Seul dans son reve...

En cette après-midi chaumée la jeune fille ne savait pas trop quoi faire ou plutôt non… elle le savait…elle ne voulait rien faire. C’étais rigolo comme impression; cela ne lui était arriver quelques fois, quelques instants comme ça ou le corps et l’esprit se laisse aller a des rêves, a des songes éveillés ou il n’y a rien d’autres a faire que de sourire dans le vide.
Une douce musique lui raisonnait dans la tête.
Elle hésiter de l’endroit ou elle pourrait ne rien faire. Naturellement elle choisit la salle commune; bourrée a craquer, a coup sur personne ne remarquerait la préfete.
Calaïs entra donc dans sa salle commune, elle la trouvait toujours aussi belle.
La française alla s’asseoir sur l’un des derniers fauteuils de libre qui se trouvait devant la grande cheminée.
Elle s’ installa confortablement a l’intérieur de se cocon de velours. Malgré le brouhaha incessant la jeune fille n’entendait pas grand chose, juste cette petite mélodie qui lui trotter dans la tête comme le bruit de l’eau sur les fenêtres.
Elle était si bien, un espèce de Nirvana atteint comme ça avec simplicité. Son esprit s’évadait dans la chaleur et le tumulte environnant et ses yeux azurs continuait de regarder cette salle.
Elle souria comme sourirait un enfant malade mais avec toute l’insouciance malgré les années déjà passé. Les difficultés lui avaient été épargnés la jeune fille était bien naïve sur beaucoup de choses mais enfin…quelle importance.
Alors qu’elle songeait a un monde utopiste qui serait le sien, une voix très prés d’elle se fit entendre; la jeune Calaïs releva la tête sans vraiment comprendre mais eu un sourire affirmer.
Enfin elle répondit d’une voix gentille:

« Bonjour! »

Mais la jeune française se rendit compte que son songe était terminer et qu’elle n’était que dans la salle commune. Elle se redressa et ouilla le jeune homme qui lui parlait…

Chanson écoutée : Kaiser Chiefs - Ruby. Lunettes de soleil sur la figure, mais pas de sourire Clogate. Un regard amical, mais pas de rire. Il n'aimait pas rire. Un groupe de garçons de sixièmes années se promenaient dans les couloirs du deuxième étage. Ils venaient de sortir d'une heure de retenue donnée par ce fichu prof qui n'acceptait pas que ces chers élèves se lancent des sorts en classe. Pas marrant, celui-là. Et bien sûr, le professeur avait fait exprès de faire surveiller ces délinquants par notre cher préfet. Il connaissait déja ces assassins, et ne comptait pas vraiment surveiller leurs moindres mouvements. Il savait parfaitement que ce serait une heure d'ennui à lire la Gazette. Une fois de plus.

Dans la salle de classe vide, les garçons se balançaient des grenouilles en plastique, rigolant comme, escusez-moi, des porcs. Le préfet, littéralement dégouté par leur attitude, esquissait néanmoins des sourires discrets. C'était marrant. Les deux pieds sur la table, mordillant ses lunettes noires, journal à la main. Voilà la position dans laquelle le professeur vit William quand il pénétra dans la salle. Etonnement. Se remettant rapidement à une position des plus correctes, il jeta un coup d'oeil vers les élèves, pliant le ventre, les larmes à l'oeil. Pauvres fous. La retenue était terminée. Le préfet pouvait enfin vacquer à ses occupations. Mais un des élèves le prit par le bras et l'emporta jusque dans le Hall, où ils se quittèrent.

Soulagement. Faisait du bien d'être seul. Enfin. Plus de sourire, tout d'un coup. William, son sac bandoulière trainant par terre, poussa la porte des cachots avec son épaule et marchait vers sa salle commune. Petits saluts de premières années. Pas de retour. Mister n'avait pas que ça à foutre que de s'occuper de rats. Un des garçons de tout à l'heure lui faisait un signe de la main, et William fut obligé de s'avancer vers lui.

" Tu viens avec nous ? On prévoit de mettre un coussin péteur sous le siège de la vieille. "

La vieille désignait ici notre chère prof de Défence contre les Forces du Mal. Hum, ce qu'ils l'aimaient. Les deux garçons entreèrent dans la salle commune, et William refusa l'offre, répliquant qu'il devait finir un devoir de ché plus quoi. Non, William n'était pas d'humeur à blaguer. Jamais, d'ailleurs.

« Je ... J'ai un devoir à finir , hum ... Allez, tes amis t'attendent.» L'ami parti « Ouf. 'Eu chaud, moi.»

Dit-il tout en se cramponnant aux brods du fauteuil jaune foncé de la salle. Respiration rapide. William n'avait décidemment pas l'habitude qu'on lui parle. Directement. Alors qu'il pensait sérieusement à ressortir dans le Parc en cachette, un " Bonjour " des plus sympathiques et sincères. Il y avait des personnes qui aimaient la vie. En ce moment, ce n'était pas le cas de Willy. Pas du tout.

« Oh ! Je .. »

Il passa la main dans ses cheveux,lachant soudainement son sac par terre. Ceci fit un bruit très génant que fit plisser les yeux de notre préfet. Cette personne étant alors assise, William savait juste qu'elle était dans la même maison que lui, sans plus. Mais bon, il s'en foutait complétement de son grade. Ses affaires toutes éparpillées. Misère. William, un garçon maudit. A vie. Bon. Le préfet, malgré sa grosse envie de courir dans ses couettes - bah ouais, un sac qui tombe, ça fait du bruit et ça embête tout le monde-, il ne montrait aucune marque de timidité, même si quelques taches rouges apparaissaient sur ses joues douces.

« Oh, mais ... »

Pourquoi ce satané sac était tombé, bon sang ?! Il se baissa un instant pour ramasser les cahiers et sa plume légérement abîmée. Oh, sa plume ! Dommage. Soupir. Il posa tranquillement le sac sur le canapé, en faisant attention à ne pas le refaire tomber. Une feuille était attérie juste à côté de la fille, sur le tapis. Il fit rapidement le tour du canapé et se baissa pour prendre le fichu papier. Il levait les yeux et regardait sans faire exprès cette fille. Oh non, ce n'était pas son style. Et puis, le simple fait qu'elle soit une fille ne le réjouissait pas. Du tout. Sourire géné.

« Hum. »

Calaïs avait vu le jeune garçon arrivait dans la salle et l’avait observer sans trop de curiosité. Au premier regard, elle s’était aperçu que c’était son collègue préfet, il arborait la même étoile de préfet.
Celui-ci alla donc s’asseoir dans un des larges fauteuils qui étaient sous se toit. Elle lui avait dit bonjour mais bizarrement il ne répondit pas, il essaya de bredouillait quelque chose mais Calaïs encore un peu dans ses rêveries ne comprit pas vraiment. Puis un bruit sourd se fit entendre, le préfet venait de faire tomber son sac de cours et son contenu s’était répandu sur le sol. La jeune française ne broncha pas mais continua d’avoir un beau sourire. Une feuille vint se loger presque sous ses pieds et le jeune homme vint la récupéré et Calaïs sentit son regard se poser sur elle.

* Non de Dieu qu’est ce qui regarde comme ça…ra les mecs j’vous jure* pensa elle.

D’ailleurs avoir cette pensée là surprise un peu, ce n’était pas dans les habitudes de la poufsouffle de penser comme cela mais enfin… La jeune femme se pencha alors et ramassa la feuille pour enfin lui tendre. Il eu un sourire gênée se qui la fit presque rire mais elle se tu pendant un moment avant de reprendre:

« Bonjour collègue préfet! Je m’appelle Calaïs Andromaque mais on a du déjà t’évoquer mon nom! »

Il est vrai qu’a elle aussi on lui avait annoncer la venue du préfet de la maison et son nom lui avait échapper mais son prénom devait être William…Calaïs avait plutôt une bonne mémoire mais son nom lui avait complètement échapper, enfin là n’était pas l’important.
Elle reprit sa respiration laissant le brouhaha incessant prendre place entre eux deux mais après un long moment elle ajouta:

« J’espère que tu te plait a Poudlard? »

Sans savoir pourquoi la française n’arrivait pas a avoir une conversation normale avec quelqu’un, il lui sembla que ses paroles étaient bêtes et qu’il aurait mieux fallu qu’elle se taise. Néanmoins son visage de changea pas d’expression. Une espèce de bonhomie l’habitait avec tant de force qu’il ne pouvait en être autrement.

* Pfiou ma pauvre fille, tu ferais mieux de te taire…* pensa la française pendant une seconde de plus mais une autre petite voix chantait au fond de son esprit et elle disait:

*Et bien vas-y…c’est toi le tôlier non? *

C’est ce qu’on appelle la schizophrénie! Non je rigole…Calaïs n’est pas schizophrène mais parfois …et bien voilà…Enfin elle décida le mutisme qui était quelque chose de bien moins risquer mais elle continua d’afficher son sourire.

{Je m’incruste… J’espère que je peux… :rolleyes:

}

C’était une journée des plus banales, bien entendue Mary avait du subir les railleries des Serpentard et en particulier, du capitaine, qui depuis sa nomination ne faisait que lui faire des remarques. Elle n’y portait plus attention elle préférait faire comme si de rien. Ils étaient tellement stupides que leur répondre reviendrait à s’abaisser à leurs niveaux. Ses cours se déroulèrent normalement, il y avait toujours des perturbateurs qui voulaient se rendre intéressant par tous les moyens mais bon… Le soir venu, sans un mot, sans adresser la parole à personnes, elle rentra dans la salle commune des Poufsouffles, elle s’installa au fond d’un canapé légèrement défoncé au niveaux du dos, à certains endroit, de la mousse sortait et s’accrochés au vêtement. Ce n’était pas tellement agréable mais la salle commune était bondée, et les places se faisaient rares, alors contentons-nous de ce qu’il reste.

Elle replia ses genoux sur sa poitrine et elle se mit à l’aise. Elle ferma les yeux et elle commença à somnoler, la salle commune était bien bruyante, mais depuis le temps, elle c’était habitué au bruit. Ce n’était pas la première fois qu’elle venait somnoler au milieu de la salle commune. On peut dire qu’elle en avait même l’habitude. Elle se sentit partir, elle était confortablement installée, au chaud… Elle sentit ça tête partir en arrière, signification qu’elle commencer à s’endormir, mais là, un bruit sourd se fit entendre et Mary ouvrit les yeux sec et releva sa tête, le nouveau préfet venait de faire tomber son sac pas loin d’elle. Elle soupira et le regarda quelques instants. Comment savait-elle que c’était le nouveau préfet ? Grâce à son insigne et elle l’avait déjà croisé depuis son arrivée. Il commença à parler à la préfète de Poufsouffle.

Mary se leva pour partir se détendre dans son dortoir, au moins, elle ne risquerait pas de se faire réveiller par un jeune homme maladroit. Elle s’avança, mais elle n’alla pas bien loin. Après trois pas, elle trébucha sur un bouquin, elle se pencha violement en avant et elle se retint au dernier moment avec ses bras. Soupir. Elle se releva, défroissa ses vêtements et elle ramassa le bouquin qu’elle tendit au préfet, elle lui fit un léger sourire et elle lui dit doucement avant de sourire au préfèt.

-Mary- « Essaie de faire attention la prochaine fois ! »

Mary- « Essaie de faire attention la prochaine fois ! »

Sourire de la part de Mary. Ouais bien sur qu'elle connaissait cette fille, il l'avait déja rencontré, comme la plupart des élèves de Poufsouffles d'ailleurs. Une fille spéc' quand même hein. Ils n'étaient pas meilleurs amis non plus, seulement des connaissances. Et bien sur qu'il ferait mieux la prochaine fois, qu'est-ce qu'elle croyait ... William n'était pas aussi bête qu'on le pensait. Enfin presque. Mais il souria quand même, pour pas plomber l'ambiance. Mais s'il l'avait pu, il se serait aussi enfuit en courant.

Dans son lit. William ramassa la dernière feuille qui restait par terre et souffla un bon coup avant de sourire encore une fois aux deux filles. Malheuresement, il devait déja partir, premièrement pour ne pas embêter les filles, et puis ... nan, il n'avait pas de raisons particulières. Il voulait partir, c'était tout. Mais, quelque chose l'empêchait de s'en aller. Sa conscience lui indiquait qu'il fallait reste.

« Ouais, enfin en même temps, ça fait six ans que je suis ici, j'avais intêret à m'habituer ... Et puis de toute façon, j'ai pas eu le choix TT'. Disons que je n'avais pas beaucoup d'amis. »

[ Désolé c'est court :S ]