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 | Abysse | Ely Adams

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Ely Adams
6ème année à Gryffondor
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Ely Adams


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Message Perso : : [Univers Traversti] ~.*.~ Nothing More To Say ~.*.~
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MessageSujet: | Abysse | Ely Adams   | Abysse | Ely Adams EmptyDim 17 Juin - 17:39

C'est un Néant Abyssal,
Le Rien dans le Tout
Ténèbres envahissantes...
Il n'y a plus d'étoiles dans le Ciel




I. IDENTITE.
  • Prénom(s) & Nom : Ely James Evan Adams
  • Date de naissance : 11 Juillet 2091 [i]
  • Sexe : [i]Masculin (si si je vous jure :o)
  • Année d'étude : Sixième année (Gryffondor Si c’est possible ^^)

II. PHYSIQUE.

    Le clic d’un appareil photo, le flash qui brûle les yeux, l’image posée sur le papier pou l’éternité, ou du moins plusieurs dizaines d’années… Sur ce papier glacée, c’est un jeune homme qui s’y trouve, au prénom « mixte » s’alliant parfaitement à son corps presque androgyne : Ely.

    Allure nonchalante, corps presque trop fin pour être masculin trop fin pour être musclé. Adossé contre une fenêtre, il vous observe. Votre regard tout d’abord s’attarde sur sa silhouette gracile, ses hanches étroites, ses bras fins, il paraît presque frêle. Oh le bel enfant. Sa peau vous rappelle le conte de cette jeune fille qui croqua une pomme et sombra dans un profond sommeil, une peau de neige, une peau claire, trop pâle, cadavérique. C’est normal d’avoir un tel corps lorsqu’on s’alimente si peu et que l’on exècre le sport, mais que voulez-vous ? Lui, il s’en fiche ! Il n’a pas vraiment le goût de s’occuper de ça, il n’en a pas envie.

    A présent vous vous penchez sur son style vestimentaire, qu’est ce qui vous y pousse ? La curiosité ? Le goût de vous comparez avec lui ? De l’humilier ou de le juger ? Qu’importe ! Observons : sa couleur semble être le noir, ses vêtement flirtant avec insolence avec le style « emo » comme on dit, bien qu’il se refuse a être prisonnier d’un quelconque moule où les gens vous enferment juste parce que vous porter tel ou tel vêtement, tel ou tel couleur. C’est pathétique, tout simplement dénué de toute sensibilité et de toute réflexion. Décidément les autres, il ne les porte pas vraiment dans son cœur.

    Enfin vous êtes attiré par son visage, des traits doux et fins, encore une fois un peu trop féminine. Un bouche trop bien dessinée, pleine, perpétuellement boudeuse, un nez droit et fin, ni aquilin ni affreux et ce regard, ce regard que jusque là vous aviez soigneusement évité, il vous traque. Il vous fixe avec véhémence, sans aucune crainte. L’insolence de la jeunesse ! Des yeux gris bleuté, ombragé par de long cils d’un noir de jais, a demi dissimulé par une coupe de cheveux déstructurés. Des mèches de différentes longueurs allant jusqu’à chatouiller ses épaules. Une chevelure d’un noir de jais, renforçant l’éclat de ses yeux clairs, celui de sa peau pâle.

    Notons cependant que la plupart des vêtements que porte le jeune homme son ample et cache ses poignets, trop marqués par la lame de rasoir, et son dos, trop marqué quant à lui, par les coups de son géniteur. Ne pas voir le passer. Ne pas Voir. Ne pas se souvenir des coups. Alors il faut cacher, la cicatrice dans son dos, née d’un coup de ceinture trop violent, caché ce qu’il fait parfois subir à sa peau quand celle-ci trop pâle se tâche de son sang souillé. Ne rien monter, être fort… Pour Llew…



III. CARACTERE.



    #Caractère #: A quatre ans, Ely tentait d’écrire son prénom. A six ans, il écrivait « Maman », « Livre » « Papa », et « Chanson ». A l’âge de huit ans, on lui avait demandé d’écrire, qui il était, ce qu’il voulait faire plus tard, quel était son caractère. Ely sur la feuille à grand carreaux du petit cahier avait écrit en lettres penchées, prenant bien son temps par soucis d’esthétisme : Rien. A dix ans, il avait tenté de se dessiner sur ce même cahier, mais après s’être vu, il avait scrupuleusement gribouillé son œuvre de manière à ce qu’il ne reste qu’une tâche d’encre noire. A douze, il avait froissé la feuille entre ses doigts et s’était discrètement éclipsé à la pause. A quatorze, il avait voulu être le protecteur de Llew. A seize il ne savait pas vraiment, il avait finalement noté : Abysse.

    Oui, Ely était finalement un ado comme les autres. Pas d’innocence ravissante, pas de naïveté enfantine, pas de beauté éclatante, pas de courage extraordinaire, pas de volonté de s’en sortir hors du commun, pas de déprime continuelle, pas de trouble psychologique spéciale. Rien, le néant abyssal. Il était juste un ado banal perdu dans cette immensité d’être vivants occupée à s’écraser les uns les autres. Ely est un abysse. De toute manière il n’a pas spécialement envie qu’on le remarque, qu’on le congratule, le félicite sur quoi que ce soit, il veut juste qu’on lui fiche la paix.

    C’est un solitaire dans l’âme sans doute. Depuis tout petit, il ne s’est jamais montré vraiment sociable, les autres enfants à l’école le regardait de haut, parce qu’il avait des traits et un prénom un peu trop féminin. Souvent, on le mettait à l’écart. Il était effrayant ce gosse à la peau pale, et puis il avait toujours des bleus sur son corps, comme s’il se battait, comme si on le battait. Dès l’âge de six ans, quand Ana est entré à l’école, il l’emmena et la ramena chaque soir, développant ainsi un trait de caractère qui lui suivrait toujours : l’indépendance. Le jeune anglais refusera toujours l’aide qu’on lui propose, sans un mot bien sûr, il est habitué à se débrouiller seul, il n’a besoin de personne et tout le monde s’en moque de toute façon.
    Peut-être juste de sa petite Llew.

    Sa vie, son passé ou ses gênes, peut-être un peu des trois d’ailleurs, ont fait naître en lui une certaine rancœur contre le monde, contre les gens, contre les gosses plus particulièrement. Il ne s’est jamais senti à l’aise parmi les jeunes de son âge. Il les trouve souvent trop malsain, trop stupide, trop inintéressant, trop égoïstes et cruels. Lui, il espère ne pas être comme ça, il essaie, il s’efforce, de ne pas reproduire ce qu’il a subit. Plutôt que de se montrer désagréable, il préférera garder le silence, sauf si on le pousse à bout.
    Le silence… Encore quelque chose de récurrent chez le jeune homme. Une vieille habitude, ne pas dire ce que l’on pense. C’est sans doute une manière de se protéger.

    La première fois qu’on le voit, il paraît calme, étrangement calme et serein. Il n’est pas fermé à toute discussion mais n’a pas pour habitude d’aller vers les autres, sauf si cette personne dégage quelque chose de particulier, d’innocent. Pour protéger ceux qu’il aime, Ely est près à tout, quitte a devenir violent, agressif et mesquin. Et dans ces cas là, très peu de choses peuvent alors le retenir. Ca aussi, ça doit être dans les gênes, sans doute à cause de ce néant intérieur qui l’envahit parfois, ce vide abyssal qui le pousse alors à faire tout ce qu’il peut pour se nuire à lui-même. Alcool, drogues, antidépresseurs, mutilation, tout y passe, tout est bon… Mais chut… C’est un secret, personne ne doit jamais savoir.

    Pourtant parfois, avec les rares personnes qu’il apprécie, il se montre joyeux, attentifs, amusant et un sourire se dessine alors sur ses lèvres, mais cela est rare… Tellement rare.

    Finalement, s’il voulait être honnête, il n’écrirait pas qu’il n’est rien, Ely dirait simplement qu’il ressemble à la plupart des ados paumés, avec son lots de souffrances, de bêtises, de maturité parfois et de joies. Il est juste lui, il ne sait pas encore très bien ce que ça signifie, un jour peut-être qu’il trouvera.

    #Qualités :# Attentif, Protecteur, courageux, déterminé.
    #Défauts :# Impulsif, Têtu, Rancunier, silencieux, distant, associable.

    #Signes Particuliers : # Il ressent parfois une étrange émotion au fond de son ventre face à un garçon. Jusqu’ici, il n’a eue qu’une petite amie avec laquelle cela n’a pas durer (cf histoire)


V. AUTRE.

  • Quel Camp : Neutre, un penchant pour le bien.
  • Baguette : 22 cm, bois de chêne et crin de licorne
  • Ses rêves et ambitions pour l’avenir : Néant, son seul désir est de protéger Llewellyn

VI. QUESTIONS HJ.

  • Comment avez-vous découvert ce forum ? Llewellyn m’a proposé de m’inscrire ^.^ (avouez le vous êtes ravis ? Mdr)
  • Comment trouvez vous le désign' de ce forum ? Bah j’aime bien sinon je serais vite repartie XD Bon d’accord je l’admettttttt, les écritures sur la ban m’ont attiré u_u (Sauf que depuis vous avez mis un château v_v pour contredire ma fiche hin ? avouez XD)
  • Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum ? Bah j’aime bien, sinon je me serais pas inscrit O_o
  • Avatar : Bonne question O_o


Dernière édition par le Mer 20 Juin - 22:10, édité 2 fois
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Ely Adams
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MessageSujet: Re: | Abysse | Ely Adams   | Abysse | Ely Adams EmptyDim 17 Juin - 17:51

IV. HISTOIRE.


  • Origine / Nationalité / Ascendance (sang) : Ely est de nationalité anglaise. Son père était un moldu, sa mère une sorcière au sang pure, reniée par sa famille pour avoir osé s’unir à une simple humain.

  • Enfance et Scolarité avant Ecole de Magie :

    Dire qu’Ely aurait été le fruit d’un viol aurait été faux. Qu’il était une erreur, un accident, un enfant non-désiré. Cela aussi c’aurait été un mensonge. C’est sans nul dote ça le pire, ses parents l’ont désirés, ils l’ont tellement voulus cet enfant. Mais parfois ce n’est pas suffisant. L’amour n’est pas tout, il peut-être vaincu. Et les contes de fée illusionnent les enfants d’histoire magiques aux fins uniques baignées e bonheur éternel… Foutaise ! Je vais vous raconter, moi, comment ça finit quand des parents s’aiment et cherchent à tout pris à avoir un enfant, je vais vous le dire ce que ça donne parfois... Parce qu’Ey, aujourd’hui ne dit ne plus être que le résultat d’un long désenchantement…

    On raconte qu’on ne se souvient pas des trois premières années de sa vie. C’est bien sa vaine ! Heureusement que moi, adorable narratrice parfaitement objective suis ici pour vous les conter ! Que feriez-vous sans moi ? Que ferait-il sans moi ? Durant ses trois ans, il a été chouchouté, adulé par cette femme aux yeux clairs qui n’avait de cesse de le serrer dans ses bras malgré son jeune âge, cet homme aux tempes déjà grisonnantes bien qu’il n’ait que trente ans à peine le couvrait sans cesse de cadeau si bien que sa jolie chambre d’un quartier moldu de Londres, devint vide le réceptacle de milles un jouet et peluche, véritable royaume rêvé de la petite enfance !

    Cette femme, sa mère, se nommait Eileen Adams, avait à présent vingt trois ans et allait être mère pour la seconde fois. Elle avait offert à Ely, son précieux fils aîné, son « trésor » comme elle l’appelait, une petit chaîne argenté ou pendait son prénom. Il était à l’époque trop jeune pour la portée, aussi l’avait elle laissé dans une petite boîte de bois, caché dans un endroit qu’elle était seule à connaître !
    Il ne se souvient pas d’elle…. Ni de sa voix, ni de son visage, ni de sa chaleur ou de son regard tendre et doux. Rien. C’est le néant lorsque l’on évoque la femme qui lui a donné la vie. Il ressent juste ce pincement au cœur suivit d’un gouffre intérieure dévorant… Imaginez-vous…

    Pourtant, il a rêvé de cette scène… Souvenir vague, mais souvenir tout de même…


    *.~.*.~.*


    James : « Vous n’allez rien faire pour la sauver !??? Bande d’incapables ! De crétins finis ? Ou est-ce que vous avez eue vos diplômes hein ? Ou ? Vous avez payé pour les avoir c’est ça ??? »

    Ely est là, présent au milieu d’un complexe au mur blanc et froid. Il n’aime pas cet endroit. Ca lui fait peur, en plus, papa est en colère et il a horreur de ça ! Pourtant, il ne pleure pas, il ne se mets pas à crier comme tout autre enfant l’aurait fait. Ce garçonnet de trois ans aux cheveux d’ébène s contente de s’agripper plus fermement aux épaules de son père, serrant contre son cœur son « bambin », un lapin bleu auxquels il manquait déjà un œil.

    L’enfant reste silencieux. Cela ne semble étonner personne. Ely n’a jamais été très expansif. Il ne passait pas son temps à sourire, ni a pleurer, ni même à crier. Il était un enfant calme, sage, et peu dérangeant en fin de compte. Il lui semble que son papa tremble un peu, que de l’eau s’est niché dans ses yeux sombre qu’il tremble mais tout est flou et ce n’est qu’un rêve.

    Les dames en blanc – les infirmières comme il l’apprit plus tard – les accompagne dans al salle d’attente. Elles ont une voix douce et explique des choses à papa. Des choses compliquées. Ely ne s’y intéresse pas. Il demande simplement : « Maman ? » de sa petite voix à peine audible.

    Les heures s’envolent. Ely s’endort dans les bras de ce père qui ne sera plus jamais comme avant… mais ça il ne le comprend pas vraiment. Le monsieur en blanc – Un médecin sans nul doute- revient finalement, une gravité professionnelle accrochée à ce visage indifférent. Il s’excuse. James se mets en colère. Il dit :

    James « Et Ana ? Et Eileen !!!? »

    Le vieil homme se gratte la barbe et secoue négativement la tête avant de dire :

    Dr : « Votre fille devra reste sous couveuse pendant quelque semaine car encore trop fragile pour en être sortie. Nous n’avons rien pu pour la mère. »

    L’eau, si bien retenue jusque là s’échappe alors des yeux de James et dévale ses joues avec une rapidité sans précédent. N’ayant plus de force dans les bras, il repose son fils a terre, fils qui se frotte les yeux en s’accrochant à la jambe de ce père qui déjà ne le regarde plus. Ely ne comprends pas, il ne comprend pas non plus lorsque quelques minutes après, lorsque son père s’est éloigné pour signer des papiers, une infirmière l’emmène avec lui. Elle lui montre une chose toute petite et tout fripé qui ne ressemble à rien de connue.

    Cindy, l’infirmière, murmure d’une voix douce à l’enfant :

    « C’est ta petite sœur… Elle s’appelle Ana. Tu vois ? »

    Abysse « Ana ? » répète-t-il sans bien comprendre. Puis, il ajoute doucement : « Maman ? »

    Le visage doux et compatissant de cette jeune femme. Elle s’agenouille et regarde l’enfant avec une certaine douleur au fond des yeux :

    Cindy « Elle est partie »

    Partie… Partie… Partie… Ce mot résonne en lui en lacérant son cœur. Il ne comprend pas. Généralement, c’est là qu’il se réveille en sursaut, revenant à cette dure réalité. Ce rêve n’est peut-être que le fruit de son imagination, une scène qu’il se serait inventé pour mieux comprendre ce qui s’était produit. Oui c’est sans doute ça, c’est sans doute ça plus qu’un souvenir réel… Mais poursuivons l’histoire de ce petit garçon devenue presqu’homme.

    .~.*.~.


Dernière édition par le Dim 17 Juin - 17:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: | Abysse | Ely Adams   | Abysse | Ely Adams EmptyDim 17 Juin - 17:52


    Ce jour était particulier. Vraiment très particulier pour tous les autres enfants. Il s’appelait : la rentrée des classes. Pour Ely comme pour tant d’autres, c’était la première fois qu’ils allaient se rendre à l’école. Depuis la naissance d’Ana en juillet, les choses avaient beaucoup changé. Maman n’était plus là, et quand il posait la question, James se contentait de répondre en bougonnant : « Demande donc à ta sœur ! ». Ely, garçonnet toujours aussi obéissant allait alors voir sa cadette pour lui poser la question. Mais elle ne répondait jamais.

    Une dame était venue vivre avec eux dans la grande maison. Elle s’appelait Laura. Elle était grande, brune, avait environ vingt trois ans et un sourire adorable. C’était la sœur d’Eileen ; qui en apprenant la mort de celle-ci, avait mis sa rancœur de côté et ses principes également pour venir prendre soin de son neveu et de sa nièce, le temps que leur père remonte la pente.

    Chers lecteurs, ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’à l’époque, James venait de sombrer dans une profonde dépression. Il allait au travail tôt le matin, rentrait de plus en plus tard et semblait s’éloigner chaque jour un peu plus de ses enfants. Jamais, il n’avait pris la petite Ana dans ses bras depuis que, deux mois et demi auparavant, le médecin avait accepté qu’ils la ramènent à al maison. Il supportait à peine la vue de sa fille et la présence de Laura ne faisait qu’attiser sa colère. Il se sentait impotent, et ne supportait pas qu’on l’aide, jugeant qu’il était très apte à s’occuper de son fils et de cette petite meurtrière en couche ! Jolie sobriquet pour un nouveau né n’est ce pas ? Mais passons, les choses pouvaient encore allés.

    Le matin même, Ely s’était habillé tout seul, et excessivement fière de sa personne, dévala les escaliers pour s’accrocher à la jambe de son père. James bougonna durement :

    « Lâche-moi le mioche ! »

    Et sans un mot de plus quitta la demeure. Ne comprenant pas se refus, le petit resta un moment silencieux, ses yeux clairs fixé sur la porte close. Il semblait perdu dans ses pensées, a tel point que même lorsque Laura l’appela à plusieurs reprises, il sembla ne pas entendre sa voix. Il ne remarqua sa présence que lorsque la jeune femme, Ana dans ses bras, posa sa main sur son épaules pour lui dire doucement :

    « C’est l’heure Ely ! »

    L’heure d’aller dans cet endroit qui deviendrait son enfer…

    Le soir même, quand il rentra chez lui, Ely sans dire un mot, courut se refugier dans la chambre de sa petite sœur, ignorant les questions de sa tante, qui quant à elle, était déjà bien assez occupé à coucher James, qui pour la première fois depuis des années avaient retouché à l’alcool. Se faufilant jusqu’au berceau de sa petite sœur endormie. Il lui prit la main, en la regardant tendrement. Il n’avait pas aimé l’école et il avait compris quelque chose de très important. Il était seul…


    .~.*.~.


    Ses premières années d’écoles passèrent rapidement, et les mos pour qualifier Ely revenait comme un refrain : « Enfant calme et agréable, un peu trop renfermé sur lui-même. Ely est doté d’une autonomie impressionnante pour sn âge. Félicitation. » Bien sûr, on félicite le mal-être d’un enfant dans le système scolaire ! Quelle belle philosophie… Un enfant qui travaille n’est pas forcément un enfant heureux et entouré ! Les professeurs semblaient s’inquiéter à peine du fait que le petit garçon restait solitaire, qu’il ne parlait à pas beaucoup de personne, qu’il ne parlait pas beaucoup tout court.

    James buvait de plus en plus jusqu’à l’évanouissement, de plus en plus souvent, et ce presque à n’importe quel heure de la journée. Laura avait abandonné l’idée de le faire changer, elle venait matin et soir pour s’occuper des enfants puis rentrait chez elle. Cela ne dure pas…

    Mais laissez moi vous expliquez. Vous connaissez sans doute ses jours où rien ne va ! Ces jours dits « sans », quand tout s’abat sur vous sans aucune considération pour vos forces et votre courage. Ce jour là était un jour « sans » pour Ely. Il avait changé d’école, il avait six ans et cette journée avait été encore pire que les précédentes. On l’avait encore traité de fille, juste parce qu’il était plus petit, plus fin que la moyenne et qu’il portait un prénom unisexe. Ely n’avait pas riposté, son caractère était encore celui d’un enfant renfermé sur lui-même, pour le moment. Puis était venue le moment de l’atelier pratique, il fallait écrire un poème pour sa maman. La maîtresse, voyant qu’Ely n’écrivait rien s’approcha de lui et lui demanda la raison d’un tel comportement, lu qui d’ordinaire se pliait docilement à toute demande.

    Abysse « J’ai pas de maman… »

    C’était rare qu’il fasse entendre le son de sa voix. Celle-ci était douce et un soupçon de naïveté y perçait. La maîtresse eut un sourire triste, il haussa les épaules.

    Miss « Tu n’a pas de grande sœur ou de tante qui vie avec toi ? »

    Abysse « Laura. »

    Miss « Ecris pour Laura alors »

    Ely avait gentiment hoché la tête et s‘était empressé de réaliser son poème. Puis il s’était passé quelque chose de très étrange, un gamin avait voulu le frappé et en entrant en contact avec la peau d’Ely, sa main s’était congelé l’espace de quelques secondes. Pris de peur, il s’était plaint et Ely avait été puni. Mais ce n’était pas grave pour lui, ce genre de chose arrivait souvent et il n’y pouvait rien, il ne comprenait pas lui non plus. Et puis aujourd’hui, il avait quelque chose à offrir à la gentille Laura.

    Seulement quand il était rentré, après être passé chercher Ana à la maternelle, Laura n’était plus là. Un mauvais pressentiment envahit le petit garçon tandis qu’il refermait la porte à clé. Un très mauvais pressentiment… Il faut savoir que jusqu’ici, jamais, jamais il n’avait levé la main sur ses enfants… Timidement, serrant la main de sa sœur dans la sienne, il entra dans le salon et s’approcha de son père, affalé dans le fauteuil de velours rouge, les yeux injecté de sang, et une bouteille vide gisant à ses pieds.

    Ely ravala sa salive difficilement et demanda courageusement :

    « Ou est Laura ? »

    James « Parti... Loin, très loin, cette sale sorcière de malheur. Et ouai Ely ! La vie c’est comme ça ! Tout le monde vous abandonne toujours ! »

    L’amertume qui se glissait sournoisement dans le ton de la voix de cet homme faisait froid dans le dos. Il parvint difficilement à se relever, toisant ses enfants de toute sa hauteur dans la pénombre environnante. D’une main tremblante, il se saisit du verre qui demeurait, comme toujours, sur la table basse, et vida d’un trait ce qu’il contenait avant de l’envoyer valser contre le mur d’en face où il s’écrasa dans un cri sonore. Ana sursauta, rare, très rare signe de vie chez elle et leva un regard vide sur son père, ne semblant désormais plus le voir.

    Un rire mauvais s’échappa des lèvres de James juste avant que son visage ne change du tout au tout tandis qu’il posait pour la première fois depuis longtemps, son regard sombre sur sa fille :

    James « C’est ta faute ! Sale gamine ! Meurtrièreeeeeeeee ! Tu n’aurais JAMAIS du naître ! T’aurais dû crever et Eileen serait en vie aujourd’hui ! Regarde-moi quand je te parle ! »

    La haine et l’alcool, couple dangereux, avait déformé les traits de ce père, l’avait déformé tout court tandis qu’il s’apprêtait à frapper la fillette, toujours immobile. Ely s’interposa rapidement, recevant de ce fait le coup. Il était choqué, il avait mal sa tête tournait.

    James « Tu la protèges ? Tu ne vaux pas mieux qu’elle ! Elle a tué ta mère tu te rends compte ???? Nan tu t’en fous hein ? Sale petit égoïste »

    Un deuxième coup allait s’abattre sur la peau d’albâtre du petit garçon, mais dans un élan de lucidité au milieu de la douleur, il se saisit de sa petite sœur et s’enfuit à l’étage. Les pas lourds et maladroit de leur père résonnaient derrière eux et il l’entendit tomber. Tomber pour ne pas se relever, du moins pour ce soir.

    Haletant, tremblant, les yeux écarquillés de stupeur. Ely ne songea pas à aller voir comment son père allait, il était encore bien trop choqué. Il ferma la chambre de sa petite sœur à clé. C’était une chambre tout ce qu’il y a de plus normal, des jouets achetés par Laura traînait ça et là et un lit d’une personne était accolé au mur du fond. La fillette s’y était refugiée, se balançant inlassablement d’avant en arrière, d’arrière en avant, paraissant dans un autre monde. Elle gémissait malgré tout. Luttant contre la douleur qui persistait à l’arrière de son crâne, son frère vint se placer près d’elle et la serra contre lui murmurant de se calmer, ce qu’elle ne fit qu’au moment de s’endormir.

    Ely lui, ne ferma l’œil que très tardivement, scrutant avec anxiété cette porte qui pouvait s’ouvrir à la volée à tout moment. Cette scène n’allait que trop souvent se reproduire. Ely avait six ans, et son enfance venait de lui être arraché par un monstre nommé : alcool. Ceux qui croit les personnes aisés à l’abri de ce monstre on tort. James avait un bon travail, il était héritier d’une somme assez considérable et aurait pu vivre confortablement sans jamais travailler… Ce qu’il fit par la suite. Son statut social le protégeait de tout soupçon. Son fils le protégeait également… Il n’allait pas à l’école lorsque les bleus étaient sur le visage et s’arrangeaient pour porter des vêtements amples autant qu’il le pouvait.

    Par ailleurs son comportement à l’école changea. Ses notes chutèrent légèrement, faisant de lui un élève moyen. Les bagarres se multiplièrent, bien qu’il ne se soit jamais battu pour se défendre lui-même, toujours pour les autres. Il se fit d’autant plus solitaire et devint incroyablement indépendant.

    Un jour de sobriété, chose qui au cours des années, se fit de plus en plus rare, James installa avec mépris sa fille dans un centre spécialisé, employant un mot qu’Ely ne comprendrait que quelques années après : l’autisme.

    Les mauvais soirs, Ely défendait autant que possible sa petite sœur, prenant les coups à sa place pour la plupart du temps bien que certains soirs, il ne parvint à la protéger. Les bleus sur son corps et les phénomènes étranges qui l’entourait (il avait une fois, réussit a faire tourbillonner son crayon sur sa mine) le marginalisèrent d’avantage encore et firent de lui la victime de nombreuse petite frappe. Au fil de temps, il apprit à se moquer des coups, à ne pas y faire attention. Tant qu’Ana allait bien, ça lui suffisait, tant qu’il pouvait être là pour elle. Seulement un jour… Une lettre très étrange lui parvint….

    .~.*.~.


    Encore ! S’il n’y avait eue que cette stupide lettre, il aurait suffit à Ely de la déchirer et de la brûler avec sa si magnifique enveloppe. Mais non ! Non évidemment, le destin avait décidé de lui pourrir un peu plus la vie ! Une après midi ensoleillé, un de ces jours où n’importe quel gamin normal serait allée jouer dehors avec ses amis – oui sauf que pour ça il fallait avoir des amis – la sonnette de la maison retentit avec vigueur dans la demeure des Adams.

    Ana, petite bout de fille sagement assise entre les coussins de canapé, devant la télévision, sursauta, son regard toujours vide tandis qu’elle paraissait retenir sa respiration. Ely poussa un léger soupir, il termina de bander le bras de sa petite sœur, n’ayant pas su efficacement la protégé la veille et déposa un baiser sur son front :

    Abysse « Tout va bien princesse, tant que je suis là, t’as pas à t’inquiéter. »

    Pas à s’inquiéter, oui mais quand même, qui pouvait venir les voir un tel jour ? Son père avait finit par se couper totalement du monde. Avec méfiance, Ely se releva, baissa les manches de son pull pour couvrir ses bras et s’avança vers la porte, défiant celle-ci du regard. Trois coups secs retentirent à nouveaux. Un mauvais pressentiment l’envahit une fois de plus.

    Sa main tremblante se posa d’un geste mal assuré sur la poigné doré et d’un geste sec, comme s’il avait dû en quelques secondes rassembler tout son courage pour ouvrir cette maudite porte en bois vernis.

    Inconnu « Bon dieu ! »

    Les yeux clairs d’Ely foudroyaient l’inconnu qui en retour semblait l’étudier scrupuleusement, de haut en bas puis de bas en haut. Il détestait ça, être observé de manière aussi éhonté comme un objet. Un brin d’insolence dans la voix et dans le regard, il s’exclama :

    Abysse « Je peux vous aider ? Mon père n’est pas là ! »

    D’un geste de la main, il fit signe à Ely de se taire. Cet homme devait avoir un peu moins de quarante ans, ces tempes grisonnaient légèrement, il avait la carrure d’un footballer américain et des traits d’une dureté incroyable. Son charisme n’égalait que son élégance et si son regard n’eût été aussi glacial, il eût pu passer pour un parfait gentleman. De sa voix grave, imposant naturellement le respect, il s’exprima ainsi :

    Inconnu Tu lui ressemble beaucoup ! A ta mère je veux dire. Dommage que cet horrible sang de moldu coule dans tes veines ! Laisse-moi entrer, Elliot c’est ça ? »

    Abysse « Ely ! »

    Répliqua ce dernier, visiblement choqué par la mention de sa mère. Mère… Mot étrange que personne ne lui avait finalement jamais expliqué, qu’il n’avait jamais su ce que signifiait réellement ce mot. Il avait soudainement envie de poser un million de question sur celle qui lui avait donné la vie. Comme était-elle ? Affectueuse ? Est-ce qu’elle avait les yeux gris comme lui ou bien brun ? D’une voix étranglée par les émotions, il ajouta :

    Abysse « Vous la connaissiez ? »

    Inconnu « Evidemment, jeune homme, c’était ma sœur ! Tu me laisse entrer maintenant ou ton manque d’éducation ne t’a pas appris les bonnes manières ? »

    Petit hochement de tête avant de le laisser entrer sans dire mot. Et cette conversation qui démarre tandis qu’Ely s’assoit près de sa sœur. L’homme prends place en face d’eux, une tasse de café, préparé par le brun avec le savoir faire que l’on peut avoir à onze ans. Et cette table basse, tel un mur qui séparait leurs deux monde.

    Inconnu « Tu es grand pour ton âge ? »

    Abysse « … »

    D’un geste souple, il balança au jeune garçon une petite chaîne en argent que ce dernier récupéré avec habileté. Un pendentif y était accroché, des lettres, trois pour être précise et un mot, non, un prénom : Ely. Regard interrogateur.

    Inconnu « Je l’ai trouvé dans la cachette secrète de ta mère. Je suppose qu’il était pour toi-même si tu ne le mérite sans doute pas ! »
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Ely Adams
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MessageSujet: Re: | Abysse | Ely Adams   | Abysse | Ely Adams EmptyLun 18 Juin - 22:54

    Abysse « Parlez nous d’elle…»

    Elégance, charme, classe. Voilà tout ce que cet homme, ce Juwlest Holder, était… Il hocha noblement la tête et entama son histoire.

    Elle était née en automne, pourtant elle était toujours nostalgique a cette époque. Son sang était pure, elle était pure. Une sorcière accomplie, qui aurait eue une carrière magnifique si elle n’avait pas tout abandonné pour une chose aussi futile et éphémère que son amour pour ce stupide moldu. James et elle s’était rencontré par hasard, au coin d’une rue leurs regards s’était croisés, Eileen avait alors 17 ans. Ils s’étaient mariés… Pour le grand damne de la famille Holder qui avait raison si l’on constatait ou cela avait mené la plus jeune des filles. C’est ainsi qu’il apprit qu’il lui ressemblait… Un peu trop pour un demi-moldu.

    Moldu… Il n’arrêtait pas de répéter ce mot. Il le crachait comme crache un poison, avec une certaine haine au fond des yeux. Il apprit que Laura s’était mariée… Qu’elle avait bien essayé de les revoir mais que ce fichu moldu l’en avait empêché. Enfin il dut percevoir l’incompréhension de son neveu car il finit par dire, légèrement sceptique, l’air sifflant presque entre ses lèvres pincées :

    Juwlest « Tu comprends rien à ce que je te raconte… Hein Gamin ? »

    Hors de question de l’admettre. Ely se contenta donc de le défier du regard.

    Inconnu « La lettre que tu as reçu… Tu t’en souviens. Oui je vois clairement que tu t’en souviens. Celle qui parlait d’un établissement appelé Poudlard. Tu vas y aller. Je te paierais tout ce qu’il faudra, car c’est ce que désirait Eileen. Je le fais pour elle, et pas pour toi, me suis-je bien fais comprendre ? Je ne suis pas un père de substitution. »

    Ana n’avait depuis le début de la conversation eue aucune réaction. Normal, elle ne comprenait pas, elle s’était réfugiée derrière une cascade argentée au pays des licornes. Du moins, c’est qu’Ely avait toujours soupçonné. Il posa un regard anxieux sur sa petite sœur et secoua négativement la tête. Non. Non, non non non non ! Il ne pouvait pas l’abandonner ! Qui sait ce que lui ferait subir leur père.

    Abysse « J’peux pas »

    Juwlest fronça les sourcils avant d’ajouter :

    Juwlest « Oh que si tu peux. Et tu vas le faire. Parce que ta mère le souhaitait ainsi. » Remarquant que son neveu ne changeait pas d’idée, et ayant été mis au courant depuis longtemps de la maltraitance que les deux enfants subissaient bien trop souvent il ajouta, non sans avoir émis un juron quand à l’argent qu’il allait encore devoir dépenser ! « C’est pas vrai ! Je mettrais ta sœur en sécurité. Elle te rejoindra dès ses onze ans et en attendant elle ne reviendra du centre spécialisé que pendant les vacances, c'est-à-dire tout comme toi. Je ne doute pas que ton père sera ravi d’apprendre qu’ils se séparent de vous deux, et au pire je le paierais assez pour pouvoir honorer la mémoire de ma sœur. Une autre objection ? »

    Le jeune garçon secoua la tête. Cette solution était certes humiliante mais pas plus que la situation quotidienne de coups, d’injures et de moqueries acerbes qu’il endurait. De plus, Ana serait en sécurité et loin de leur père pendant les périodes scolaires. Mais pour ça… Il allait devoir l’abandonner ? Il ferma un instant les yeux, pesant le pour et le contre mais son choix fut vite fait. Protéger sa sœur signifiait l’éloigner de James, et Juwlest ne les aiderait qu’à la seule condition qu’il rejoigne cette école de sorcellerie.

    Abysse «C’est… D’accord »

    Juwlest « Bien, alors va immédiatement préparer vos affaires à tout les deux, et expliquer à la gamine ce qui va se passer. Ton père ne devrait pas tarder à rentrer et je m’en occupe. Il me connaît. »

    Bien que méfiant, Ely acquiesça, et emmena sa petite sœur à l’étage. Pour tenter de lui expliquer qu’il reviendrait, qu’il l’appellerait, qu’elle se ferait des amis, qu’il ne l’oubliait pas, qu’il serait toujours là pour la protéger, qu’il l’aimait et que jamais il ne l’abandonnerait. La fillette pleurait, refugiée dans un coin de sa chambre, son pouce dans la bouche, se balançant mécaniquement. Cette vision était pour lui déchirante, mais il devait s’y tenir. C’était une nouvelle vie pour tout les deux… Et elle commençait maintenant.


  • Scolarité à Poudlard ou Autre Ecole de Magie :
    .~.*.~.


    Voilà comment Ely fit ses premiers pas dans le monde de la magie, mal à l’aise les premiers temps, gagnant peu à peu un soupçon d’assurance, se sentant légèrement moins marginalisé. On lui attribua la maison de Gryffondor, il ne compris pas pourquoi ce vieux choixpeau en avait décidé ainsi. Les premiers jours, une angoissante indescriptible le saisissait constamment, mais il tentait de se rassurer en se disant que ce ne serait pas pire que chez lui. Les traces sur son corps s’estompèrent, seules les blessures intérieures le marqueraient à jamais.

    Il ne se fit pas vraiment d’amis, juste des camarades, des camarades près à l’ignorer et à le mépriser à la première occasion. Les serpentard en font les premier mois, leur victime favorite avant de s’acharner sur une pouffy aux allures de sauvageonne. A onze ans, il n’a pas encore l’ardeur de la réplique, il reste juste silencieux, habitué aux coups et aux humiliations. Il se dit que ça passera un jour… Mais ça ne passa pas… Il aurait probablement dû s’en douter mais dans l’interstice adolescence-enfance, il était encore trop naïf. Trop Naïf cette année là… Trop naïf la suivante. Mais pas celle d’après….

    La différence fut simple. Elle commença en septembre à la rentrée, une nouvelle élève arriva. Elle s’appelait Maxime, un prénom de garçon pour un visage de fille. La presqu’double d’Ely. Les premiers jours, il n’eût tendance à ne pas la remarquer, ni elle, ni ses cheveux bruns qui balayaient son dos, ni sa frange qui dissimulait insolemment ses yeux verts, ni sa peau doré. Non, elle n’avait pas plus d’importance que les autres. Sauf qu’elle avait un prénom de garçon. Il la remarqua tandis qu’un autre élève, un serpentard l’humiliait dans un couloir, s’amusant à faire tomber ses livres tandis que Maxime les ramassait, sous la menace de sa propre baguette magique, subtilisé par son camarde.

    Derrière cette fille, c’était lui qu’il voyait… Son passé, ses souvenir, se superposèrent à la scène présente et il sentit rejaillir en lui toute cette colère, cette souffrance qu’il avait accumulé si longtemps. Inconsciemment, ses poings se serrèrent et il ne se retint pas plus longtemps. Pour la première fois de toute sa vie, il se montra vindicatif, il stupéfia son camarade à l’aide d’un sort puis l’attrapa par le col tandis que l’effet du sort se dissipait déjà. Ely expérimenta alors quelque chose qui lui servirait bien des fois : sa force de persuasion. Il avait beau être fin, il était assez grand, et sous sa silhouette décharnée se cachait déjà une force de caractère certaine, un instinct de protection. Son regard devint agressif et il lui hurla de ne plus jamais l’approcher… Ce qu’il fit.

    C’est sans doute à partir de là, quand la main de Max se glissa dans la sienne, encore tremblante sous l’effet de la rage qu’Ely comprit une chose très importante. Si l’on ne se bats pas, les gens profitent de vos faiblesses pour vous utiliser à leur guise, pour passer vos nerfs. Il était hors de question que ça continue ainsi… Il en avait assez des coups, des douleurs, de la honte. Il en avait assez de se sentir minable et de ne pas pouvoir se regarder dans la glace sans en ressentir une certaine nausée. Cette impression de n’être rien, il devait la combattre. Il voulait juste à présent qu’on lui fiche la paix, et il allait s’en donner les moyens…

    Au bout d’un mois, elle déposa un baiser timide sur la joue de ce protecteur… Au bout de deux, elle lui prenait la main. Au bout de trois, ils sortaient ensemble. C’était sans compter ce que le destin réservait encore comme épreuve à Ely…

    .~.*.~.


    C’était l’hiver de sa troisième année d’étude. L’heure de rentrée chez lui avait sonnée, l’heure de retrouvé son « père » et si l’interdiction de se servir de la magie en dehors de Poudlard n’avait pas été en vigueur, Ely se serait fait un plaisir de la transformer en bonhomme de neige pour les deux semaines qu’ils devaient passer ensemble.
    Seulement…
    Le train pris du retard. Une heure… Puis deux… Puis trois… Trois de trop.
    Son sac pesait lourd sur ses épaules et un mauvais pressentiment lui nouait l’estomac. Il dut marcher jusque chez lui, car comme il s’en doutait son père n’était pas venu le chercher. Les nuit commençait à tomber sur les rues enneigées de Londres, il accéléra l’allure. Plus les secondes s’égrenaient, plus son cœur se serrait jusqu’à l’empêcher de respirer. Ce qui le conforta dans son idée fut le silence morbide qui régnait dans la demeure lorsqu’il en poussa la porte…

    La gorge nouée, il déglutit difficilement posa son sac dans l’entrée et s’avança vers le salon, les jambes tremblantes, pâle comme un linge. Il y aurait dû y avoir du bruit ! Son père était là, il en était sûre, il pouvait déjà sentir les effluves d’alcool lui chatouiller les narines. Pourtant il n’y avait pas un bruit, la télévision n’était pas allumée. Il pénétra dans la pièce, plongée dans une pénombre environnante.
    La première chose qu’il remarqua ? Les deux bouteilles de Whisky qui jonchait inélégamment le sol. La seconde ? Son père assis les jambes croisé sur le fauteuil, les yeux injectés de sang, parfaitement immobile. James fixait quelque chose indéniablement. C’est la troisième chose qui attira l’attention d’Ely : le corps ensanglantés et inerte de sa petite sœur sur le tapis carmin.

    Un instant, il lui sembla que son cœur s’arrêta de battre. Première réaction : comprendre. Comprendre quoi ? Il n’y avait rien à comprendre ! Sans attendre une seconde de plus, il se jeta sur le corps de sa petite sœur et chercha un pouls sur son poignet… Néant… Il essaya de lui parler, lui demanda de cligner des yeux si elle l’entendait… Rien… Il chercha a sa gorge, sans prêter attention au sang, à la blessure qui lui avait ouvert le crâne à tout ça, à rien mais… Juste le silence et les larmes qui pour les dernières fois de sa vie coulaient sur ses joues pales.

    Et soudain cette voix semblait très lointaine, comme si elle venait d’un abysse. Un voix rocailleuse, pas plus vive qu’un souffle :

    James « Elle… Elle disait rien, elle a rien dit, je croyais que… Elle l’a tué… Je… Non… Elle… C’était pas ma… faute… J’ai pas… J’voulais juste… »

    Seconde phase de réflexion… la colère ! Ce qu’il avait envie de faire depuis si longtemps, il le fit. Ely envoya son poing en plein dans la figure de son père. Celui-ci se mit à rire, à rire à gorge déployé si bien que le jeune garçon se sentit obligé de plaqué ses main contre ses oreilles, pour ne pas l’entendre. Sans savoir bien ce qu’il faisait, il s’enfuit. Ou ? Il ne savait pas… Quelque part, loin… Ce qu’il s’est passé cette nuit ? Il ne s’en souvient pas. Parfois il lui semble s’être recroquevillé sous un pont, parfois qu’il a pour la première fois touché à la drogue au point de ne pas se rappeler mais qu’importe au fond ? Jamais il n’oublierait cette image, gravé au sang dans sa mémoire.

    Le lendemain, il appela la police et à partir de cet instant, tout se passa très vite pour lui. Il ne s’en rappelle que très vaguement, de manière floue et séquentielle. Sans doute al douleur était-elle à cet instant trop forte pour qu’il ne fasse attention à tout. Il se souvient juste que le lendemain, il s’était assis au commissariat, les genoux ramenés sous sa poitrine, les vêtements tâchés de boue et de sang, les cheveux emmêlé, le visage défait, quelque chose venait de se briser à jamais. La solitude devenait envahissante…

    Ils ont dit que le matin, son père était toujours même endroit, que la fillette était morte des suites de sa blessure, ils ont voulu épargné les détails mais Ely a été fouiné dans le rapport de police, pour savoir. Ses vacances de noëls, il les passa dans un foyer temporaire, jusqu’à ce qu’il puisse retourner à son école. Ely avait treize ans, cette année le marqua et le changea énormément à tel point qu’il n’en dormait plus, mangeait à peine, tout juste assez pour tenir debout, ne faisait plus vraiment attention à Max, ignorait tout bonnement ses cours. Et ce pendant des mois…

    C’est durant cette période qu’il commença ses « crises » si l’on peut appeler ça ainsi, ces instants où son angoisse devient si puissante que tout est bon pour la faire disparaître ? Je ne vous raconterais pas la première fois qu’il a fumé, qu’il s’est piqué ou bien entaillé les poignets, tout d’abord par pudeur, et ensuite tout simplement parce que cela n’a pas d’importance. Il l’a fait c’est tout. Il le fait encore parfois. C’est cela qui compte, que parfois la douleur est trop insoutenable…

    Max disait qu’il avait changé, qu’il semblait moins heureux, jamais elle ne s’est douté de quoi que ce fut. Un jour elle en a simplement eue marre de son silence quasi constant. Lui qui pensait qu’il ne s’en relèverait pas c’en est presque sentit soulagée, ainsi elle ne risquait plus d’être blessé à cause de lui. Bien sur elle lui manquerait, mais qu’y pouvait-il ?

    L’hivers suivant fut le premier où il ne entra pas chez lui, son père avait perdu sa garde et jusqu’à nouvel ordre n’avait aucun droit de l’approcher, permettez moi de vous précisez que c’est encore le cas aujourd’hui. Ils n’ont aucun contact et Ely ne veut en avoir aucun avec celui qui a détruit son enfance et son adolescence, le poussant à mûrir trop vite, a devenir homme planqué dans un corps d’ado. Cet hivers là, il se retrouva dans « sa nouvelle maison » comme lui avait dit avec naïveté l’assistante sociale. Ce n’était pas pire que l’ancienne, c’était sans doute mieux, c’était tout de même infernale, c’était Le foyer Des Camélias .

    .~.*.~.



Dernière édition par le Mer 20 Juin - 20:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: | Abysse | Ely Adams   | Abysse | Ely Adams EmptyMer 20 Juin - 20:47


    .~.*.~.


    Cela faisait peut-être une semaine, pas d’avantage, qu’Ely était arrivé au foyer, et un an, que sa sœur était morte. D’abord il y avait eut les insulte comme toujours, mais il ne s’était pas laissé faire, il n’avait plus envie de subir tout cela. Les coups, il les laissait derrière lui, maintenant il demandait juste à ce qu’on lui fiche la paix. Il n’aimait pas les gosses de ce foyers, ils étaient cruels et se servait de leur douleur pour agir à leur guise sans se préoccuper du mal qu’il pouvait causer, ils agissaient comme son père, et ça, il ne le supportait pas. Ce soir là, ils le lui prouvèrent encore une fois.

    Assise sur le rebord d’une fenêtre, ses cheveux noirs qu’il avait dès lors laissés poussé, tombant inégalement sur ses yeux clairs, il lisait. Il lisait lorsque deux gamins le bousculèrent légèrement pour se moquer d’une fillette qui attendait dehors sous un banc.

    Child #1 « Elle comprend rien. Elle est vraiment trop co*** »

    Rires…

    Ely referma brusquement son livre, fixant d’un regard à vous glacer le sang les deux gamins moqueurs. Sans attendre il répliqua :

    Abysse « Parce que vous vous croyez plus malin à perdre votre temps à faire ch*** les autres ? Vous êtes des répugnant ! »

    Faiblement le plus âgée, qui devait avoir onze ans, tenta de se justifier mais Ely se redressa et le toisa de toute sa hauteur et reprit :

    Abysse « Ecoute moi crétin ! Tu vas foutre la paix à cette gamine ou je m’arrange pour que tu te fasse lentement manger par des rats t’as compris ? Bien alors, déga** !! »

    Certes, il avait été un peu désagréable, mais il n’était pas d’une humeur très joyeuse. Noël n’était pas une période facile pour lui. C’était sans doute égoïste de penser ça au vue des tragédies qui avaient touché la grande majorité des gosses de néant qui hantaient chaque jour les couloirs de ce lieu, mais c’était simplement humain.
    Il reprit sa place près de la fenêtre et poursuivit sa lecture, non sans jeter de temps à autre un regard à cette gamine, vêtue d’une simple robe, en pleine hivers. Un long moment passa, et lorsqu’il en vint à la dernière ligne de son livre, qu’il releva son visage pour regarder dehors, il la vit, elle, toujours là, poupée de porcelaine perdu au milieu des flocons de neige qui tombait avec grâce sur ce sol maudit. Il faisait presque nuit et elle attentait toujours, inlassablement.

    Ely jura entre ses dents, glissa son livre dans sa poche et sortit, sa veste noire à la main. Il marcha un peu plus vite, courut presque pour l’atteindre et l’observa un long moment. Elle n’avait pas l’air d’avoir conscience de ce qui l’entourait, cette gamine. Une peau pale, bleuit par le froid hivernal des yeux sombres qui semblait perdu ailleurs, des cheveux de jais, une aura particulière, une innocence bafouée, quelque chose de rare et de très précieux… Il s’injuria intérieurement de se mêler encore de ce qui ne le regardait pas, mais il ne pouvait mentir, cette gamine lui faisait irrémédiablement penser à sa sœur. Cette sœur pour qu’il il culpabilisait chaque jour, cette sœur qu’il n’avait su protéger… Alors comment aurait-il pu être d’une quelconque aide pour cette fille là…

    Et finalement :

    Abysse « T’attends quelqu’un ? »

    La gamine se contente d’acquiescer, petite ange… Il a presque envie de lui sourire mais se retient. Sans un mot, l’adolescent glissa sa veste autour des épaules de l’enfant. Et demande simplement, regardant ailleurs comme pour éviter d’avoir à la voir, comme pour fuir quelque chose d’enfouit dans les tréfonds de son être :

    Abysse « Ca te dérange si j’attends avec toi ? »

    Le silence encore… La fillette se décale simplement. Il s’assoit, songeur, et repense à ce qu’a été sa vie jusqu’ici, un ramassis de chute, de bons moments parfois, pour finir en cauchemars… Il fallait se relever paraissait-il, et cette gamine qui espérait en vain que la personne qu’elle attendait arrive le lui prouvait magistralement.
    Le temps passa, de flocons en flocons, un silence pur s’établissant entre eux, tandis que petit à petit le sommeil envahissait ce petit être. Observant la sérénité qui régnait sur le visage de l’enfant, Ely s’autorisa un sourire, il la prit dans ses bras et la conduisit dans sa chambre, ce soir il dormirait dans un coin de la chambre, tant pis, il n’avait pas spécialement besoin de confort de toute manière… Il ne fit pas de cauchemars cette nuit-là et bientôt, trop tôt, le soleil fit son apparition.

    .~.*.~.


    Ce fut le début, le commencement de leur histoire à tous les deux… Il comprit qu’elle avait le même problème que sa défunte petite sœur, elle lui ressemblait étrangement d’ailleurs. Elle s’appelait Llewellyn, elle l’avait écrit sur un papier. Allez savoir el comment du pourquoi, quelque chose naquit entre eux, un lien bien plus fort, bien plus important que ceux du sang. Il lui promit de la protéger, de répondre à ses questions, de ne jamais l’abandonner. Il se le promit. Elle devint sa petite sœur, et lui son ange gardien. Les vacances filèrent à une vitesse impressionnante.

    Il aurait pu rester ainsi une éternité, à fuir son passé, à l’oublier le temps que cette petite demoiselle était avec lui. C’était comme si elle lui offrait une seconde chance… Comme si la vie la lui offrait. Llew était sa chance, il ne voulait pas tout gâcher cette fois. Pourtant, une visite vint tout gâcher, celle de Juwlest… Il le rappela à l’ordre évidemment, avec ses mots froids, sa franchise acerbe, son ironie son… tout en lui était répugnant. Mais Ely accepta, il savait qu’il devrait repartir, il n’avait pas le choix, il n’avait nul endroit où aller et c’était Poudlard ou une école de moldu. Par principe, il suivit le chemin de sa mère. Le plus dur ne fut pas de prendre une décision, mais de l’annoncer à celle qui le suivait déjà comme son ombre, Llew…

    Il avait mal d’avance. Et c’est le cœur serré qu’il entreprit de tout lui expliquer, ses yeux reflétant la difficulté qu’il éprouvait à la laisser ici.

    Abysse « Je dois m’en allez Llew. Dans un endroit ou je ne peux pas t’emmener cette fois. Mais je reviendrais… Pendant les vacances et je t’écrirais tous les jours… Puis je veux une promesse » Il sourit doucement, avec amertume « Faut que tu comprennes que je t’aurais bien emmenée avec moi tu sais. Mais j’ai pas le choix. Faut que tu me promettes de me raconter tes rêves Ptite Llew .»

    Ils se serrèrent l’un contre l’autre, il lui attacha sa chaîne, sa précieuse chaîne venant de sa mère, autour du cou, et ils ne se quittèrent qu’au portail. Ely tint ses promesses, il lui écrivait autant qu’il le pouvait et revenait toujours pour les vacances où dès lors, il n’avait plus d’yeux que pour sa petite Llew. Cette fillette avait quelque chose de pure qui l’apaisait. Il l’aimait profondément, après tout, elle était sa seule et unique famille, celle du cœur.

    Deux années s’écoulèrent encore, il obtint ses BUSES sans trop de mal, bien que ses notes ne soient pas excellentes, elles restaient correctes. Ely changea encore un peu, mais qui ne change pas à l’adolescence. Il gagna en confiance en lui. Il resta néanmoins en retrait par rapport aux autres, évitant de les approcher, de leur parler, ne s’intéressant que très vaguement à la vie à Poudlard. Il passait le plus clair de son temps à lire ou bien à écrire ses lettres pour Llew. Les humiliations avaient cédés depuis qu’il s’était mis à répliquer avec vigueur. Il aspirait juste à une scolarité tranquille…

    S’il savait ce qu’il attendait l’année de ses seize ans…



  • Famille :
    La famille ? Quel supplice que de vivre dans un monde où beaucoup ne jure que par ça ! Ely n’est pas de ceux là, vous l’aurez bien compris. Mais après tout c’est compréhensible. Alors prenons l’archétype d’une famille. Tout d’abord une mère, Eileen, elle avait 34 ans le jour de son décès. Eileen était belle, jeune, dynamique, son nom de jeune fille ? Holder, elle aurait mieux fait de ne jamais épouser cet homme, elle est morte en couche. Le père d’Ely : James Adams… Le seul parent encore vivant, âgée de Quarante ans, c’est une désagréable moldu alcoolique et devenu violent dès là mort de sa précieuse épouse, il est aujourd’hui âgé de 46 ans. Il y a déjà deux ans qu’il s’est vu retiré la garde d’Ely et qu’ils n’ont plus aucun contact. Un dernier membre pour cette famille, la petite Ana Adams, elle est née avec deux problèmes majeurs : la première porte le nom d’autisme, le deuxième consiste à avoir « assassiner sa mère » selon les propres termes de son père. A l’âge de 11 ans, son frêle corps à céder aux coups un peu trop brutaux de son géniteur (car comment appeler cela un père ?).Alors la famille voyez-vous… Ely n’y croit pas trop, sauf peut-être pour cette petite fée avec laquelle il n’a cependant aucun lien de sang : Llew…

    Ca c’est pour l famille proche. Du côté de son père, le jeune homme n’a aucune famille. John et Caithleen Adams ayant perdu la vie au cours d’un accident de voiture. De côté maternelle en revanche, c’est plus compliqué. Ils n’ont jamais accepté le mariage d’Eileen et ce qui en a résulté (deux enfants). Gwladys et Heddwyn Holder, les grands parents d’Ely sont décédé lorsque ce dernier avait douze ans, il ne les a jamais connu.

    Reste Laura, la sœur d’Eileen, de deux ans son aîné. Elle s’est occupé d’Ely et Ana à la mort de sœur, elle est resté autant qu’elle le put pour les protéger, mais six ans de souffrance et d’insultes de la part d’un simple moldu furent trop pour son cœur de sorcière et elle s’en fut un beau matin, sans laisser aucune trace. Il paraît qu’elle est mariée, qu’elle a deux enfants, des jumelles précisément envoyée à Poudlard. Ely n’a jamais cherché à les connaître et il soupçonne qu’elles ne savent même pas qu’il existe.

    Il a aussi un vieil oncle, de huit l’aîné de sa mère, qui pour une simple promesse faîte à sa sœur se sent obligé de fournir à son neveu un cadre de vie décente ! Bien sur il ne porte pas ce sang de bourbe dans son cœur et le lui fait bien sentir ! C’est un aristocrate méprisant, qui ne s’est jamais marié et reste encore un homme volage.

    La famille décidément !



Edit: Et Hum Chocogrenouille d'abord :wub:
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