un croissant, simplement, puis, les remerciant, sortit vers le Parc. Une ombre passa non loin de lui, aussi se mit-il contre le mur, silencieux, et aperçut la professeur de SACM sortir. Il poussa un long soupir une fois qu'elle fût hors de vue, et sortit lui-même, prenant malgré tout la direction opposée. Il marchait depuis à peine quelques secondes, son croissant à la main, qu'il entendit quelque chose.

Fatalité – « JE VEUX DU NUCLÉAIRE ! »


Un mince sourire se dessina sur ses lèvres. Il avait l'impression de connaître cette voix, sans vraiment pouvoir la situer, comme un visage que l'on aurait déjà vu, sans savoir où. Silencieusement, il s'approcha donc du lieu d'où provenait le cri, du moins l'appel, l'aspiration. Au nucléaire ? Sourire.

Tandis qu'il avançait, il vit de la fumée, non loin, et supposa que c'était la bonne direction, jusqu'à voir une silhouette, allongée, dans l'herbe, prenant une bouffée de cigarette. Il plissa les yeux, et distingua finalement Laureline Wilde. Préfète de Serpentard. Il avait failli ne pas la reconnaître, car elle était étrange aujourd'hui. Qu'y avait-il de différent, pourtant ? Il la regarda, longtemps, puis s'approcha. Sans dire un mot, il s'assit à côté d'elle. Mieux vaut avoir de la compagnie, surtout quand on est d'humeur rebelle. Plus on est de fous, plus on rit. Même si, trop souvent, ça n'avait pas l'air d'être la devise des Serpentards.


Lost Soul – « Tu ne vas pas en cours non plus ? Besoin d'air frais, de liberté ? »


Il la dévisagea quelques secondes, avant de regarder devant lui. Il allait entamer son croissant, mais s'arrêta dans son geste. Malpolitesse.

Lost Soul – « Tu en veux ? »


Ahem. Il se sentait à la fois mal à l'aise d'être aussi avenant envers une fille dont il ne savait rien, et à la fois heureux que ce soit cette fille-là. Avec un peu d'chance...
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Laureline Wilde
Préfète, 7ème année à Serpentard
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MessageSujet: Re: PV - Je veux du nucléaire !   PV - Je veux du nucléaire ! EmptySam 21 Avr - 12:24


L
a solitude n'est pas forcément mauvaise, des fois. Mais peut être lassante, je vous l'accorde. Laureline s'endormait presque, elle baillait dans la clarté du jour, toujours en fermant les yeux, et tirant sur une cigarette. La fumé se propageait partout, dans ses vêtements propres comme dans ses cheveux, mais ce n'était pas une nouvelle. Laureline y était tellement habituée qu'elle n'y faisait même plus attention. C'était comme si c'était... normal, en gros. Elle prit une inspiration, tout en se créant des images dans sa tête. Non, cette fois là, elle ne voyait pas du sang avec des corps et visage simulé de ses parents, elle voyait seulement des fleurs, des oiseaux, et un océan de paix tout le long de la colline. Cette journée semblait somptueuse et gaie, dommage qu'elle n'ait pas à la partager avec quelqu'un...


Lost Soul – « Tu ne vas pas en cours non plus ? Besoin d'air frais, de liberté ? »

Peur soudaine. La préfète sursauta, et écarquilla les yeux. Elle eut du mal à s'habituer à la lumière du soleil qui était forte, d'ailleurs celui-ci tapait toujours aussi fort contre sa peau pâle, au final, elle n'échappera pas à cette insolation. Tant pis. L'adolescente se redressa, ne préférant pas rester dans une telle tenue devant un inconnu. Ou du moins, elle reconnaissait la voix, mais ne lui disait rien en particulier. Puis elle vit tout clairement. C'était un Serpentard, qui était tout comme elle en Sixième année. Naël, après le nom de famille, elle n'avait pas retenue. Elle et sa mémoire de poisson rouge me diriez-vous... La gardienne soupira, réfléchissant vite à ce qu'elle pourrait dire, sinon il allait penser qu'elle était longue à la détente ; il devrait. Oh et puis, merde.

Fatalité – « Exactement ! » exclama-t-elle, « Toi aussi ? » ajouta-t-elle avec un sourire.

C'était un Serpentard, il y avait de quoi être agréable. Et puis aujourd'hui, même si ca avait été un Gryffondor ou même un Poufsouffle qui lui avait été présenté, elle l'aurait peut être pris avec le sourire ; je dis bien peut être. L'adolescent tenait fermement un croissant dans ses mains, c'était si... alléchant. Laureline n'avait pas manger le midi, encore moins le matin (elle dormait encore, voyez-vous), alors rien que l'odeur de la pâtisserie était une réelle torture pour son estomac et son odorat. Elle fixait la bouche de son interlocuteur qui s'approchait petit à petit du somptueux présent. La jeune Wilde en bavait presque (si si je vous assure, Wilde en personne). Mais au dernier moment il stoppa net, se tournant vers elle.


Lost Soul – « Tu en veux ? »

Un énorme sourire se dessina sur ses lèvres, encore plus grand et plus éblouissant que celui qu'elle avait émit à son entrée dans le parc, ou même à ses idées de Nucléaire. En fait, c'était un type bien, sinon il ne lui aurait rien proposé... Oh ne vous imaginez pas de suite qu'elle l'avait jugé, Laureline détestait ça au fond d'elle, elle attendait juste qu'il lui donne les caractéristiques importantes qui pourraient lui forger une image. Attention, la première impression est très importante avec Wilde. Sourire.

Fatalité –
« Volontiers ! »


Silence.


Dernière édition par le Dim 22 Avr - 18:59, édité 1 fois
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Naël Hakward
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MessageSujet: Re: PV - Je veux du nucléaire !   PV - Je veux du nucléaire ! EmptySam 21 Avr - 14:25

Maman – « Il faut partager. »


La seule phrase à peu près juste qu'elle eût jamais prononcée. Trois mots de vérité, les seuls, en fait. A part ça, elle était haïssable en tout point, pathétique. Heureusement, il y avait ces trois mots. Une leçon de vie pour son fils, une. Elle avait eu raison sur ce point, car tout est question de partage, et on s'en rend vite compte quand on grandit. L'amitié est une question de partage, l'amour aussi, toute relation où l'on veut du bien à l'autre. Pour le moment, Naël respectait Laureline, mais ne la connaissait pas. Ils n'étaient pas amis, des connaissances tout au plus.

Fatalité – « Exactement ! » exclama-t-elle, « Toi aussi ? » ajouta-t-elle avec un sourire.


Il eut lui aussi un sourire plus large qu'auparavant, plus ouvert, comme si une de ses défenses s'était déjà abattue devant la mine charmante de la jeune fille. Elle avait sursauté, tout à l'heure, mais était maintenant à l'aise, assise à ses côtés, naturelle. Il hocha simplement de la tête pour répondre à la question, retournée, de Laureline. Puis, il claqua des doigts. Nouvelle cause de sursaut ?

Lost Soul – « Tes cheveux ! Ce sont tes cheveux qui ont changé. »


Il se rendit alors compte qu'il avait parlé à voix haute, et éclata de rire, se moquant ainsi de lui-même. Depuis quelques minutes, il cherchait en effet la raison de ce changement dans le physique. Il n'y avait pas que cela, mais c'est cela qui l'avait frappé au premier abord. Jamais elle n'avait eu les cheveux bouclés ainsi, aussi cela attirait le regard. Il continua à rire quelques secondes, aucunement gêné, et se sentit bien. Cool.

Fatalité – « Volontiers ! »


Bien joué, Naël. Alors qu'il avait failli manger le croissant sans faire attention à sa voisine, il s'était souvenu. Le partage. Le sourire de la jeune fille l'éblouit de nouveau, tandis qu'il tentait de diviser en deux parties égales le croissant. Il y parvint à peu près, et donna celle qui semblait la plus importante à Laureline.

Lost Soul – « Tu as l'air d'avoir faim. Je suppose que tu n'as mangé non plus. »


Il lui fit un clin d'oeil, puis mangea sa moitié de croissant lentement, savourant. Il était bon, comme à peu près tout ce que faisaient les Elfes. Le soleil, l'herbe, le croissant, Laureline. Tout semblait être là pour faire de ce moment quelque chose de très agréable. Il se tournait vers elle pour lui faire partager cette impression, quand il eut furtivement une envie. Il sortit de sa sacoche son appareil de photographie, le montra à Laureline. Il semblait non pas gêné mais quelque peu inquiet.

Lost Soul – « Je peux ? »


Il voulait la prendre en photo.
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Laureline Wilde
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MessageSujet: Re: PV - Je veux du nucléaire !   PV - Je veux du nucléaire ! EmptyMar 29 Mai - 5:07

HRP – Excuses-moi pour le retard <3. |



Ce qu'on pouvait être bien, là, à deux... On se sentait presque coupé du monde, unique, et loin de Poudlard. On avait cette envie de s'envoler et de partir vers d'autres horizons, de tout découvrir. Laureline le ressentait, et en réalité, faisait en quelque sorte le point. Ce n'était pas une peste qui faisait chier son monde, au fond, c'était une fille agréable et sociable, mais qui aimait avoir ces doubles personnalités pour apprécier la vie, et surtout... pour se protéger. Elle avait comme peur des autres, peur d'être trahie, peur de devoir subir une nouvelle fois des « Adieux » de personnes importantes à son coeur, comme Audrey. Mais le coeur humain allait au delà de tous ses principes à elle, il n'était pas assez parfait, pas du tout au point. Il ressentait, s'attachait trop facilement, ou encore, se brisait. L'adolescente ne saurait que faire si Raven se faisait prendre par les Aurors, elle serait comme laissé morte, car on lui aurait tout pris, sauf Kae. Mais là, elle ne se posait plus de questions, elle avait toute la vie devant elle, la Serpentard ne pensait même plus à ses parents, ils étaient déjà loin, très loin. Elle y reviendrait un jour. Non, elle sentait juste le doux parfum du vent se mouvoir à ses narines, ainsi que celui du croissant que Naël tenait toujours fermement en main. Un futur délice.

Lost Soul – Tes cheveux ! Ce sont tes cheveux qui ont changé.

Bonne remarque. Mais cela valut un nouveau sursaut à Wilde qui ne s'y attendait pas. Elle ne tremblait pas, mais était surprise, surtout dans le ton avec lequel il l'avait dit. C'était gentil, et lui aussi était agréablement surprit. Laureline acquiesça un sourire sympathique après s'être redressée, (elle aura eut son compte de frayeur ce jour là), puis monta son pouce comme pour dire « YEAH ». Elle avait envie de changer, elle aurait aimé lui demander : « Ca ne me va pas trop mal ? », mais elle s'y résigna. Elle préférait garder son « nucléaire » pour elle. De toute façon, peut être que le lendemain serait comme la veille, qu'elle les lisserait de nouveau, pour rester dans son style de Emo-powaaaaa (comme le dirait Watteau). Silence. Naël lui proposa un bout de son croissant, la préfète ayant son estomac vide, accepta volontiers. Elle ne refusait jamais un encas, surtout lorsqu'elle n'avait pas mangé de la journée ! Puis soudain, pile quand le Serpentard coupa la vienoiserie en deux, le ventre de Wilde se mit à gargouiller de plus belle. Oh la honte. Mais elle se contenta de sourire, et même de partir dans un petit fou rire, style auto-dérision avancé. Mais elle s'en moquait, ce jour là n'était pas comme les autres.

Lost Soul – Tu as l'air d'avoir faim. Je suppose que tu n'as mangé non plus.

Oh que oui elle avait faim, et il en avait eut la preuve. Laureline cessa son rire, et prit la part que lui tendait Naël. Ce dernier lui fit un clin d'oeil avant de savourer lui même sa part. La préfète suivit le rythme en croquant avec hâte sur le bout de croissant exquis qu'il lui avait donné. Une douce saveur palpita ses narines, un goût alléchant frôla son palais, passant par sa gorge, pour terminer son trajet dans l'estomac. Elle fit cela plusieurs fois d'affiler, pour qu'il n'y ai plus rien dans ses mains qu'un petit tas de miettes. Elle s'essuya ses dernières sur son jean, puis regarda Hakward qui tenait un appareil photo en main. Il ne voulait tout de même pas...

Lost Soul – Je peux ?

C
e jour était un autre jour ! C'était partit, séance photo, donc. Laureline acquiesça un sourire, puis se tourna d'un quart de tour pour être bien en face de la « cible ». Normalement, c'était bon. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas fait de photo... La dernière fois, c'était avec Kae en début d'année, d'ailleurs elles s'étaient bien amusées en faisant toute sorte de poses. Bien entendus, toutes ces photos restèrent secrètes, personne n'en a eu les fruits jusqu'à présent à part les deux meilleures amie (heureusement, en même temps, y a de quoi ruiner deux réputations).


Fatalité – Bien sur, dit-elle avec un sourire.

Puis elle leva deux des doigts de sa main droite, comme pour dire « Peace », elle aimait bien ce signe, ainsi que sa signification. La paix. Là, ils étaient dans un havre de paix. Peut être pas pour longtemps, qui sait si on ne les retrouvaient pas tous les deux en train de sécher un cours ? Non. Espérance. Ils étaient bien, point barre. Laureline tira la langue avec frénésie, en plissant ses yeux à force de sourire. Dans sa tête, elle s'en moquait que cette journée soit dévoilée, c'était comme dans un rêve, un beau rêve.
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Naël Hakward
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MessageSujet: Re: PV - Je veux du nucléaire !   PV - Je veux du nucléaire ! EmptyMar 29 Mai - 23:35

Espérance. Voilà ce qui emplissait les deux jeunes, de nouveau emplis de bonheur et d’illusions au ressenti de ces magnifiques instants qu’ils passaient maintenant ensemble. L’un et l’autre, sourires aux lèvres, se regardaient, dans l’espoir que ces secondes dureraient une éternité. Vœu bien vain, ils le savaient tous deux, mais si savoureux, comme la douce viennoiserie qu’ils achevaient côte à côté. Tous les deux avaient faim, et cela se remarquait, mais ils ne semblaient pas gênés par l’attention qu’ils portaient au croissant. Au contraire. Cela leur faisait un point commun de plus, en réalité. Naël dévisageait Laureline, toujours surpris par elle, par ses réactions, ses envies, et sa manière d’être, bien particulière, si spontanée, si imprévisible. Eux, les Serpentards, fiers, hautains, paraissaient si heureux, si simples une fois ouverts à l’autre. Ils étaient comme des amis, deux adolescents qui se connaîtraient depuis la naissance, dont les parents seraient amis, et qui se traiteraient comme frère et sœur. Je t’aime, auraient-il pu se dire en se taquinant, mais voilà par exemple ce qui les différenciait de cet état. Ils n’étaient pas intimes, ils ne se connaissaient pas. D’illustres inconnus l’un pour l’autre. Maintenant réunis par un semblant d’illusion qui liait deux êtres de la manière la plus inattendue. Par exemple, quand le ventre de Laureline avait gargouillé, ils avaient éclaté de rire, comme deux enfants, au lieu d’agir comme les jeunes réservés qui se repliaient alors sur eux-mêmes plutôt que de subir l’humiliation provoquée par le rire. L’arme ultime pour certains. De même, alors que Naël aurait pu rester immobile, à regarder les rayons du soleil chatoyer, étinceler, sur la peau lisse de Laureline, et se réfléchir sur ses cheveux d’ébène, il décida plutôt de passer à l’action. De faire quelque chose qui les lierait encore plus. Qui ferait d’eux des intimes.

Lost Soul – « Je peux ? »


Voilà. Sa manière à lui de faire la connaissance de quelqu’un. Apprendre ses traits, sa silhouette, ses formes, et son expression. Savoir tout du physique de quelqu’un, et commence à décrypter ce qui naissait sur son visage, et ce qui y était restreint, dissimulé. S’il pouvait ? Elle en semblait heureuse, et paraissait plus décontractée que jamais, regardant vers l’objectif avec une assurance une fois de plus déconcertante. Il ne bougea pas, d’abord, étonné par cette réaction. Les adolescentes, en général, se cachent, hésitent, sont emplies de doute dès qu’il s’agit d’être réellement étudiées, comme si elles n’étaient qu’artifices. Naël fut touché de ce qu’il prit pour une véritable honnêteté, une authenticité troublante. Aussi réagit-il seulement après quelques secondes, d’un simple hochement de tête qui montrait son approbation.

Lost Soul – « Alors. J’y vais. »


Il eut le temps de prendre deux clichés quand elle était simple, souriante, le regardant avec défiance, d’abord, provocation, peut-être. Son sourire l’enchanta, tandis que peu à peu son expression se transformait déjà. Il peinait à capter tout ce qu’il se passait chez elle. Elle semblait se métamorphoser à tout moment, n’être pas une, sinon plusieurs, et il pensa furtivement que jamais il ne pourrait vraiment la cerner. Elle était emplie de secrets, de mystère, derrière ce sourire idyllique qu’elle lui offrait. Offerte, oui. C’est ainsi qu’elle se présentait, deux doigts levés, maintenant, en signe de paix. La symbolique de ce geste n’était peut-être que mensonge. Oeuvrait-elle pour le bien ? Oeuvrait-elle pour le mal ? Il doutait de le savoir un jour, car chez les sorciers, le camp auquel on appartient peut bien être le plus lourd secret à garder.

Il était silencieux, les yeux plissés, tournant autour d’elle. Sur son visage se lisait la concentration, mais tout dans ses gestes était souplesse et grâce, car il était comme un dauphin dans l’océan, dans son élément. Et, il fallait le dire, elle était non seulement très photogénique, mais étrangement plus expérimentée que certaines personnes qu’il lui était arrivé de prendre en photo, par hasard, dans sa vie. Tous des cas rares, des passants, jamais des personnes qu’il ne côtoierait pas la suite. Par peur du résultat, peut-être, de la confrontation, ou de la suite. Par peur de s’attacher à un être qui forcément, représenterait beaucoup de choses pour lui après quelques clichés. Par peur, oui. Il était donc décontracté, mais assez sérieux dans son travail. Un sourire était pourtant bel et bien dessiné sur ses lèvres, soumettant son bonheur au regard perçant de Laureline. Elle voulait du nucléaire. Lui voulait garder cette sensation, ce bonheur, cette illusion. Ce souffle de liberté qui semblait avoir empli les cheveux de Laureline, comme l’éclat de son regard. Elle était si belle, si parfaite, sous ce soleil. Il était l’artiste, et elle semblait devenir la muse. Enfin, après une dizaine de minutes, il s’assit, essoufflé, comme après un effort particulièrement intense. L’art le mettait toujours dans une extase exténuée.


Lost Soul – « Merci. »


Un murmure. Un souffle. Il ne savait même pas si elle l’avait perçu. Il n’était que joie, et gratitude, tandis qu’à ses côtés étincelait toujours la pierre précieuse qu’il avait prise en photo pour la première fois. Premiers clichés d’une certainement longue amitié.
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Laureline Wilde
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MessageSujet: Re: PV - Je veux du nucléaire !   PV - Je veux du nucléaire ! EmptySam 2 Juin - 21:33



L
e soleil resplendissait toujours dans les cieux, agressant la peau pâle de la Serpentard. Il illuminait les environs, propageant une chaleur agréable. Laureline entendait la nature lui susurrer à l'oreille que tout n'était que rêve et passion, qu'il fallait savoir apprécier une vie éphémère en y faisant face. Ne rien détruire, ou alors assumer. Faire ce que l'on veut, tout en aimant vivre, accomplir ses convictions, et ne jamais le regretter. C'était ça, la vie ? Mais l'erreur est humaine, et on a souvent envie de s'évader, de s'enfuir d'une réalité fictive pour se reposer, pour se sentir « vivre », pour être un minimum libre. Une liberté incompréhensible. Voler, pas sur un balais, mais voler avec de grandes ailes, ne pas ressentir de vertiges, juste le vent fouetter les cheveux. La préfète avait beau être enfuit dans l'herbe en très bonne compagnie, elle pouvait s'imaginait facilement dans ce havre de paix qu'on ne pouvait comprendre que dans sa tête. Laureline était spéciale, elle l'a toujours été, personne ne pourrait vraiment la cerner, et c'est ce qui fait, en quelque sorte son charme, non ? Dans la vie, il ne faut pas se prendre la tête, elle a beau le penser, le dire aux personnes qu'elle aime : elle ne l'effectuait pas vraiment. Elle pensait à tout, à rien, jusqu'à avoir un mal de crâne qui provoquait de longues insomnies. C'était son secret, personne n'était au courant, même si on pouvait facilement s'en douter. Laissez place aux souvenirs à présent. Un appareil qui s'allume, qui fait le « Bip » de départ pour annoncer le commencer. La photographie peut être considérée comme quelque chose de... lâche. On enregistre le souvenir pour se permettre de l'oublier et se le rappeler quand bon nous semble. On ne sait ce que l'on fait. Mais ça fait tellement du bien de faire ce que l'on aime ! Donc on vit, on s'en fou du reste. Naël commença à prendre des prises de vues. Laureline resta au départ naturelle, elle ne voulait pas non plus partir directement avec des poses, des grimaces, ou autre qui ferait des scènes trop charismatique et pas assez naturelle. Elle n'avait pas vraiment pris beaucoup de photos dans sa vie, mais sa mémoire lui permettait de se souvenir de presque tout, malheureusement.

Il était doué, ça se voyait. Il prenait toute sorte de prises avec un tel naturel... Il avait l'air aussi très professionnel, de plus, son appareil était de bonnes qualités, peut être avait-il déjà décidé de son avenir en tant que photographe ? Il avait ses chances. Laureline n'avait vu aucunes photos, encore, mais elle se les imaginait déjà splendide. Elle sentait ce genre de chose, c'était en elle. Au fur et à mesure que le temps avançait, elle changeait de pause, elle se tournait vers la droite, puis vers la gauche, montait et descendait ses bras, acquiesçait toute sorte de sourire, fronçait les sourcils, fermaient ou ouvraient grand les yeux, se mettait une mèche devant les yeux, derrière les oreilles ou encore entre ses lèvres. Elle s'amusait comme une folle, et rigolait beaucoup par instant. C'était un bon moment : un moment unique. Elle n'avait jamais vécu ça. Et elle espérait un jour remettre ça avec Naël, elle ne refuserait pas, au contraire, c'était assez intéressant que de voir comment un Photographe travaille. Puis elle lever ses deux doigts, formant le « PEACE » du jour. Ouais, Laureline en personne ! Elle n'était pas vraiment du coté du mal, ni même du coté du bien, elle était neutre, mais pour accomplir ses convictions, elle se devait de passer du coté noir de la magie. Elle était une personne très paradoxale. Mais elle s'en moquait, elle vivait pour elle, faisait ce qu'elle avait envie, et continuait son chemin sans vraiment se préoccupait de ce que pense les autres. Si elle voulait aller chez les Angels of Death pour un an, elle irait, puis dès qu'elle en aurait plus besoin : Adieu. En même temps, il y avait Raven, donc ne pouvait se permettre. La paix n'était pas vraiment quelque chose avec une idée fixe, Laureline ne se l'imaginait pas comme tout le monde. La paix, c'était le calme. Et les mage noirs n'avaient pas forcément envie du contraire, ils avaient juste des idéaux de différentes sortes, et pour les faire accomplir, ils ont besoin de s'imposer, et d'une manière pas très adéquates, j'approuve.

Le dernier cliché retentit dans les jardins, Laureline se replia sur elle même en s'approchant de Naël. C'était... étrangement amusant. Il n'avait pris que des photos d'elle, mais elle, en voulait aussi d'eux, de lui, de tout ce qui l'entoure. Ne pas être la seule sur la pellicule. Elle n'avait pas passé cette journée seule.


Lost Soul – Merci.
Fatalité – Il n'y a pas de quoi. Mais attend... dit-elle en s'approchant plus de lui.

La préfète lui prit l'appareil photo qu'il était sur le point de ranger, elle se mit juste à coté de lui, et rapprocha sa tête de la sienne, elle était proche de son épaule. Laureline tendit l'appareil en l'air, essayant de cadrer le mieux possible qu'elle pouvait, et après avoir attendus quelques secondes, elle appuya sur le boutons adéquate qui permettait de prendre une photo. Elle avait peut être fait sa « sans gêne », mais elle voulait une photo de tous les deux. C'était pas trop demandé, au moins ? Elle espérait qu'il comprendrait. Elle lui reposa son appareil dans sa main, et lui fit une bise sur la joue droite avant de se retirer. Une amitié venait de naître, on allait pas s'en plaindre.
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Naël Hakward
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MessageSujet: Re: PV - Je veux du nucléaire !   PV - Je veux du nucléaire ! EmptyDim 3 Juin - 14:39

Voilà. Quelques clichés et un début d'amitié étincelant. Le soleil caressait et agressait en même temps. Tout était comme formé de deux parties. Un, deux. Non en une dichotomie simpliste, sinon en un lien intense des éléments, partout, qui donnait à Naël cette impression d'unité. Naël et Laureline. Ils étaient deux. Ensemble. Il la regarda un instant, un soupçon de sourire se métamorphosant en une éblouissante expression de bonheur. Amitié. L'impression que ç'allait durer pour toujours. Une éternité côte à côte - il prenait. Elle était belle et semblait aussi joyeuse, aussi satisfaite que lui. Alors ? Il prit encore quelques photos, tournoyant tel un danseur autour d'elle, avant de se laisser tomber, épuisé dans l'herbe. Il la remercia, s'apprêtant à ranger l'appareil, quand elle lui demanda d'attendre, et s'approcha. Il la regardait, guettant ses mouvements pour comprendre ce qu'elle souhaitait maintenant. Elle lui prit l'appareil des mains, et il sentit son corps se crisper. Son appareil. Qu'allait-elle en faire ? Elle se pencha alors vers lui, et cadra l'objectif vers eux. Alors, il éclata de rire. Quand le bip retentit, il riait toujours. Voilà l'image qui resterait à jamais gravée sur la pellicule, celle d'un bonheur partagé, l'espace d'un instant, entre deux inconnus quelques dizaines de minutes auparavant. Inconnus. Il sourit, exténué, posa l'appareil sur son sac, décontracté, et s'allongea dans l'herbe, faisant signe à Laureline de faire de même. il voulait être à ses côtés face aux cieux. Il pressentait que quelque chose allait encore se passer, quelque chose qui scellerait leur amitié. Mais. Il ne trouvait pas. Son imagination s'agitait, ses idées s'entrechoquaient. Il manquait quelque chose. Enfin, il trouva, et sourit de plus belle.

Lost Soul – « Fais un voeu. »


Il n'y avait ni étoile filante, ni cil sur sa joue. Il y avait seulement la beauté de leur rencontre, la chance qu'ils avaient eu aujourd'hui et qui devait se matérialiser par un geste, par un souhait. Il resta quelques secondes vers le ciel encore, puis se tourna vers Laureline. Il avait fait son voeu, et en était satisfait. Bonheur d'être là. Il l'admira, tandis qu'elle avait encore les yeux vers les nuages. A quoi pensait-elle ? Avait-elle fini son souhait ? Cherchait-elle encore ? Il se surprit à vouloir lire dans ses pensées et regretta de n'avoir jamais travaillé légimencie et occlumancie, les pouvoirs de l'esprit. Il n'aurait pas osé s'infiltrer dans l'âme de Laureline, mais aurait au moins senti le pouvoir de le faire dans ses veines, aurait eu peut-être plus d'assurance, aurait trouvé les mots qu'il fallait dire, les gestes qu'il fallait faire. Il était à l'aise, tranquille, dans ce silence. Le silence. Immobile, il attendait qu'elle le regardât, mais dès qu'il sentit qu'elle s'apprêtait à tourner son regard vers lui, il les détourna, vers le ciel. Bleu. Turquoise. C'était magnifique. Tout était magnifique. La perfection n'existait peut-être pas, mais en tout cas, ce moment s'en rapprochait. Peut-être parce que Laureline et lui s'étaient liés d'amitié, peut-être parce que le soleil avait enfin fait son apparition, peut-être...

Lost Soul – « Tu penses que le nucléaire peut durer une éternité, ou que ce n'est qu'une saveur éphémère ? Parce que j'ai l'impression que le nucléaire, c'est un peu de ce bonheur que je ressens, et je n'ai pas envie qu'il parte. Jamais. »


Il regardait toujours le ciel, parlait doucement, d'une voix qui se voulait posée. Il profitait. C'était. Quelque chose. Comme. Oui.

Le Paradis.
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Laureline Wilde
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MessageSujet: Re: PV - Je veux du nucléaire !   PV - Je veux du nucléaire ! EmptyDim 3 Juin - 19:20



O
n aurait put tout donner pour être à leur place ne serrait ce qu'une seule minute. Laureline ne regrettait rien, le fait d'avoir sécher les cours ou encore d'être venue dans les Jardins en même temps que Naël, bien au contraire. Ils étaient assis l'un à coté de l'autre, et venaient d'éterniser le moment à l'instant en prenant autant de photographies que possible, et puis LA photo, celle de tous les deux. Au moins, le lendemain, quand Wilde se réveillera, elle ne croira pas à un rêve : elle aura la preuve elle même, tout cela avait bel et bien existé. Ca paraissait simple, anodin, mais ils avaient de quoi être heureux, personne ne pourrait comprendre avant de l'avoir vécu. Le Serpentard posa fébrilement son appareil photo sur son sac, et Laureline leva les yeux au ciel, s'accoudant sur l'herbe derrière elle, elle était presque allongée. Le soleil les agressait encore avec une sympathie discernable, les oiseaux chantaient, les accompagnaient avec une mélodie gracieuses. Ils étaient bien. Le silence ne se laissait pas ressentir, les animaux faisaient en sorte de rendre ce moment unique, la nature aussi, mais surtout : eux, Naël et Laureline. La préfète secoua sa tête, de façon à retirer ses cheveux rebelles qui persistaient sur son visage. Elle avait la flemme de retirer ses bras du sol, la sortant de sa position confortable. Elle faisait donc comme elle pouvait, et temps mieux : ça marchait. Puis Naël inspira un coup avant de dire :


Lost Soul – Fais un voeu.

Un voeu ? Sans réelles circonstance ? Sans étoiles filantes, sans rien ? Pourquoi pas. Laureline acquiesça un sourire sincère, puis se retourna une nouvelle fois vers le ciel. Elle scruta les nuages, recherchant un rêve à accomplir, c'était dur car elle voulait accomplir tellement de choses... Mais ce jour là n'était pas comme les autres, donc elle recherchait un voeu unique, en dehors de ses parents, de Chloé, de Raven, de Kae, en dehors de toute sa vie : juste ce moment. Elle ferma les yeux, s'enfermant dans la pénombre de son coeur. Il y avait bien un voeu qu'elle pouvait faire à cette heure ci, un seul. Elle y croyait beaucoup : « Que plus rien ne s'arrête, que ce rêve continu ». C'était possible ? Laissez là y croire. Elle aurait aimer sentir cette braise se poser sur sa peau tous les jours, le regard de Naël posé sur elle, et le sien sur lui. Parler de choses diverses tout en ouvrant son coeur, en toute amitié. Cette journée était vraiment unique, il ne fallait pas la gâcher. Puis elle tourna sa tête vers le Serpentard pour voir s'il avait fini, elle afficha un hochement de tête pour dire que elle : oui. Mais dès qu'elle croisa son regard, ce dernier la dévisagea pour regarder le ciel qui était parsemé de nuage. Elle ne comprit pas sur le coup, mais après lorsqu'il prononça les mots suivant avec une voix rêveuse :

Lost Soul – Tu penses que le nucléaire peut durer une éternité, ou que ce n'est qu'une saveur éphémère ? Parce que j'ai l'impression que le nucléaire, c'est un peu de ce bonheur que je ressens, et je n'ai pas envie qu'il parte. Jamais.

Silence. Laureline acquiesça un nouveau sourire sincère, puis tourna sa tête encore vers le ciel bleu, laissant les rayons de soleil parcourir ses yeux bleu d'eau. Elle ne savait que répondre. Cela dépendait d'eux, non ? Demain, ils pourraient toujours rêver de nucléaire et revenir ici, avec un autre sourire et s'amuser toujours autant, rester dans ce monde qui les appartenait, à eux et à personne d'autre. C'était éphémère, en partie, mais pouvait être reproduit avec une autre magie semblable et heureuse. Cette journée aurait une fin, bien sur, mais il ne valait mieux pas y penser, sinon, le coeur de Laureline pouvait se sentir un peu plus lourd à l'instant où elle réflexionnait. Non, ce n'était pas éphémère. Le bonheur il est là, il existe. Il fallait juste l'attraper, et ne plus jamais s'en séparer. « Je me marie avec l'amour, avec Dieu, avec le soleil, avec son sourire, avec leurs sourire, leur sac Chanel, leur bonbons de chez Honeyducks, leur garde robe, et j'en passe, je me marie avec le bonheur, c'est tout. ». Ce n'est pas illusoire.

Fatalité – Non... On a le choix, c'est nous qui avons crée ce lieu, cette ambiance, personne ne pourra nous la reprendre : elle est à nous, dit-elle en fixant toujours les cieux dans un murmure.

C'était ça, la vie. On a toujours le choix. « Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une putain de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines laser, des ouvre-boîtes électroniques, choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fixes, choisir son petit pavillon, choisir ses ami(e)s, choisir son survèt et le sac qui va avec, choisir son canapé avec le fauteuil le tout à crédit, avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s'interrogeant sur le sens de sa vie, choisir de s'affaler sur ce putain de canapé, et se lobotomiser aux jeux télé en se bourrant de mac do, choisir de pourrir à l'hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu'on fait honte aux enfants nickés de la tête qu'on a pendu pour qu'ils prennent leur lait, choisir son avenir, choisir la vie. Pourquoi ferais-je une chose pareille ? J'ai choisi de ne pas choisir la vie... J'ai choisi autre chose... mes raisons ? Y a pas d'raisons... Y a pas d'raisons quand on a... LA MAGIE. »
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MessageSujet: Re: PV - Je veux du nucléaire !   PV - Je veux du nucléaire ! EmptyDim 3 Juin - 21:49

Naël s'imaginait, tandis qu'une mèche rebelle lui obscurcissait la vue, sa réaction des années plus tard, quand il découvrirait les clichés de cette journée, de ce début d'amitié. Il sut aussitôt qu'un bonheur et une nostalgie l'empliraient, et qu'il donnerait tout pour revenir en arrière, rien que pour vivre les quelques dizaines de minutes écoulées. Tout. Un sentiment de liberté, de puissance, et d'espoir, se mêla avec la joie, et l'ensemble lui conféra un bien-être surprenant. Elle. Lui. Ils n'étaient qu'inconnus, que connaissances, qu'amis. Insuffisant. Il leur faudrait encore faire connaissance. Vraiment connaissance. « Tu penses que le nucléaire peut durer une éternité, ou que ce n'est qu'une saveur éphémère ? Parce que j'ai l'impression que le nucléaire, c'est un peu de ce bonheur que je ressens, et je n'ai pas envie qu'il parte. Jamais. » En disant ces mots, il souriait déjà. Il attendait la réponse de Laureline avec une certaine appréhension et en même temps une espérance croissante. Quelque chose en lui était prêt à croire n'importe quoi de ce qu'elle dirait, comme si elle était la vérité même, sa voix même. La pureté qu'elle contenait semblait le confirmer, et le silence laissait place à l'illusion du bonheur proche. Le bonheur qu'elle scella de ses mots. Personne ne pourrait jamais leur reprendre cette ambiance, ce bien-être, ces émotions. Ils étaient tous deux, et c'était cette union improbable qui avait créé cela. La chance. Ils en avaient eu. Mais qu'était la chance après tout ? Là encore, ça n'avait été qu'un choix d'aller l'un vers l'autre, et de s'accepter mutuellement. Voilà le résultat. Il souriait, elle souriait. Face aux cieux, tendrement touchés par les rayons du soleil, ils laissaient se perdre le temps, les secondes et les minutes, comme si plus rien n'importait. Naël n'avait pas sommeil, malgré la torpeur qui prenait ses membres. Son esprit était trop en ébullition pour cela. Il voulait écouter Laureline, lui parler, comme concrétiser encore plus cet instant par des mots. Prôneur du silence, il sentait pourtant qu'il ne suffisait pas. Il posa son bras en travers de son visage, pour ne plus faire face au soleil, et son regard se posa sur sa montre. Ils avaient déjà passé une heure ensemble. Si vite. Le temps était facétieux, pensa-t-il, comme toujours. Silence. Une brise tranquille effleura son visage tandis qu'il retirait son bras. Il ne voulait pas voir le temps s'écouler. Tout. Sauf le temps. Celui qui assassinait les instants les plus doux, les enserrait puis les anéantissait. Il ne voulait pas voir ce meurtrier.

Lost Soul – « Tu sais ce qui me plairait maintenant ? Boire quelque chose. Pourquoi on n'irait pas quelque part ? »


Tandis qu'il disait cela, il réfléchissait à l'endroit où il voulait la mener. Il hésitait encore. Les Cuisines étaient proches, et les Elfes serviables, mais une virée à Pré-au-Lard était également tentante. Il devait s'en référer au temps, apparemment. Une fois de plus. Il jeta un nouveau regard à sa montre. Trois heures. Il était trop tard pour Pré-au-Lard. Il valait mieux en rester aux Cuisines, et ils auraient ainsi une raison de se revoir une prochaine fois. Il se leva donc.

Lost Soul – « Je ne vais pas être d'une extrême originalité, mais aller aux cuisines va être le plus pratique. Après, on pourra aller autre part. Je sais où, mais je ne te le dirai qu'une fois là-bas. Tentée ? »


Il lui fit un sourire sincère. Boire quelque chose avec elle, et peut-être en profiter pour discuter. Attendant sa réponse, il rangea avec délicatesse son appareil photo dans sa sacoche, et enleva l'herbe qui collait à ses vêtements avant de se tourner de nouveau vers Laureline. Puisqu'ils créaient par leur union cette ambiance, ils pourraient la créer partout, n'est-ce pas ? Et il avait une idée pour faire de ce jour quelque chose d'inoubliable. Ainsi qu'un moyen de mieux la connaître. Encore. Des souvenirs d'éternité.

Eternité.
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Laureline Wilde
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MessageSujet: Re: PV - Je veux du nucléaire !   PV - Je veux du nucléaire ! EmptyLun 4 Juin - 2:22

HRP – Tu crées le RP dans les Cuisines ? Ou sinon je m'en charge (préviens moi par MP). |



La joie se lisait sur le visage de la préfète. Elle avait passé tant d'année à désespérer pour un oui ou pour un non, à songer à son passé humiliant qui donnait des envies de vengeance qu'elle n'avait pas su apprécier les aléas de la vie. Ce jour là n'était pas comme les autres. Elle ne voyait plus rien, ne réfléchissait plus à toutes ces crasses qui faisait d'elle une Wilde : elle était Laureline, juste Laureline, point à la ligne. La Serpentard s'accoudait toujours dans l'herbe fraîche et bien verte des jardins de Poudlard, fixant les yeux avec une lueur d'espoir dans les yeux. La vie était si simple lorsqu'on ne se posait plus de questions qui nous paraissaient pourtant si existentielles ! Oui, elle aimait ces moments là, qui ne serait pas du même avis ? Elle laissait le vent fouetter agréablement son visage alors que le soleil l'agressait sans cesse, elle scruta les nuages vides, bien blancs, qui ne donnaient aucuns présage de mauvais temps ; il ne manquerait plus que ça. Et encore, Wilde ne savait pas si elle prendrait ça mal, une goutte d'eau sur sa peau, une averse la recouvrant entièrement telle une douche froide : elle ne savait pas. En cet instant précis elle voulait goutter à tout, voir tout les cotés positifs de la vie, ne pas voir le mal partout, juste le bien, l'amour, l'amitié, tout ce qui faisait rêver. Laureline souriait tout en se passant sa langue sur les lèvres, histoire de se raffraichir ses dernières qui s'asséchaient avec le soleil. Ils devraient mettre un libre service dans les Jardins de Poudlard, ces idiots. Pourquoi personne n'y avait pensé avant ? Au moins, ils n'avaient pas à se déplacer... Hum, tant pis. Wilde se contenta d'avaler sa salive, avec frénésie. Ce jour là, elle n'avait même pas d'envie de cigarettes. Étrange.

Lost Soul – Tu sais ce qui me plairait maintenant ? Boire quelque chose. Pourquoi on n'irait pas quelque part ?

Il savait lire dans les pensées ou quoi ? Laureline acquiesça un petit rire frénétique, elle ne répondit pas de suite, en fait non, elle se contenta d'un hochement de tête tout en plissant les yeux. Le soleil devenait de plus en plus fort et agressait encore plus qu'avant sa peau et ses yeux : elle aurait du prendre ses lunettes de soleils, celles que Chloé lui avait achetés. Hum, souvenirs tentant. Mais non, elle oublia. La salive de l'adolescente se faisait rare et pâteuse, elle avait soif, elle aussi. Quitter cet endroit ne changerait rien à leur « Paradis » à leur « Nucléaire », ils se devaient seulement de garder l'ambiance, c'est tout. La Serpentard se redressa donc, lâchant prise sur le poids qu'elle portait sur le sol avec ses coudes. Elle s'assit en tailleurs en regardant Naël droit dans les yeux. Ils pourraient aller où ? Elle se réflexionna, Pré-au-Lard, elle n'en avait pas trop envie, elle y était allée la veille et avait envie de quelque chose de nouveau. Mais quoi donc ? Elle avait quelques boisons dans sa valise à la salle commune mais n'avait pas envie de voir ses autres camarades de chambre, même Kae. Elle se mit donc un doigt sur la joue, de façon à trouver une solution. A mais oui ! C'était ça, il fallait aller aux...

Lost Soul – Je ne vais pas être d'une extrême originalité, mais aller aux cuisines va être le plus pratique. Après, on pourra aller autre part. Je sais où, mais je ne te le dirai qu'une fois là-bas. Tentée ?

... Cuisines ! Silence. Laureline acquiesça un nouveau sourire, puis se redressa pour se hisser sur ses deux jambes. Elle eu comme des fourmis dans les jambes aux premiers abords, mais après quelques secondes, elle ne sentait plus rien : juste le temps de s'habituer. La préfète se demandait bien quel était ce lieu étrange où il voulait l'amenait après les Cuisines. Hum, que de mystères ! Elle se mordilla la lèvres, puis pendant que Naël rangeait son appareil photo, elle prit les devants. Dès qu'il eut finit il tourna ses yeux vert elle, elle le gratifia d'un nouveau sourire sincère, puis répondit :

Fatalité – C'est partit !

Elle se retourna, et commença la marche après s'être assurée que Naël la suivait. Puis soudain, elle sentit... une goutte d'eau. Oups. Laureline releva les yeux au ciels et vit des nuages gris recouvrir le soleil. C'était inimaginable ! Il faisait beau il n'y avait même pas quelques minutes. Jamais elle n'avait put croire que le temps changerait radicalement. Mais c'était le cas. Les gouttes de pluies ruisselaient sur son visage, sa joue, etc. Mais elle ne cessait pas de sourire, elle aimait cette sensation de fraîcheur qui la hantait. Elle ouvrait grand la bouche dans l'air pour en avaler les gouttes d'eaux. Elle éclatait en sourire toute seule en courant comme une gamine dans les Jardins tout en se dirigeant vers la porte principale de Poudlard. PLEASURE.
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MessageSujet: Re: PV - Je veux du nucléaire !   PV - Je veux du nucléaire ! EmptyMer 6 Juin - 17:01

Laureline était imprévisible. Décision après décision, geste après geste, elle restait aussi indéchiffrable. A la fois enfantine et si adulte, elle jouait mille rôles dans une même pièce, dans un même corps, mêlait les discours et les monologues en laissant un Naël stupéfait. L'année était bien avancée, le soleil brillait au-dessus de leurs têtes, mais il sembla se recouvrir d'une volée de nuages dès qu'ils se levèrent. A peine avançaient-ils vers le château qu'il se mit à pleuvoir. Impressionné, comme elle, il la vit se mettre à courir, et suivit son exemple. Ainsi allaient-ils tous deux, face aux regards amusés des quelques élèves, penchés aux fenêtres, lesquels, eux aussi, commentaient le phénomène météorologique avec surprise. Hop. Il montait maintenant les marches du château, cinq ou six, il ne fit pas attention, et, une fois arrivé dans le hall, il se retourna, voyant apparaître dans le seuil de la porte une Laureline souriante bien qu'essouflée. En bref, dans le même état que lui. Il lui fit un signe engageant de la main, et s'avança vers les escaliers menant aux sous-sols. Marchant assez rapidement, il ne fit qu'augmenter le rythme de sa respiration déjà assez importante, cherchant, en une sorte de jeu, à semer Laureline, pour ensuite l'effrayer. Il continua donc, à cette vitesse, pendant un certain temps. Puis, il se laissa aller contre le mur, et, le plus silencieusement possible, attendit. Quand elle arriva dans le couloir, son attitude était si calme, et pourtant il ne savait si elle l'avait vu, ou pas. Il sortit de sa maigre cachette avec un bouh digne de la dernière section de maternelle. Ensuite, sachant que la blague la ferait rire, comme lui, il se laissa aller. Il cherchait par ce moyen à créer, là où ils étaient, ensemble, une bonne ambiance, une atmosphère clémente et heureuse. Ils n'étaient pas loin de leur salle commune, mais ce n'était pas là où il voulait aller. Il s'arrêta devant un tableau, en dégagea le passage grâce à certains mouvements qu'on lui avait appris, puis monta una volée d'escaliers, précédant ainsi Laureline. Ils débouchèrent donc dans une immense salle, incroyablement vaste, bruyante et odorante. De nombreux Elfes s'affairaient de tout côté, portant de lourds plateaux dans les mains, bien garnis - évidemment - et envoyant, de temps en temps, ces plateaux vers des destinations inconnues, d'un coup de baguette. Naël, qui avait soif auparavant, fut pris par mille sensations, liées à la fois à l'envie et à la gourmandise. Deux des sept péchés capitaux. Il s'avança lentement vers un Elfe, lui sourit ostensiblement, et celui-ci haussa un sourcil. Le spectacle en était comique. En bref, l'Elfe venait de rembarrer méchamment l'adolescent affamé. Un autre vint aussitôt.

Elfe – « Excusez-le, Monsieur. Il est très perturbé par la récente mort de son maître. Voulez-vous quelque chose ? A boire, à manger ? Dites, et je servirai. »


La formule était typique des Elfes. Naël le regarda un certain temps, plongé dans ses pensées, avant de réagir, enfin. Il lui sourit, et lui demanda s'ils pouvaient tous deux avoir de quoi boire ainsi que des collations pour manger ailleurs. L'heure du goûter approchait, en effet, et ils étaient encore tous les deux, pour un certain temps, espérait-il. L'Elfe baissa donc la tête, en signe d'accord, et lui demanda ce qu'ils souhaitaient boire.

Lost Soul – « Personnellement, ce sera du jus de citrouille. Laureline ? »


Une fois qu'elle eût répondu, l'Elfe se baissa, cette fois plus ostensiblement, puis s'éloigna, avec un pas rapide et affairé. Il murmura quelque chose à deux compagnons, qui aussitôt l'aidèrent dans sa tâche. Ainsi, quelques minutes à peine plus tard, il revint avec, sur un plateau, les boissons, ainsi que croissants, pains au chocolats, tartines, beurre, et confitures de plusieurs saveurs. Naël en fut presque bouche bée, et s'il n'avait pas eu déjà l'occasion de demander quelque chose en cuisine, il aurait certainement eu l'impression de rêver, tant la bienveillance des Elfes et leur efficacité étaient incroyables. Il le remercia chaleureusement, pendant quelques dizaines de seconde, puis, le plateau à la main, redescendit les escaliers, parvenant ainsi aux sous-sols. Ils avaient encore du chemin. Marchant doucement afin de ne rien renverser, il emprunta un passage secret, lequel, en quelques marches à peine, les menait au septième étage. Là, dans le couloir, il y avait la salle sur demande. Un sourire magnifique se dessina sur les lèvres de Naël, qui se tourna vers Laureline, et, une fois de plus, lui dit ces mots.

Lost Soul – « Fais un voeu. »


Elle avait raison tout à l'heure. Ils créaient eux même cette sensation, cette atmosphère, ce paradis. Il faudrait donc rester avec elle pour qu'elle existât. Il fallait la captiver.

Sourire.
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Laureline Wilde
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MessageSujet: Re: PV - Je veux du nucléaire !   PV - Je veux du nucléaire ! EmptyJeu 7 Juin - 2:57

HRP – Si j'ai bien compris, on s'arrête à la Salle sur Demande ? Au pire tu me préviens en MP, il se fait tard et je pourrais ne pas avoir toute ma tête. Beezoos. |



L'eau, la pluie, elle dégoulinait sur sa peau pâle, elle ne faisait plus qu'une avec Laureline. La préfète se laissait asperger par la masse liquide, se passant la langue sur ses lèvres humide pour en avaler la saveur, se desséchant un minimum la gorge. Paradise. Elle sentait la nature l'appeler. Se mettait-elle en colère parce qu'ils partaient ? Parce qu'ils s'en allaient de cet havre de paix qu'ils avaient gardé pour eux ? Qu'elle ne s'inquiète pas : ils continueront. L'envie de retourner à la réalité était minime, voir inexistante. La Serpentard faisait des allés et venue, de droite à gauche, galopant comme le ferait un hippogriffe, se laissant tenter par toute sorte de choses : elle vivait. Elle ne craignait pas qu'un élève la trouve, la voit ainsi dans un tel état, ruinant une bonne réputation de fille froide, amère et tout ce que vous voudrez. La relation d'une peste. Elle se laissait allée pour une seule journée, quoi de plus normal ? Et si ils venaient la déranger à ce moment là, elle leur enverrait son poing dans leur gueule (manque de tact, mais elle n'y réfléchissait pas deux fois). Le vent fouettait son visage, son corps, lui offrant de léger frissons du au climat et au fait qu'elle était trempée de A à Z : comme si elle était tombée dans le lac. D'ailleurs, l'idée d'y entrer maintenant, tout de suite, lui avait effleurée l'esprit plus d'une fois. Mais les Cuisines avant tout ! Et puis Laureline voulait savoir l'endroit où il l'emmenait, ça devait être... spécial. Naël et elle arrivèrent devant la grande porte principale de Poudlard et entrèrent d'un traite. Les cheveux de la Serpentard dégoulinait sur ses habits de Moldus (la rebelle, elle a pas son uniforme, ouais) qui n'étaient pas plus secs qu'eux. Tous les regards se tournèrent vers eux, et elle ne put s'empêcher d'avoir un sourire mystérieux ainsi qu'un début de rire niais, totalement incompris de ceux qui les entourait. En fait, elle se foutait un peu d'eux. Ils avaient passé une journée de cours monotone, à ne rien faire d'autre à par écrire sur un bout de papier, alors qu'elle : elle avait vécu... la vie elle même, une vie utopique. Wilde tira la langue vers un groupe de Serpentards qui avaient l'air de s'en prendre à Backer. Des pourris. Backer avait beau être un Gryffondor, c'était un chic type, normal en même temps : c'était, avec elle, le chef des Elus. Ah ah. Puis elle suivit Naël au pas de course dans les cachots pour se rendre aux Cuisines. Elle avait la respiration haletante mais ne pouvait s'empêcher de sourire comme une petite fille. Puis petit à petit elle vit son ami s'éloigner, allez plus vite, elle voulez dire « ATTEND », mais il avait l'air d'en être conscient vu qu'il se retournait souvent. Laureline hâtait donc plus le pas, en courant, à bout de souffle, espérant le rattraper : mais elle était vraiment trop nulle en sport. Elle avait beau être mince : aucuns muscles, malgré elle. Puis elle ne le vit plus. Elle gardait tout de même le chemin adéquate pour se rendre aux cuisines, puis dès qu'elle sentit un point de coté se créer elle stoppa pour se remettre à la marche, elle tourna dans une allée en silence.

Fatalité – Rhaa. Naël t'es où ? lâcha-t-elle.
Lost Soul – BOUH !
Fatalité – AHHHHHHHH !

Silence. La Serpentard fut éprise d'un nouveau sursaut et tremblait de tous les membres de son corps. Elle n'imaginait pas ça, tout mais pas ça. Pourtant, c'était facile à comprendre et elle se demandait elle même pourquoi elle n'y avait pas pensé. Puis elle se calma et éclata de rire à l'unisson avec son ami. Sans doute étaient-ce les nerfs et la surprise qui en étaient les causes. La préfète se calma et se tourna vers sa droite où le tableau de la « coupe de fruit » était suspendu. L'entrée des cuisines, elle le savait depuis sa première année, un ainé lui avait montré lorsqu'ils se rendaient à la salle commune pour la première fois juste après la répartition. Naël prononça le mot de passe et ils entrèrent un après l'autre dans le tableau qui s'ouvrit. La cuisine était très grande, et sublime aussi, on y trouvait vraiment une magie. C'était Poudlard. Beaucoup d'elfes de maisons étaient là, généralement c'est parce qu'ils n'avaient plus de maîtres et qu'ils désiraient encore travailler car c'est leur « seul but » dans la vie, d'après eux. Dire que Hermione avait tout fait dans le passé pour les aider, mais ils n'en voulaient pas, de cette aide, en fait : ils sont heureux ainsi. Tant mieux. Naël s'approcha d'un elfe qui l'ignora totalement. Surprise, Laureline fronça ses sourcils, mais un autre vint se joindre à la partie.

Elfe – Excusez-le, Monsieur. Il est très perturbé par la récente mort de son maître. Voulez-vous quelque chose ? A boire, à manger ? Dites, et je servirai.
Lost Soul – Personnellement, ce sera du jus de citrouille. Laureline ?


La préfète ne savait pas réellement quoi prendre, elle voulait quelque chose de doux, pas alcoolisé, mais pas non plus quelque chose qu'elle connaissait et encore moins prenait souvent. Une boisson nouvelle, pour parfaire son nucléaire. Elle réflexionna, essayant de rechercher dans sa mémoire un nom que lui avait dit une de ses amies, mais rien, rien ne lui venait réellement en tête. Elle se mordillait la lèvre inférieure, comme à chaque fois quand elle était indécise, puis, à bout de force mentale soupira.

Fatalité – Il y a une surprise du Chef ? demanda-t-elle, et l'elfe acquiesça de suite. Je prend alors.

La Serpentard émit un sourire, puis l'elfe s'inclina et se hâta d'aller chercher toute sortes de friandises à se mettre sous la dent. Il apparut quelques minutes après avec le jus de citrouille ainsi qu'une mixture de couleur noire variant vers l'auburn, cela semblait... spécial, mais à essayer. Le plateau qu'il tenait fermement en main contenait aussi toute sortes de vienoiseries qui donnèrent les gros yeux à la Serpentard : c'était parfait. Elle pourrait, cette fois ci, manger totalement à sa faim. Il n'y avait pas que ça, du pain, ainsi que des gâteaux, des crêpes, etc, toute sortes de nourriture étaient disposées pour un goutté : alléchant. Naël prit le plateau, comme tout gentleman qui se respecte et après un « Merci » sincère ils quittèrent les cuisines. Maintenant, peut être que Wilde allait enfin savoir où son ami voulait l'amener ? Il la fit passer directement par un passage secret qu'elle ne connaissait pas (et qu'elle enregistra dans sa mémoire), puis un autre, pour monter des escalier, encore des escaliers, et enfin, toujours des escaliers. Ils ne cessaient pas de monter, jusqu'à se rendre devant... la salle sur demande. C'était son QG avec les élus. Mais personne ne le savait à par eux. D'ailleurs, il n'y a pas longtemps elle avait fait la première réunion avec Aaron. C'était... spécial. Très.

Lost Soul – Fais un voeu.

Sourire. Laureline pensa trois fois à l'ambiance de toute à l'heure, à la magie qui y régnait (et régnait toujours, d'ailleurs). Puis elle vit un champ, un champ de fleur vaste, une rivière, un phoenix, une lumière, un soleil, pas de nuages, pas de pluie, une clairière, des chevaux, des papillons par centaines. Elle vit le Paradis se créer dans sa tête.


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